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Histoire[modifier | modifier le code]

Premières mentions[modifier | modifier le code]

Les premières traces écrites qui nous soient parvenues de A'a datent de 1821, quand la statue est présentée aux missionnaires de la LMS à Raiatea, deuxième plus grande île de l'archipel de la Société en Polynésie française[1]. Elle provenait cependant de Rurutu, dans l'archipel des Australes plus au sud, où elle avait été fabriquée[2] et où l'on retrouve également sa trace dans la tradition orale locale[3].

Origine[modifier | modifier le code]

Création[modifier | modifier le code]

La sculpture serait néanmoins bien plus ancienne que ces premières mentions: une datation au carbone 14 effectuée en 2015 suggère que la statue aurait été créée entre 1591 et 1647[4], voire 1505[5].

Par ailleurs, selon la tradition de Rurutu, A'a aurait été fabriqué à partir de bois de pua keni keni (Fagraea berteriana), aussi connu sous le nom de bois tabou. Mais les tests effectués en 2015 indiquent plutôt une fabrication à partir de bois de santal, le plus probablement Santalum insulare[4],[6].

Quant à l'outillage, le plus vraisemblable serait l'utilisation d'outils de pierre taillée. Il est possible que des outils en fer aient également été utilisés si tout ou partie a été fabriqué après l'arrivée des Européens en Polynésie dans les années 1760. Pour la finition et le polissage, les insulaires auraient utilisé des râpes en peau de raie ou de requin, des feuilles d'arbre à pain, des coquilles de cauris et de l'huile de coco[7].

Mythe oral[modifier | modifier le code]

Portrait d'Omai
Portrait d'Omai, personnage possiblement derrière le mythe d'Amaiterai.

Selon la tradition orale de Rurutu rapportée par Alain Babadzan, A'a aurait été sculpté par un certain Amaiterai[3], qui aurait visité Londres et y aurait alors rencontré le Dieu chrétien[8]. Dans cette histoire, la cavité contenait initialement trois figures, représentant les trois éléments de la Trinité - le Père, le Fils et le Saint-Esprit[3],[9],[Note 1]. Cette interprétation chrétienne de la statue, qualifiée même de tentative de "réécriture" de l'histoire, aurait un objectif double. Le premier serait de nier une conversion extérieure, le récit d'Amaiterai se déroulant avant l'arrivée des missionnaires. Le second serait la réhabilitation d'un passé condamné par l'enseignement de la nouvelle religion[10].

Il existe une version de ce mythe, rapportée par Michel Brun qui, bien que contestée[11], fait mention des autres tikis. Ceux-ci auraient été au nombre de 39 (en plus des 3 mentionnés ci-haut) et auraient représenté les clans de l'île[12].

Il a été suggéré qu'Amaiterai serait en fait Omai, célèbre tohunga connu pour avoir été le deuxième Polynésien à se rendre en Europe en 1774. Le nom "Amaiterai" serait en fait dérivé de "Omaiterai", qui veut dire "Omai le Grand"[13]. Une autre tradition orale en fait cependant le fils du roi Teuruarii[14], 4e roi de l'île[15], avant qu'Amaiterai ne devienne lui-même roi après son périple[16]. Cela situerait la statue deux à trois siècles avant notre époque[17].

Don de la statue[modifier | modifier le code]

Conversion de l'île au christianisme[modifier | modifier le code]

Le don de la statue a lieu à la suite de la conversion des habitants de l'île. Les circonstances menant à cela se retrouvent aussi bien dans la tradition orale que dans les récits des missionnaires, même si les versions différent sur quelques points.

En 1821'"`UNIQ--nowiki-00000040-QINU`"'18'"`UNIQ--nowiki-00000041-QINU`"'[18], Rurutu aurait connu une épidémie particulièrement virulente[19], vraisemblablement introduite par des baleiniers[20]. Ce cas n'est d'ailleurs pas isolé dans le Pacifique à cette époque-là, les voyageurs de passage amenant régulièrement des maladies auxquelles ils sont immunisés, contrairement aux populations insulaires[21]. Dans le cas de Rurutu, la Grande Épidémie, telle qu'elle est surnommée, manque de décimer l'île dont la population passe de 23000-24000 à 300-400 habitants[22]. Cette dépopulation est confirmée en 1830 par Moerenhout qui compte 200 habitants sur l'île[23].

Le phénomène entraîne le départ d'une partie de ses habitants pour Tubuai, afin d'attendre que ce qu'ils croient être la colère des dieux ne s’apaise. Mais la météo les empêche d'atteindre l'île selon la tradition orale[24], les missionnaires mentionnent cependant cet épisode comme survenant lors du voyage retour[19]. Une des pirogues, menée par le chef Arua, se réoriente ainsi vers le Nord et atteint Maupiti[Note 2]. Ne connaissant ni l'île ni ses habitants, ils y craignent pour leurs vies mais le roi qui les y accueille les informe qu'il n'y a rien à y craindre, l'île s'étant convertie à un nouveau « Dieu d'amour et de bonté »,  [sic]« amené par l'homme blanc »[25]. Ce dernier se trouvant à Raiatea, l'expédition s'y poursuit[Note 3]. Constatant un mode de vie décrit comme plus « heureux et paisible »[22] sur ces îles en plus d'un remède au mal de leur île, les membres de l'expédition arrivés à Raiatea demandent à rencontrer le missionnaire John Williams. Leur conversion au christiannisme s'ensuit, de même que son enseignement avec d'autres savoirs occidentaux, principalement la lecture et l'écriture.

Raccompagnés sur Rurutu trois mois plus tard en juin 1822[26] par un navire de la mission et en compagnie de deux pasteurs locaux, ils y relatent leur périple. Dans leur récit, les membres de l'expédition auraient alors fait le parallèle avec la quête passée d'Amaiterai pour le dieu de la sagesse, qui serait en vérité celui qu'ils ont eux-même rencontré à Raiatea[27]. Ils obtiennent alors du roi Teuruarii Ie l'autorisation d'évangéliser l'île.

Destruction des idôles et don de la statue[modifier | modifier le code]

Portrait du missionnaire John Williams
Portrait du missionnaire John Williams, à qui la statue fut remise.

Dans son adoption du christianisme, Rurutu édicte ses premières lois écrites, parmi lesquelles figure en Article 2 la destruction des idoles[28] par le feu. Celle-ci fut effectuée volontairement par la population malgré quelques hésitations ou craintes de certains. La tradition orale mentionne A'a comme étant une exception notable à cette destruction[29]. John Williams rapporte néanmoins que plusieurs autres idoles avaient été offertes aux missionnaires[30]. A'a aurait été épargné car, appartenant au roi (dont Amaiterai est l'ancêtre), il souhaitait rappeler au peuple cette quête passée de la parole de sagesse et du refus de la population d'y croire jusqu'alors[29].

En 1821, après un nouveau voyage des insulaires à Raiatea, la statue est remise aux missionnaires de la London Missionary Society basés sur l'île en symbole de leur conversion au christianisme[31]. Alors que d'autres idoles sont présentées, A'a attire particulièrement l'attention des missionaires qui en font alors la première description écrite. John Williams décrit alors la statue comme représentant « l'ancêtre par lequel l'île fut peuplé et qui fut déifié après sa mort »[32],[Note 4] ou encore comme étant simplement celle du « dieu national de Rurutu »[33],[Note 5].

En 1823, lors du passage du missionnaire John Williams sur l'île, le roi lui réitère la volonté ancestrale de son île à chercher un dieu de la sagesse, justifiant ainsi la conversion aisée de l'île[34]. C'est lors de ce passage du missionnaire sur l'île que certaines traditions orales situent l'offrande de la statue[35]. La raison invoquée pour ce don est alors celle de la reconnaissance du roi et de son peuple envers le missionnaire pour la « bienveillance [...] prodiguée ». Le missionnaire n'en mentionne rien de son côté si ce n'est que le christianisme s'est bien maintenu sur l'île[36].

Exposition européenne[modifier | modifier le code]

Après avoir reçu la statue, les missionnaires, qui avaient pourtant coutume de détruire les œuvres païennes, l'expédient alors à Londres en 1822'"`UNIQ--nowiki-00000093-QINU`"'2'"`UNIQ--nowiki-00000094-QINU`"' pour être exposée au motif de "contemplation instructive". Cette préservation exceptionnelle se fait probablement en preuve du succès de leur mission évangélisatrice[37], la LMS ayant connu des débuts mitigés dans le Pacifique[38]. En particulier, la saisie de la sculpture vise à montrer le triomphe chrétien contre l’idolâtrie insulaire que les missionnaires abhorrent[39]. Un autre but, moins avoué, est également de générer plus d'adhésions à la société[9].

À Londres, la statue est exposée dans les collections du musée de la LMS. En 1890, ce musée prête une grande partie de sa collection d'art polynésien, dont A'a, au British Museum. Ce dernier acquiert finalement la statue en 1911[40]. Après les années 1980, elle figure dans des expositions de par le monde, à New York, Canberra, Paris ou Londres[4].

Depuis 2023: retour en Polynésie[modifier | modifier le code]

À partir de 2023, la statue revient en Polynésie Française, où le British Museum la prête pour une durée de trois ans au Musée de Tahiti et des Îles[41], célébrant ainsi sa réouverture après quatre années de travaux de rénovation[42].

Interprétation[modifier | modifier le code]

Objet de la représentation[modifier | modifier le code]

Identification[modifier | modifier le code]

John Williams, missionnaire qui assiste à la remise de la statue à Raiatea, identifie la sculpture comme représentant le dieu « Aa ». Il en fait mention dans une lettre de 1822 à la direction de la LMS pour les informer de la livraison de la sculpture et également dans son livre de 1837 sur ses expériences en Polynésie[43]. Lancelot Threlkeld - un autre missionnaire dont le bateau avait servi à l'acheminement les dieux de Rurutu à Raiatea - décrit lui aussi la figure comme « le grand dieu Aa »[Note 6],[44].

En 1824 cependant, la publication Missionary Sketches de la LMS fait référence à la sculpture sous le nom de « Taaroa Upoo Vahu », nom qui figure également dans le catalogue du musée de la LMS de 1826. Est mentionné ici le dieu Ta'aroa, créateur suprême dans la mythologie polynésienne, associé à l'attribut « Upoo Vahu », qui signifierait « aux huit têtes »[45]. Ce dernier qualificatif, rare pour Ta'aroa et plutôt associé à Maui[45], une autre divinité polynésienne, est d'ailleurs retiré par William Ellis dans son ouvrage Polynesian Researches de 1829, toujours pour la LMS[46].

L'hypothèse selon laquelle la statue représenterait Ta'aroa reste incertaine et le nom serait en fait emprunté à Tahiti, notamment du fait que le dieu n'était que peu connu aux Australes et ne figure pas dans les traditions de Rurutu[45]. Selon le collectionneur Julian Harding, il n'y a d'ailleurs peu ou pas de preuves de l'identification par Ellis de la figure comme étant Ta'aroa.[47] Il est néanmoins possible que le culte local d'A'a ait supplanté celui de Ta'aroa à Rurutu[48].

A l'inverse, le nom A'a n'est pas connu dans la cosmologie polynésienne[49]. L'anthropologue Anne Lavondès a notamment suggèré qu'A'a puisse être un terme général pour ce type de dieu-figure, plutôt que le nom du dieu lui-même[50]. Le chercheur Niel Gunson, identifie quant à lui A'a comme le dieu-père Avatea[51].

Le dieu A'a[modifier | modifier le code]

Utilisation de la statue[modifier | modifier le code]

L'anthropologue Steven Hooper soutient qu'en fait A'a a été créé à l'origine comme un cercueil pour abriter les os d'un ancêtre vénéré ; les petits dieux n'ont été placés dans A'a que pour faciliter le transport jusqu'à Ra'iatea[23].

Interprétations des statuettes[modifier | modifier le code]

Lorsque A'a a été apporté aux missionnaires de la LMS en 1821, 24 "petits dieux" ont été trouvés à l'intérieur de sa cavité. On a longtemps pensé qu'A'a avait été construit à l'origine pour contenir ces petits dieux[21]. Cependant, la taille et la forme de la cavité suggèrent qu'elle a été créée à l'origine pour contenir d'autres objets - un assortiment de petits dieux aurait pu être logé dans une cavité beaucoup plus simple[22].

Postérité[modifier | modifier le code]

Copies[modifier | modifier le code]

Alors que la statue est prêtée au British Museum, un premier moulage en est réalisé afin d'exposer une copie au musée de la LMS. D'autres copies suivront pour d'autres musées autour du monde[52][53]. D'autres seront acquises par des particuliers, collectionneurs mais aussi nombre d'artistes qui admirent l’œuvre. Certains d'entre eux sont toujours exposés au public.

Un de ces moulages, offert par une collectionneuse britannique dans les années 1980, était d'ailleurs exposé dans la mairie de Moerai à Rurutu[54]. Il a depuis été transféré dans un musée dédié sur l'île[55].

Influence[modifier | modifier le code]

La statue, de par son exposition, notamment au British Museum, fait forte impression en Europe et inspirera divers artistes. A commencer par le poète William Empson qui écrit un poème à son sujet en 1932: Homage to the British Museum[56]. Sceptique de l'impérialisme britannique[57], l'auteur y fait part de son admiration pour la statue et s'interroge sur l'absurdité de son exposition dans un musée, loin de ce qui a amené à sa création[58].

Admiratif également, l'artiste et conservateur Roland Penrose, acquière une des premières copies pour l'exposition 40,000 Years of Modern Art en 1948 à l'Institute of Contemporary Arts de Londres. Il garde le modèle après l'événement, celui-ci est aujourd'hui exposé à Édimbourg.'"`UNIQ--nowiki-000000E7-QINU`"'59'"`UNIQ--nowiki-000000E8-QINU`"'

Pablo Picasso découvre l’œuvre dans le studio de Roland Penrose en 1950. Fortement marqué par la statue[60], il se met en tête d'obtenir son exemplaire qu'il conservera dans sa villa La Californie à Cannes.[5] Il se fait notamment photographier par son ami Edward Quinn avec la réplique de la statue dans cette même villa en 1960[61].

Henry Moore était également fasciné par la statue qu'il découvre exposée dans les années 1920[62]. Il la décrit notamment comme une « réussite technique remarquable »[Note 7]. Il acquière sa copie par l'entremise de Gordon Bunshaft en 1978, qui avait lui-même repéré l’œuvre dans la photo de Picasso. Son exemplaire est toujours exposé dans son ancienne maison à Hoglands[63].

Références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En vernaculaire, respectivement « Roometuaore », devenu « te Atua Metua », « Auraroiteata », devenu « te Atua Tamaiti » et « Te Atuaiteroa », devenu « te Atua Vania Maita'i ».
  2. L'île est nommée Maurua à l'époque
  3. John Williams fait mention d'une tentative avortée d'accostage à Bora-Bora en chemin
  4. Citation originale en anglais: « the ancestor by whom their island was peopled, and who after death was deified. »
  5. Citation originale en anglais: « Aa, the national god of Rurutu »
  6. Citation originale en anglais : « the great god Aa »
  7. Citation originale en anglais: « a remarkable technical achievement »

Références[modifier | modifier le code]

  1. Hooper 2007, p. 134.
  2. a et b Hooper 2007, p. 131.
  3. a b et c Babadzan 1979, p. 229.
  4. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :0
  5. a et b (en) Martin Bailey, « Polynesian sculpture admired by Picasso and Henry Moore far older than previously thought », sur The Art Newspaper, (consulté le )
  6. Adams, Hooper et Nuku 2016, p. 24.
  7. Adams, Hooper et Nuku 2016, p. 32-33.
  8. Babadzan 1979, p. 230.
  9. a et b Gell 1998, p. 137.
  10. Babadzan 1979, p. 231.
  11. Bruno Saura, « Eteroa. Mythes, légendes et traditions d’une île polynésienne », Journal de la Société des Océanistes, no 128,‎ , p. 167–172 (ISSN 0300-953x, DOI 10.4000/jso.5770, lire en ligne, consulté le )
  12. A Tehio et Brun 2007, p. 80.
  13. Adams, Hooper et Nuku 2016, p. 22-23.
  14. A Tehio et Brun 2007, p. 75.
  15. A Tehio et Brun 2007, p. 39-40.
  16. A Tehio et Brun 2007, p. 79.
  17. Pierre Vérin, L'Ancienne Civilisation De Rurutu (Iles Australes, Polynesie Francaise). La Periode Classique, Paris, Orstom, coll. « Mémoires Orstom », , 318 p. (ISBN 2-7099-0037-8, lire en ligne), p. 157
  18. a et b Williams 1837, p. 37.
  19. a et b Williams 1837, p. 38.
  20. A Tehio et Brun 2007, p. 103.
  21. Thomas 2020, p. 176.
  22. a et b A Tehio et Brun 2007, p. 107.
  23. Jacques-Antoine Moerenhout, Voyages aux îles du Grand océan, t. 1, Paris, Adrien Maisonneuve, (lire en ligne), p. 152-153
  24. A Tehio et Brun 2007, p. 117.
  25. A Tehio et Brun 2007, p. 106.
  26. A Tehio et Brun 2007, p. 115.
  27. A Tehio et Brun 2007, p. 109.
  28. A Tehio et Brun 2007, p. 128.
  29. a et b A Tehio et Brun 2007, p. 130.
  30. Williams 1837, p. 43.
  31. Adams, Hooper et Nuku 2016, p. 10-14.
  32. Williams 1837, p. 44-45.
  33. Williams 1837, p. 44.
  34. A Tehio et Brun 2007, p. 111.
  35. A Tehio et Brun 2007, p. 132.
  36. Williams 1837, p. 364.
  37. Hooper 2007, p. 138.
  38. Thomas 2020, p. 73.
  39. Hooper 2007, p. 136.
  40. Adams, Hooper et Nuku 2016, p. 15-16.
  41. Rédaction web, « Des pièces emblématiques du patrimoine polynésien prêtées au Musée de Tahiti et des Îles », sur TNTV Tahiti Nui Télévision, (consulté le )
  42. Rédaction, « Te Fare Iamanaha, une nouvelle salle d'exposition où “les œuvres vous regardent” », sur La Dépêche de Tahiti, (consulté le )
  43. Adams, Hooper et Nuku 2016, p. 57.
  44. Gunson 2014, p. 502-503.
  45. a b et c Lavondès 1996, p. 316.
  46. (en) William Ellis, Polynesian researches, during a residence of nearly six years in the South Sea Islands : including descriptions of the natural history and scenery of the Islands, with remarks on the history, mythology, traditions, government, arts, manners, and customs of the inhabitants, vol. 2, Londres, Fisher, Son, & Jackson, , 576 p. (lire en ligne), p. 220
  47. (en) Julian Harding, « A Polynesian God and the Missionaries », The World of Tribal Arts, no 4,‎ , p. 29 (ISSN 1354-2990)
  48. Adams, Hooper et Nuku 2016, p. 57-58.
  49. Adams, Hooper et Nuku 2016, p. 59.
  50. Lavondès 1996, p. 318.
  51. Gunson 2014, p. 502.
  52. Adams, Hooper et Nuku 2016, p. 16.
  53. Daniel Pardon, « A’a, dieu ou “cercueil” ? », sur Tahiti Infos, (consulté le )
  54. Cécile Baquey, « Que devient la statue du Dieu A’a de Polynésie qui a inspiré Pablo Picasso ? », sur Outre-mer la 1ère, (consulté le )
  55. Elin Claridge, « ​Le musée fantôme de Rurutu », sur Tahiti Infos, (consulté le )
  56. (en) Andrew, « Rhyme time! », Remus, British Museum, no 59,‎ , p. 17 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  57. (en) Nigel Leask, « Review: Homage to the British Museum », History Workshop Journal, Oxford University Press, no 56,‎ , p. 267-271 (JSTOR 4289874, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  58. (en) Scott Hamilton, « Gods and Museums », sur EyeContact, (consulté le )
  59. Hooper 2007, p. 148.
  60. Franck Johannès, « De Londres à Tahiti, le mystère de la statue du dieu A’a », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  61. (en) Edward Quinn, « Pablo Picasso with "Femme debout". La Californie, Cannes 1960. », sur Edward Quinn Archive, (consulté le )
  62. « Polynesian sculpture admired by Picasso and Henry Moore far older than previously thought », sur The Art Newspaper - International art news and events, (consulté le )
  63. (en-GB) « A'a from Rurutu », sur Henry Moore Foundation, (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Nicholas Thomas (trad. de l'anglais par Paulin Dardel, préf. Éric Wittersheim), Océaniens : Histoire du Pacifique à l'âge des empires [« Islanders. The Pacific in the Age of Empire »], Toulouse, Anarchasis, coll. « Essais / Histoire », (1re éd. 2010), 512 p. (ISBN 9791092011869)
  • Puoro A Tehio, Michel Brun et al. (trad. du tahitien par Michel Brun, préf. Edgar Tetahiotupa, Paroles des anciens de l'île retranscrites par Puoro a Tehio, présentées et annotées par Michel Brun), Eteroa : Mythes, légendes et traditions d'une île polynésienne, Paris, Gallimard, coll. « L'aube des peuples », , 294 p. (ISBN 9782070777082)
  • (en) John Williams, A narrative of missionary enterprises in the South Sea Islands: With remarks upon the natural history of the Islands, origin, languages, traditions, and usages of the inhabitants, Londres, J. Snow, , 590 p.

Articles[modifier | modifier le code]

  • (en) John Williams, A narrative of missionary enterprises in the South Sea Islands: With remarks upon the natural history of the Islands, origin, languages, traditions, and usages of the inhabitants, Londres, J. Snow, , 590 p.
  • (en) Niel Gunson, « Sacred Gods from Polynesia », The Journal of Pacific History, vol. 49, no 4,‎ , p. 501-507 (DOI 10.1080/00223344.2014.975912)