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Utilisateur:Interactv/Brouillon/Les chaînes oubliées du câble français

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Le câble en France[modifier | modifier le code]

Les protagonistes[modifier | modifier le code]

Publics[modifier | modifier le code]

  • Les gouvernement successifs
  • Les collectivités locales
  • France Telecom (ex DGT)
  • TDF

Privés[modifier | modifier le code]

  • Caisse des dépôts et consignation
  • Compagnie générale des eaux
  • Lyonnaise des eaux

Institutionnels[modifier | modifier le code]

  • Mission câble
  • AVICA
  • CSA

Les réseaux[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

Les 1ers réseaux expérimentaux[modifier | modifier le code]

En France dans les années 70 les premières expériences de réseaux câblés se sont souvent limitées aux "villes nouvelles" et aux zones de mauvaise réception terrestre. Le décret du 3 juillet 1972 ouvre la possibilité de dérogation au monopole public de radiodiffusion en matière de télédistribution et instaure une société française de télédistribution[1] chargée de piloter les expériences[2].

La circulaire du 21 mai 1973 du 1er ministre de l'époque, Pierre Messmer, autorise la construction et l'exploitation sur le territoire de 10 villes, de réseaux de télédistribution dont la programmation pourrait comporter des programmes privés. Ces 10 villes sont : Chamonix, Cergy-Pontoise, Créteil, Evry, Grenoble, Marne la Vallée, Metz, Nice, Rennes et St Quentin en Yvelines. (Le code d'urbanisme des villes nouvelles interdisait la pose d'antennes "râteaux", d'où leur présence massive dans cette liste).

Valéry Giscard d'Estaing est élu président de la république et après 3 ans d'expériences, interromp le "plan Messmer" en 1976[3]. "La télédistribution n'est pas un moyen prioritaire" déclarait-il alors.

En 1978 du côté des PTT, la Direction Générale des Télécommunications (DGT), dirigée depuis octobre 1974 par Gérard Théry, mène avec succès l'important programme de développement du téléphone français et, avec le Centre Commun d'Etudes de Télévision et Télécommunications (CCETT), lance un programme qui comprend entre autres une expérience de réseau en fibre optique permettant la visiophonie. En compétition avec Annecy pour accueillir cette expérience, en 1979 c'est Biarritz qui est choisie.

Après de très lourds travaux de génie civil et un chantier rendu complexe par la technologie naissante de la fibre optique, le réseaux expérimental en fibre optique à large bande de Biarritz sera inauguré en 1984. 14 chaînes de télévision, la visiophonie et de la VoD[4] (déjà le choix entre 950 titres) sont au menu pour les 1500 premiers abonnés[5]. L'expérience prendra fin en 1991 avec l'arrêt des nouveaux services (visiophonie et VoD), seul le service télévision continuera d'être exploité commercialement.

Le plan câble[modifier | modifier le code]

Conformément aux orientations du IXe plan, le gouvernement de Pierre Mauroy a décidé au cours du conseil des ministres du 3 novembre 1982[6], sur proposition du ministre des PTT, Louis Mexandeau, du lancement d'un programme d'équipement du pays en réseaux câblés de télécommunications. Ce "Plan Câble" comme l'appelleront les médias a pour objectif 1,4 millions de prises commandées et raccordées pour 1985 et 7 millions des prises commandées et raccordées soit 4.5 millions de ménages effectivement raccordés et payant un abonnement pour 1992.

Ce plan reposait sur une grande ambition, la constitution de réseaux interactifs, compatibles entre eux, réalisant un véritable maillage de la France, permettant outre la télédistribution, l'apport d'autres services (téléalarme, télématique, visiophone, téléconférence...) et devant initialement servir de support au Réseau Numérique à Intégration de Services (RNIS) qui transitera finalement sur la paire de cuivre du téléphone sous l'appellation commerciale Numéris à partir de 1989.

L'initiative était laissée aux collectivités locales, la maitrise d'œuvre et d'ouvrage complète du réseau était assuré par la Direction Générale des Télécommunications (PTT) a qui il appartenait et la tête de réseau était prise en charge par TDF. L'exploitation était confiée à des sociétés d'économie mixte locales (SLEC - Société Locale d'Exploitation Commerciale, puis, Société Locale d'Exploitation du Câble) et comprenait systématiquement la création d'un canal local.

Les réseaux de la nouvelle donne[modifier | modifier le code]

En 1986 le plan câble peine à atteindre les objectifs fixés (+1 500 000 de prises prévues, 200 000 prises construites) avec la construction des 52 réseaux planifiés assurée exclusivement par la Direction Générale des Télécommunications (future France Télécom). A la faveur du changement de gouvernement de mars 1986, les acteurs privés qui étaient jusque là cantonnés à la seule exploitation des réseaux en association avec les collectivités locales sont autorisés à investir dans les infrastructures à partir de septembre 1986. Les réseaux construits par ces nouveaux acteurs après cette date sont dits de "nouvelle donne"[7].

Trois grands groupes privés déjà présent dans les sociétés d'exploitation vont massivement investir le secteur de l'infrastructure, la Caisse des Dépôts et Consignations via sa filiale Communication et Développement (ComDev) qui exploitera ses réseaux sous la marque Citévision, la Société Lyonnaise des Eaux via sa filiale Lyonnaise Communication (LC) qui exploitera la marque TV Câble et la Compagnie Générale des Eaux via sa filiale la Compagnie Générale de Vidéocommunication (CGV) qui exploitera la marque TéléServices et avec Videotron la marque Région Câble. A leurs cotés, les trois entités publiques que sont France Télécom (FT). qui exploitera la marque France Télécom Câble (FTC) et, avec une implication moindre, Electricité de France (EDF) et Télédiffusion de France (TDF).

Début 1989, il faut rentabiliser les investissements et devant le peu de succès des offres (largement soumises au conditions d'exploitation fixée par les contrats liants la DGT et les SLEC), France Télécom revoit certaines de ses pratiques et accorde désormais des rabais au gestionnaires de logements collectifs, accepte, contre le versement d'avances remboursables par les SLEC, d'étendre les réseaux du plan câble au delà des 15 canaux généralement prévus pour les rendre plus attractifs, la création de différents étages d'abonnement[8][9] ou la baisse de la redevance mensuelle que lui versent les opérateurs[10].

Les réseaux par ordre d'apparition[modifier | modifier le code]

Paris en 1986; Rennes, Nice et Montpellier en 1987; Grenoble, Lyon et Marseille en 1988; Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, St Etienne, Toulon et Reims en 1989; Lille en 1990[11]

ANNEES VILLE INAUGURATION CONSTRUCTION EXPLOITANT FILIALE
1985 Cergy-Pontoise 23 décembre 1985 DGT CGE Cergy TV
1986 Paris DGT LDE Paris TV Câble
1987 Montpellier DGT CGE ?
1987 Nice DGT CGE TéléServices
1987 Rennes DGT CDC Rennes Citévision
1988 Marseille DGT CDC Marseille Citévision
1988 Lyon DGT CGE Télé Réseau
1988 Grenoble DGT
1989 Bordeaux CDC CGE Bordeaux Télé Câble
1989 Toulouse
1989 Clermont-Ferrand Com/Dev CDC Clérmont Citévision
1989 Strasbourg Décembre 1989 (8/10/1990?[12]) Com/Dev CDC Strasbourg Citévision
???? Tours
Angers
Brest
Villeurbanne
Roubaix
Versaille
Hérouville-Saint-Clair Com/Dev CDC
Liévin Com/Dev CDC
Annecy Com/Dev CDC
Besançon Com/Dev CDC
Orleans Com/Dev CDC
Le Mans Com/Dev CDC

Sources [13]

Les programmes[modifier | modifier le code]

Les expériences interactives[modifier | modifier le code]

  • Educâble[14] (Novembre 1987)
  • Canal 28

Les chaînes locales[modifier | modifier le code]

Le plan câble de 1982 s'appuyait largement sur la création systématique d'un canal local. Les opérateurs privés promettaient la plupart du temps de prendre à leur charge la création de ces chaînes locales. Elles se voulaient ambitieuses, des sortes de mini-généralistes, avec souvent des films, séries et des journaux fabriqués par une, couteuse, rédaction.

Les chaînes étrangères déportées[modifier | modifier le code]

Le 21 décembre 1985, jour de l'inauguration du premier réseau du plan câble à Cergy-Pontoise, la France ne compte que 4 chaînes terrestres (TF1, A2, FR3 et Canal+) et TV5, programme francophone par satellite, Canal J naitra deux jours plus tard. Les réseaux sortent de terre et la DGT qui est encore à cette époque très impliqué dans le câble via le plan gouvernemental met rapidement en place une boucle empruntant le réseau de faisceaux hertziens de la DTRN qui faisait le tour de la France et "embarquait" au passage les chaînes hertziennes étrangères reçues par débordement, appelées "chaînes déportées", pour les redistribuer dans les autres villes desservies. Ainsi montaient dans ce "bus" BBC1 à Boulogne, RTL et la ZDF dans le Nord-Est, RAI1 et TMC dans le Sud-Est et TVE1 dans le Sud-Ouest. Cette boucle qui transportait les versions domestiques des chaînes des nos voisins alimentait en programmes nouveaux les premiers réseaux de vidéocommunications du plan câble construit par la DGT. Elles ont été ensuite remplacées par des versions destinées spécifiquement à l'export reçues par satellite, ne contenant que des programmes dont les droits étaient détenus à l'international par ces chaînes étrangères.

Les chaînes par satellite[modifier | modifier le code]

Dès l'ouverture du premier réseau du plan câble le 21 décembre 1985 à Cergy-Pontoise, deux chaînes captées par satellite (TV5 et Sky channel) étaient présente dans le plan de service, d'autres s'ajouteront très vite.

  • TV5 rassemble à ses début, le 2 janvier 1984, les programmes de 5 chaînes publiques francophones: TF1, A2, FR3, RTBF et TSR.
  • Sky Channel a débuté ses émissions le régulières le 26 avril 1982 sous le nom de Satellite Télévision.
  • Super Channel (30 janvier 1987 en remplacement de Music Box).
  • TV Sport, la version française de la chaîne pan-européenne ScreenSports, fut lancé en février 1988[16] sur le satellite Intelsat V, avant d'être diffusée sur Astra1A. Elle fut la première chaîne sportive francophone en Europe. A son lancement elle était opérée par la Générale d'Image (CGE) et W.H. Smith, rapidement rejoint par Com/Dev (CDC). En mai 1991, suite à l'arrivée de TF1 dans le capital d'Eurosport, Canal+ et la Générale d'Image (CGE) rachète les part de W.H.Smith pour devenir opérateur de Screensport/SportNet/SportKanal/TVsport aux coté de la chaîne américaine ABC[17].
  • La Sept
  • Eurosport, dont la création par l'UER et Sky fut annoncé en décembre 1987[18] et les contours précisés en juin 1988[19] devait émettre neuf heures de programmes sportifs par jour ceux-ci étant mal mis en valeur et trop peu exploité par les adhérents de l'Eurovision. Elle débuta ses émissions en février 1989 sur Astra1A dans le cadre du bouquet Sky aux cotés de Sky Channel, Sky News et Sky Movies[20]. Elle fut diffusée en français sur le câble à partir du 15 octobre 1991[21].
  • Euronews a débuté ses émissions le 1er janvier 1993. Le projet repose sur le même constat que celui qui a mené à la création d'Eurosport: le volume d'images disponible dans la bourse d'échange de l'UER excède largement les besoins des télévisions adhérentes. Un groupe de travail est mis sur pied le 20 juillet 1989 et en février 1990 le projet est baptisé Euronews et repose sur la " remise en forme " des images d'actualité transitant par l'Eurovision ainsi que des magazines directement fournis par les télévisions partenaires. La chaîne envisage dès son lancement prévu en 1991 de diffuser en cinq langues[22]. Le projet sera abandonné par les anglais (création de BBC world) et les allemands (qui créent Deutsche Welle). La société Euronews Editorial SA a été créée à Lyon le 9 juin 1992 et Euronews Opérations SA a vu le jour le 9 juillet 1992[23].

Les chaînes françaises de complément[modifier | modifier le code]

  • Canal J fut la première chaîne française thématique destinée à la jeunesse, créée le 23 décembre 1985 par le groupe Hachette. Le 22 octobre 1987 elle annonce l'entrée des câblo-opérateurs dans son capital et diffuse un communiqué indiquant qu'à partir du 1er janvier 1988 elle sera exploité par une société composée de Com/Dev (CDC) 40%, Europe1 Communication (Hachette) 34%, Lyonnaise Communication (LDE) 16% et Générale d'Image (CGE) 10%[24] .
  • France Supervision est une chaîne de télévision française qui a débuté en 1991 sous le nom Antenne2 16/9. Elle était diffusée en D2mac/Clair sur le système de satellites de télédiffusion directe TDF1/2 à 19° Ouest (canal 17 via TDF2 puis canal 13 via TDF1 à partir du 25 mars 1991[25]). A partir de mai 1992, à l'occasion de Roland Garros, la chaîne occupe un canal complet sur le câble. En janvier 1993 la chaîne est également diffusée en D2mac/clair sur Telecom 2A à 3° Ouest, en avril 1993 elle est baptisée France Supervision, en juin 1993 elle quitte TDF1/2 à 19° Ouest[26].
  • Série Club a été lancée le 8 mars 1993 par M6 sur le canal laissé vacant sur les réseau TV Câble (Lyonnaise Communication) par TV Sport, après sa fusion avec Eurosport[27].

Les chaînes des cablo-opérateurs[modifier | modifier le code]

Les travaux d'infrastructures progressent et les réseaux ouvrent les un après les autres. Mais les chaînes étrangères ne suffisent pas à séduire les prospects. Après avoir sonder les clients potentiels, les opérateurs décident de lancer des chaînes thématiques, seules à même de provoquer des abonnements. C'est ainsi qu'entre 1988 et 1990, SINEDI (ComDev) créé Canal Infos et Bravo à destination exclusive des réseaux Citévision, la Générale d'images (CGV) lance Ciné-Cinéma/Ciné-Spectacle, C'était hier et Humour uniquement sur ses réseaux TéléServices et RégionCâble; et enfin Lyonnaise Communication lance Ciné-Folies et Paris Première à destination des réseaux dont elle a la concession sous la marque TV Câble[28]. Ces chaînes à faibles budgets ne diffusent pour la plupart qu'aux heures de grande écoute voire partage leur canal avec une autre chaîne.

Le "Yalta" du câble[modifier | modifier le code]

Voulue de longue date par André Rousselet, en mars 1990 la Compagnie Générale des Eaux et de la Caisse des Dépôts et Consignations scellent une association avec Canal+ qui débouche sur une prise de participations croisées des trois groupes dans leur chaînes et éditeurs respectifs (Planète câble et CinéCinéma principalement)[29]. En réponse, Lyonnaise Communication annonça en juin 1990 la création d'une nouvelle chaîne de cinéma payante (40FF/mois) , baptisée Etoiles[30], diffusant 24h/24 et reposant sur la multidiffusion d'une dizaine de films chaque jour, dont un inédit.[31]

L'alliance dans les programmes se concrétise, à trois pour commencer (CGE, CDC, Canal+) le 13 novembre 1990 avec l'annonce du renforcement en janvier 1991 de CinéCinémas (au pluriel désormais) rejoint par une petite sœur dédiée au noir & blanc, CinéCinéfil et du lancement de Canal Jimmy[32]. La Lyonnaise des Eaux annonce un mois plus tard rejoindre cette alliance. Par le biais des participations croisées, Canal+ entre au capital de Paris Première, tandis que Ciné Folies sera purement et simplement arrêtée et remplacée par CinéCinémas et CinéCinéfil[33]

Les trois plus gros opérateurs

La création de Canal Satellite[modifier | modifier le code]

Canalsatellite commence ses émissions le 14 novembre 1992, avec un bouquet de sept chaînes thématiques payantes issues du câble et diffusée en Secam et cryptées en Nagravision: Canal J, Canal Jimmy, Eurosport, MCM, Ciné Cinémas, Ciné Cinéfil et Planète. Canal+, Ciné Cinémas et Ciné Cinéfil sont dupliquées en D2mac/Eurocrypt. Diffusé dès sa création à partir du satellite Télécom 2A le bouquet accueille Paris Première (Secam/Nagra) en septembre 1993 et revendique 80000 abonnés pour son premier anniversaire[34]. Créé sous l'impulsion de Canal+, partenaire des câblo-opérateurs, pour rentabiliser les couteuses chaîne du câble français sur un nouveau vecteur et augmenter leur couverture, Canal Satellite voit le groupe Chargeurs entrer dans son capital à hauteur de 20% en février 1993.

Les projets non aboutis (câble & satellite)[modifier | modifier le code]

  • TV Mondes (décembre 1988 - avril 1989)
  • Métropole TV[35] (Paris Première fut la 1ère chaîne éditée, puis Métropole TV servira de structure pour le lancement de M6)
  • Canal plus famille
  • Sport 2/3. Le projet a été définitivement abandonné suite aux défaillances rencontrés par le système de diffusion (Tube à Ondes Progressives) des satellites de télédiffusion directe TDF1/2.[36]
  • Canal Enfant
  • Etoiles
  • Canal Inter
  • Télé Shopping câble[37]

Promotion[modifier | modifier le code]

Chaines[modifier | modifier le code]

  • TV Guide

Rencontres[modifier | modifier le code]

  • Télécâble 83 (Marne la Vallée)[38]
  • Mediaville 88 (Vidéothèque de Paris) [39][40]
  • Mediaville 89
  • Mediaville 90
  • Mediaville 91

Publications[modifier | modifier le code]

  • La lettre TV câble (Mission câble)
  • Câble télévisions[41] (Télérama)

Campagnes publicitaires[modifier | modifier le code]

Le satellite en France[modifier | modifier le code]

dzqsd

Le coeur du problème[modifier | modifier le code]

En Novembre 1990 le sénat français dresse un état des lieu des programmes français conçus spécifiquement pour le câble, il convient d'y ajouter les francophones RTL TV, TMC et TV5 disponibles la plupart du temps dans les mêmes offres et de rappeler au lecteur qu'il n'existe alors aucun bouquet satellite payant, ce sont les seules chaînes françaises de complément à l'offre hertzienne de 6 chaînes dont 5 gratuites.

Dix chaînes françaises réservées aux réseaux câblés sont distribuées sur la plupart des sites en exploitation :
Bravo, C'était hier, Ciné-Cinéma ou Ciné spectacle, Ciné-Folies, Canal Infos, Canal J, Humour, Planète, TV Sport, Paris Première.[42]

Ce sont là, historiquement, les 10 premières chaînes thématiques françaises. Seules trois de ces pionnières existent encore en 2024 (Canal J, Planète et Paris Première), deux chaînes disparues ont eu le temps d'être largement documentées et archivée (Ciné-Cinémas et TV Sport) et enfin les cinq dernières ont simplement été comme "effacées des tablettes" : Bravo, C'était hier, Ciné-Folies, Canal Infos et Humour, on pourrait ajouter Canal Bis, TV Mondes et CinéSpectacles à cette liste mais elles ont une importance moindre et peut-être pourrait-on les traiter dans une section à part.

Elles ont vécu entre 1 et 4 ans et les plus endurantes ont acquit un bassin d'audience d'un demi million de téléspectateurs en étant diffusées sur les 3 réseaux les plus étendus, mais pour wikipedia elles n'existent pas et n'ont d'ailleurs jamais existé, ce qui peut par ailleurs entrainer des erreurs sur d'autres pages de l'encyclopédie.

Comme sur la page Ciné+ qui indique "Le 7 janvier 1991, Canal+ lance sur le câble une chaîne cinéma, nommée CinéCinémas " or Ciné-Cinéma a été lancé le 24 octobre 1988 par la Générale d'images sur les réseaux de Nice et de St André, seuls à même d'adresser le programme au seuls abonnés payant un supplément pour le recevoir (chaîne "premium"). Les autres réseaux de l'opérateur diffusaient dans leurs offres de base une version allégée baptisée Ciné-Spectacle, à la programmation adaptée à son statut de chaine "basique", excluant la majorité des films pour respecter la convention de chaîne cryptée signée avec la CNCL, l'autorité de régulation de l'époque.

Plus généralement, ces chaînes ont servi de laboratoires, explorant différentes thématiques et ont permis d'orienter les futurs choix de leurs actionnaires. Ceux-ci ont choisi de s'associer puisqu'ils ne se concurrençaient pas, par le jeux de participations croisées dans les structures existantes ou la création de nouvelles chaînes aux concepts plus aboutis.

La proposition[modifier | modifier le code]

Je propose que les cinq chaînes principales que sont Canal Infos, Bravo, C'était Hier, Ciné Folies et Humour disposent chacune de leur page. Mais que celles au passé moins fourni (Canal Bis, TV Mondes, Canal Inter, CinéSpectacles) soient regroupées au sein d'une même rubrique.

  1. Le Monde, « La télédistribution régentée par les préfets » Accès limité,
  2. Hervé Michel et Anne-Laure Angoulvent, Les télévisions en Europe, Presses universitaires de France, , 127 p. (ISBN 978-2-13-046712-0), p. 80
  3. Le Monde, « Les décrets sur la télédistribution Une porte se ferme » Accès limité,
  4. Le Monde, « Biarritz et Lille préparent l'audiovisuel de l'avenir » Accès limité,
  5. Claude Latreille, Quand Biarritz inventait internet, ATLANTICA, (ISBN 978-2-758-80527-4)
  6. Le Monde, « Lancement d'un programme d'équipement en réseaux câblés de télécommunication » Accès limité,
  7. Le Monde, « Les difficultés de la télévision par câble Baisser les tarifs ou augmenter les programmes? » Accès limité,
  8. Le Monde, « Les réseaux câblés privés progressent plus rapidement que ceux de France Telecom »,
  9. Le Monde, « Renforcement dans le câble et réorganisation de son secteur communication La Caisse des dépôts en quête de nouvelles alliances »,
  10. Le Monde, « Développement du partenariat et baisse des tarifs Un coup d'accélérateur pour la télévision par câble » Accès limité,
  11. Cabinet JLM Conseil Pour l’ART, « L’économie du câble en France : contexte, marché et perspectives » [PDF],
  12. Le Monde, « Réseau câblé pour Strasbourg et le Parlement européen. »,
  13. Le Monde, « Avant les municipales Le câble, partout ! » Accès limité,
  14. Le Monde, « Montpellier lance Educâble » Accès limité,
  15. Le Monde, « TV10 Angers »,
  16. Le Monde, « Les opérateurs du câble sont contraints à lancer de nouvelles chaines » Accès limité,
  17. Le Monde, « En rachetant les activités audiovisuelles de W H Smith Canal Plus et ABC ripostent à l'offensive de TF 1 sur le sport » Accès limité,
  18. Le Monde, « L'UER envisage une chaine sportive européenne. » Accès limité,
  19. Le Monde, « Seize télévisions européennes s'associent avec M. Murdoch La guerre des chaines sportives » Accès limité,
  20. Le Monde, « L'offensive britannique dans l'audiovisuel européen » Accès limité,
  21. Le Monde, « Eurosport bientôt diffusée en français. » Accès limité,
  22. Le Monde, « Euronews concurrente de CNN Sept télévisions européennes préparent le lancement d'une chaîne d'information » Accès limité, sur 22 mars 1990
  23. Le Monde, « EURONEWS, LA CHAINE EUROPEENNE D'INFORMATION CONTINUE Un envol difficile » Accès limité,
  24. Le Monde, « Ouverture du capital de CanalJ » Accès limité,
  25. Les Echos, « Antenne 2 change de canal sur TDF1/TDF2 »,
  26. Le Monde, « France Supervision prend le large » Accès limité,
  27. Le Monde, « La concurrence entre chaînes thématiques La cinquième bataille du câble » Accès limité,
  28. Le monde, « L'avenir de la télévision par câble en débat à Médiaville 88 Etat et investisseurs privés cherchent les moyens de sortir du marasme » Accès limité,
  29. Le Monde, « Alliance entre Canal Plus, la Générale des eaux et la Caisse des dépôts Trois grands groupes vont s'unir pour renforcer la télévision par câble » Accès limité,
  30. Lyonnaise communications, « Logo d' "Etoiles" », sur INPI.fr,
  31. Le Monde, « Le lancement d'" Etoiles " par la Lyonnaise des eaux La bataille des chaînes payantes sur le câble » Accès limité,
  32. Le Monde, « Lancement de Canal Jimmy et d'un double programme de cinéma Câble : plus d'argent moins de chaînes » Accès limité,
  33. Le Monde, « Pour enrichir son offre de programmes Lyonnaise Communications rallie la grande alliance du câble » Accès limité,
  34. Le Monde, « PREMIER ANNIVERSAIRE Canalsatellite : bouquet sur orbite » Accès limité,
  35. Le Monde, « La Lyonnaise des eaux envisage la création d'un réseau de chaînes régionales »,
  36. Les Echos, « Antenne 2 change de canal sur TDF1/TDF2 »,
  37. Le Monde, « Câble Nouvelle expérience de télé-achat » Accès limité,
  38. Le Monde, « Le nouveau " Monsieur câbles " devra faire dialoguer l'État et les collectivités locales » Accès limité,
  39. Le Monde, « L'avenir de la télévision par câble en débat à Médiaville 88 » Accès limité,
  40. Le Monde, « Médiaville 88 Les élus veulent élargir l'accès à la télévision par câble » Accès limité,
  41. Le Monde, « Un magazine pour les programmes du câble » Accès limité,
  42. Roger Chinaud, « Rapport général fait au nom de la commission des finances Par M. Roger CHINAUD - ТОМE III - Annexe n°6 - Fascicule 1 : L'audiovisuel . Page 344 » [PDF], sur https://www.senat.fr/