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Le lycée Guez de Balzac est le plus ancien établissement secondaire de l'agglomération angoumoisine. Il se situe place Beaulieu dans le centre historique d'Angoulême où son imposante architecture néo-classique en fait un élément important du patrimoine monumental de la cité.

Lycée Guez de Balzac

Description de l'image Logo Officiel du Lycée Guez de Balzac à Angoulême.png.
Histoire et statut
Administration
Académie Poitiers
Proviseur Anne-Marie Borrego
Études
Enseignants 97 professeurs (2014)
Langues allemand, anglais, chinois, espagnol, italien, russe, latin, grec ancien
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Site web http://etab.ac-poitiers.fr/lycee-guez-de-balzac/

Histoire et Architecture[modifier | modifier le code]

C'est au XVIe siècle que François Ier crée l'université d'Angoulême qui deviendra aux XVIIe et XVIIIe siècles un collège tenu par les Jésuites. À cette époque, l'école compte parmi ces élèves Jean-Louis Guez de Balzac.

Implantation et construction du bâtiment initial[modifier | modifier le code]

Entrée principale du lycée Guez de Balzac d'Angoulême
Entrée du lycée Guez de Balzac
Le lycée Guez de Balzac vu de la rue de Beaulieu

Le lycée actuel est l’héritier de l’ancien collège situé en face de l’évêché. À la fin du XVIIIe siècle, l'établissement décline et ne compte qu'entre 20 et 30 élèves en 1789. En 1799, les bâtiments de l’abbaye de Beaulieu, situés à l’extrémité du promontoire rocheux deviennent des biens nationaux et sont attribués à "l’école centrale".

Le "collège communal" du Premier Empire devient "Collège royal" en 1840. La décision est alors prise de construire un nouveau bâtiment situé à l’emplacement actuel, sur la Place Beaulieu, face au rempart. Ce bâtiment néo-classique est l’œuvre de Paul Abadie. Les bâtiments de Beaulieu sont rénovés jusqu’en 1846 sous la direction de cet architecte, l'école et ses élèves sont provisoirement transférés à l’école de la marine (site de l'actuelle gare SNCF).

Le lycée impérial[modifier | modifier le code]

L'établissement devient "lycée" puis "lycée impérial" en 1852 ; au sommet de la grande porte d'entrée figure encore l'ancienne inscription. L’école accueille plus d’élèves grâce aux agrandissements successifs. De 1863 à 1878, une nouvelle chapelle est bâtie. Le lycée est achevé dans son état actuel en 1879. Le lycée compte cinq cours intérieures : la cour d'honneur ; la cour dite "des marronniers" qui donne sur l'actuelle maison des lycéens et le CDI ; la cour de la chapelle ; la cour du gymnase ; la cour de la demi-pension.

Vue intérieure de la chapelle du lycée Guez de Balzac
Vue aérienne du Lycée Guez de balzac

Le lycée républicain[modifier | modifier le code]

Pendant la Première Guerre mondiale, l'établissement est en partie réquisitionné. Avec 167 "morts pour la France", le lycée Guez de Balzac illustre les sacrifices consentis par la nation pendant la Grande Guerre. Le lycée continue de se développer sous la IIIe République sans rien perdre de ses traditions : jusqu'aux années 30, les journées sont rythmées par les roulements du tambour ; les élèves portent une blouse noire ou grise, pour les professeurs c'est un habit strict. Ce mode de vie, bien que blâmé par certains, confère à l’école son identité et sa réputation. Les premières élèves filles apparaissent dans les années 1930. La scolarité d’une durée de sept ans, de la 6e à la Terminale, débouche sur le baccalauréat à l’issue de la classe de philosophie ou de mathématiques élémentaires. En 1962, Le lycée prend le nom de "Guez de Balzac". Des rénovations importantes sont entreprises dans les années 1970 et 1980.

Le lycée aujourd'hui[modifier | modifier le code]

Les enseignements[modifier | modifier le code]

Le lycée propose les filières générales L (langues et littérature), ES (sciences économiques et sociales) et S (sciences), la filière technologique STMG (sciences et technologies du management et de la gestion) et deux classes préparatoires littéraires aux grandes écoles. À la rentrée 2014, le lycée compte 97 professeurs et accueille 1 241 élèves : 461 élèves de seconde, 374 élèves de première, 336 élèves de terminale et 70 étudiants en CPGE. Ce lycée comporte également un internat (173 internes pour l'année scolaire 2014-2015). Le budget annuel d'un tel établissement est de l'ordre de 356 000 €.

Les structures pédagogiques du lycée en 2014 :

  • 13 classes de Seconde générale et technologique
  • 11 classes de Première générale et technologique
  • 11 classes de Terminale générale et technologique
  • 2 C.P.G.E littéraires (hypokhâgne et khâgne)

Les langues vivantes enseignées sont l'allemand, l'anglais, le chinois, l'espagnol, l'italien et le russe. Les langues anciennes grecque et latine sont aussi proposées.

En classe de seconde,un grand choix d’enseignements d’exploration est proposé : Littérature et société ; Méthodes et pratiques scientifiques (MPS) ; Sciences et laboratoire (SL) ; Sciences économiques et sociales (SES) ; Principes fondamentaux de l’économie et de la gestion (PFEG) ; Arts du son ; Patrimoine ; Langues et cultures de l’antiquité ; Langue vivante 3.

L'enseignement de la musique est très développé ("option légère" dans toutes les filières générales et "option lourde" en filière L). Une salle de musique est mise à la disposition des élèves ainsi que des instruments (piano, guitare...), des box de musique insonorisés sont aussi disponibles.

Les C.P.G.E[modifier | modifier le code]

Le lycée propose deux classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillant 70 étudiants en lettres supérieures (hypokhâgne) et première supérieure (khâgne).

Un lycée actif et convivial[modifier | modifier le code]

Outre les activités liées à l'UNSS, le lycée compte un club théâtre et une chorale. La Maison des Lycéens (MDL) accueille les élèves et propose des ateliers photographie et BD.

Chaque année, le tremplin lycéen permet aux élèves musiciens de se faire connaître. Pendant l'année scolaire 2014-2015, le lycée a accueilli le groupe vocal féminin Misses Swing ([[1]]) dans le cadre d'une résidence d'artistes proposée par la région Poitou-Charentes.

Le carnaval du lycée Guez de Balzac instauré pour remplacer le Père Cent a lieu le dernier vendredi qui précède les vacances de printemps. Les cours de l'après-midi sont alors banalisés afin qu'élèves et personnels puissent se déguiser et participer à l'élection du plus beau déguisement.

Le rayonnement du lycée[modifier | modifier le code]

Anciens élèves célèbres[modifier | modifier le code]

  • Le docteur Jean-Baptiste Bouillaud, né à Garat (à 8 kilomètres d'Angoulême ) en 1796, a été élève au collège impérial. Devenu médecin, comme son oncle Jean Bouillaud, il a fait des recherches sur les troubles du langage, et a aussi décrit le lien entre les rhumatismes articulaires et les troubles cardiaques (maladie de Bouillaud). Il est mort à Paris en 1881.
  • Armand Fallières (1841-1931) président de la IIIe République de 1906 à 1913 a fait ses études au lycée.
  • Ludovic Trarieux est né à Aubeterre en 1840 dans une famille aisée. Avocat et homme politique français, il est le fondateur et premier président de la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen. Il est aussi le père du romancier et dramaturge Gabriel Trarieux.
  • Sylvain Eugène Raynal, né le 3 mars 1867 à Bordeaux, a fait ses études au lycée avant de devenir officier dans l'armée française. Il commence la Première Guerre mondiale à la tête du 7e régiment de tirailleurs algériens, puis s'est illustré en commandant le Fort de Vaux. Il est mort le 13 janvier 1939 à Boulogne-Billancourt.
  • Jean Tharaud et Jérôme Tharaud (1874-1953), écrivains, sont nés à Saint-Junien dans la Haute-Vienne, mais ont été scolarisés au lycée d'Angoulême. En 1938, Jérôme Tharaud est élu à l’Académie française.
  • Pierre Albert-Birot, est né à Angoulême le 22 avril 1876. Poète, sculpteur, peintre, typographe et homme de théâtre, il décède à Paris le 25 juillet 1967. Il est notamment l'auteur de Grabinoulor.
  • Le résistant René Chabasse, né le 9 avril 1921 en Dordogne a grandi à Bouex puis devient élève au lycée de la place Beaulieu à Angoulême en 1939. Il est mort le 21 février 1944 à Angoulême tué par un soldat allemand.

Films tournés au Lycée[modifier | modifier le code]

La série Code Lyoko Évolution, prolongement de la série animée de France 4 et Canal J. a été tournée dans le lycée, ainsi que des téléfilms comme Changement de cap ou encore Mourir d'aimer de Josée Dayan avec Muriel Robin .

Mise en valeur du patrimoine[modifier | modifier le code]

Régulateur Archereau

Le lycée présente deux collections patrimoniales : une collection de sciences naturelles et une collection d'instruments de physique. L'association des amis du patrimoine de Guez a été fondée en octobre 2003 pour mettre en valeur et faire connaître le patrimoine architectural mais aussi scientifique du lycée Guez de Balzac.

Sources[modifier | modifier le code]

http://www.vieil-angouleme.org/nd-beaulieu/plus.html

http://etab.ac-poitiers.fr/lycee-guez-de-balzac/spip.php?article41

http://www.sudouest.fr/2012/07/21/les-heros-de-code-lyoko-a-guez-de-balzac-775486-813.php

http://www.charentelibre.fr/2012/07/26/le-coeur-du-cinema-charentais,1107147.php

http://stephanecalvet.e-monsite.com/pages/lycee-guez-de-balzac-dans-la-grande-guerre/14-18.html#v9fYrUeDWCtiOudz.99

http://wikimapia.org/5503998/fr/Lyc%C3%A9e-Guez-de-Balzac

http://www.charentelibre.fr/2014/07/09/angouleme-des-collegiens-charentais-jouent-pour-un-telefilm-de-france-3,1904567.php

http://www.sudouest.fr/2014/07/10/ca-tourne-au-lycee-1610957-813.php

Bernard Bentz ; Yvette Renaud, Les rues d'Angoulême, Angoulême, Composervices, coll., 2009 .

Bernard Willerval (directeur général), Les écoles de la République, Eclectis, coll., 1993 (ISBN 2-908975-15-7).

Francis Gires (directeur général), L'Empire de la physique, Niort, A.S.E.I.S.T.E, coll., 2007 (ISBN 2-9523415-1-6).