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Utilisateur:Interactv/Brouillon/Histoire du câble et du satellite en France

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La TV terrestre en France (hertzien)[modifier | modifier le code]

Analogique[modifier | modifier le code]

Noir & Blanc[modifier | modifier le code]

Réseau 1[modifier | modifier le code]

Couleur[modifier | modifier le code]

Réseau 1[modifier | modifier le code]

Réseau 2[modifier | modifier le code]

Réseau 3[modifier | modifier le code]

Réseau 4[modifier | modifier le code]

Génèse[modifier | modifier le code]

En 1974 la colorisation de la 1ere chaîne de l'ORTF, diffusée en 819 lignes, noir et blanc, VHF, norme E, devient une priorité et début 1975 le conseil d'administration de TDF décide de consacrer "une première tranche de crédits à la coloration par "duplication" du premier réseau de télévision" (TF1). Cette décision supprime la possibilité de lancer une quatrième chaîne pour de nombreuses années puisque techniquement il a été choisi d'utiliser le quatrième et dernier réseau qui avait été attribué à la France[1] lors de la CAMR de Stockholm en 1955 ( 4 réseaux nationaux, 1 VHF et 3 UHF).

En 1980 la colorisation du réseau de TF1 avance à grand pas et TDF a déjà discrètement et progressivement mis a niveau les émetteurs VHF de l'ancien réseau noir et blanc pour qu'ils puissent émettre en couleur au fur et à mesure de leurs extinctions. C'est ce que découvre Jean Frydman, déjà à l'origine du projet Canal10 en 1970[2], alors qu'il est en contact avec TDF depuis le milieu des années 70 pour acheter du temps d'antenne aux 3 chaînes publiques, temps qu'elles occupent une grande partie de la journée avec la mire[3] au mieux assortie de quelques services de télétexte Antiope. Monsieur Frydman est associé à Havas, Hachette et à la Société Générale dans la société TVCS (Télévision Communication Services) [4]qui souhaiterait vendre ce temps d'antenne à des entreprises désireuses de communiquer avec leurs agences, filiales ou succursales sur tout le territoire en cryptant leurs émissions pour les rendre disponible au seul public visé[5].

Mai 1981 la gauche arrive au pouvoir et avec elle s'envolent les espoirs de Jean Friedmann, ami de Valery Giscard d'Estaing président sortant et candidat vaincu, de faire affaire avec les instances publiques qui ont toujours le monopole de la télédiffusion. Le projet TVCS est abandonné et le dossier prend la poussière dans les tiroir d'Havas.

Canal Plus[modifier | modifier le code]

L'émetteur VHF bande III de la Tour Eiffel, qui est le dernier à encore assurer la diffusion en Norme E, 819 ligne noir et blanc, de TF1 s'arrête le 19 juillet 1983.[6]

Canal Plus procède à ses premiers essais technique le 1er mars 1984[7], la diffusion couleur en VHF s'effectue sur le canal 6H depuis l'émetteur de la tour Eiffel. La chaîne émet alors entre 14h et 18h une mire et quelques programmes en clair.

Génèse des 5e, 6e et 7e réseaux[modifier | modifier le code]

20 mai 1985 : Remise du rapport Bredin[8] qui conclus à la faisabilité de deux réseaux "multivilles" dit "nationaux" pouvant toucher 22 millions d'habitants métropolitains par voie terrestre (5e et 6e réseaux), complétés par l'attribution à chacune de ces deux chaînes d'un canal sur le satellite TDF1 "disponible en octobre 1986" pour leur assurer une couverture complète du territoire. Il préconise également, dans la trentaine de villes ou cela est possible, la création de "télévisions de proximités". Les options envisagées vont de leur présence sur un plein canal (~30 sites du 7e réseau) au partage d'une des deux fréquences "multiville nationale" (entre 9h et 19h30)[9] .

Réseau 5[modifier | modifier le code]

La Cinq[modifier | modifier le code]

Le 7 août 1985 Silvio Berlusconi déclare dans Le Monde " Je souhaite venir travailler en France "[10]

Télé Emploi[modifier | modifier le code]
Arte[modifier | modifier le code]
La Cinquième/France5[modifier | modifier le code]

Réseau 6[modifier | modifier le code]

TV6[modifier | modifier le code]
M6[modifier | modifier le code]

Réseau 7[modifier | modifier le code]

Chaînes locales[modifier | modifier le code]
Chaîne Ville Dpt Site d'émission Canal Pol PAR kW
7L Montpellier 34 Cité des tritons 34 H 0.1
Angers 7 Angers 49 Rochefort sur Loire 58 H 15
Bip TV Issoudun 36 Lazenay, le Chagnat 52 H 7.5

Source: TVignaud[11]

Canal J[modifier | modifier le code]
TMC[modifier | modifier le code]

Numérique (TNT)[modifier | modifier le code]

Les réfléxions de France Télévisions en 1999[12]

Le câble en France[modifier | modifier le code]

Les protagonistes[modifier | modifier le code]

Publics[modifier | modifier le code]

  • Les gouvernement successifs
  • Les collectivités locales
  • France Telecom - ex Direction Générale des Télécommunications (DGT)
  • Télédiffusion de France (TDF)
  • Caisse des Dépôts et Consignation (CDC)
  • Electricité De France (EDF)

Privés[modifier | modifier le code]

  • Compagnie Générale des Eaux (CGE)
  • Lyonnaise Des Eaux (LDE)

Institutionnels[modifier | modifier le code]

  • Mission câble
  • AVICA
  • CSA

Les réseaux[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

Les 1ers réseaux expérimentaux[modifier | modifier le code]

En France dans les années 70 les premières expériences de réseaux câblés se sont souvent limitées aux "villes nouvelles" et aux zones de mauvaise réception terrestre. Le décret du 3 juillet 1972 ouvre la possibilité de dérogation au monopole public de radiodiffusion en matière de télédistribution et instaure une société française de télédistribution[13] chargée de piloter les expériences[14].

La circulaire du 21 mai 1973 du 1er ministre de l'époque, Pierre Messmer, autorise la construction et l'exploitation sur le territoire de 10 villes, de réseaux de télédistribution dont la programmation pourrait comporter des programmes privés. Ces 10 villes sont : Chamonix, Cergy-Pontoise, Créteil, Evry, Grenoble, Marne la Vallée, Metz, Nice, Rennes et St Quentin en Yvelines. (Le code d'urbanisme des villes nouvelles interdisait la pose d'antennes "râteaux", d'où leur présence massive dans cette liste).

Valéry Giscard d'Estaing est élu président de la république et après 3 ans d'expériences, interromp le "plan Messmer" en 1976[15]. "La télédistribution n'est pas un moyen prioritaire" déclarait-il alors.

En 1978 du côté des PTT, la Direction Générale des Télécommunications (DGT), dirigée depuis octobre 1974 par Gérard Théry, mène avec succès l'important programme de développement du téléphone français et, avec le Centre Commun d'Etudes de Télévision et Télécommunications (CCETT), lance un programme qui comprend entre autres une expérience de réseau en fibre optique permettant la visiophonie. En compétition avec Annecy pour accueillir cette expérience, en 1979 c'est Biarritz qui est choisie.

Après deux ans de très lourds travaux de génie civil et un chantier rendu complexe par la technologie naissante de la fibre optique[16], le réseaux expérimental en fibre optique à large bande de Biarritz sera inauguré en 1984. 14 chaînes de télévision, une chaîne locale (Biarritz Télé Câble), la visiophonie et de la VoD[17] (déjà le choix entre 950 titres) sont au menu pour les 1500 premiers abonnés[18]. L'expérience prendra fin en 1991 avec l'arrêt des nouveaux services (visiophonie et VoD), seul le service télévision continuera d'être exploité commercialement.

En 1982 on dénombrait en France 70 réseaux de plus de 700 prises (9 de plus de 5000 abonnés) pour un total de 157 000 abonnés.

Les réseaux du plan câble[modifier | modifier le code]

Conformément aux orientations du IXe plan, le gouvernement de Pierre Mauroy a décidé au cours du conseil des ministres du 3 novembre 1982[19], sur proposition du ministre des PTT, Louis Mexandeau, du lancement d'un programme d'équipement du pays en réseaux câblés de télécommunications. Ce "Plan Câble" comme l'appelleront les médias a pour objectif 1,4 millions de prises commandées et raccordées pour 1985 et 7 millions des prises commandées et raccordées soit 4.5 millions de ménages effectivement raccordés et payant un abonnement pour 1992.

Ce plan reposait sur une grande ambition, la constitution de réseaux interactifs, compatibles entre eux, réalisant un véritable maillage de la France, permettant outre la télédistribution, l'apport d'autres services (téléalarme, télématique, visiophone, téléconférence...) et devant initialement servir de support au Réseau Numérique à Intégration de Services (RNIS) qui transitera finalement sur la paire de cuivre du téléphone sous l'appellation commerciale Numéris à partir de 1989.

L'initiative était laissée aux collectivités locales, la maitrise d'œuvre et d'ouvrage complète du réseau était assuré par la Direction Générale des Télécommunications (PTT) a qui il appartenait et la tête de réseau était prise en charge par TDF. L'exploitation était confiée à des sociétés d'économie mixte locales (SLEC - Société Locale d'Exploitation Commerciale, puis, Société Locale d'Exploitation du Câble) et comprenait systématiquement la création d'un canal local.

Un total de 52 conventions seront signées par la DGT avec la plupart des grandes agglomérations.

Les réseaux de la nouvelle donne[modifier | modifier le code]

En 1986 le plan câble peine à atteindre les objectifs fixés (+1 500 000 de prises prévues, 200 000 prises construites) avec la construction des 52 réseaux planifiés assurée exclusivement par la Direction Générale des Télécommunications (future France Télécom). A la faveur du changement de gouvernement de mars 1986, les acteurs privés qui étaient jusque là cantonnés à la seule exploitation des réseaux en association avec les collectivités locales sont autorisés à investir dans les infrastructures à partir de septembre 1986. Les réseaux construits par ces nouveaux acteurs après cette date sont dits de "nouvelle donne"[20].

Trois grands groupes privés déjà présent dans les sociétés d'exploitation vont massivement investir le secteur de l'infrastructure, la Caisse des Dépôts et Consignations via sa filiale Communication et Développement (ComDev) qui exploitera ses réseaux sous la marque Citévision, la Société Lyonnaise des Eaux via sa filiale Lyonnaise Communication (LC) qui exploitera la marque TV Câble et la Compagnie Générale des Eaux via sa filiale la Compagnie Générale de Vidéocommunication (CGV) qui exploitera la marque TéléServices et avec Videotron la marque Région Câble. A leurs cotés, les trois entités publiques que sont France Télécom (FT). qui exploitera la marque France Télécom Câble (FTC) et, avec une implication moindre, Electricité de France (EDF) et Télédiffusion de France (TDF).

Début 1989, il faut rentabiliser les investissements et devant le peu de succès des offres (largement soumises au conditions d'exploitation fixée par les contrats liants la DGT et les SLEC), France Télécom revoit certaines de ses pratiques et accorde désormais des rabais au gestionnaires de logements collectifs, accepte, contre le versement d'avances remboursables par les SLEC, d'étendre les réseaux du plan câble au delà des 15 canaux généralement prévus pour les rendre plus attractifs, la création de différents étages d'abonnement[21][22] ou la baisse de la redevance mensuelle que lui versent les opérateurs[23].

Les réseaux par ordre d'apparition[modifier | modifier le code]

Paris en 1986; Rennes, Nice et Montpellier en 1987; Grenoble, Lyon et Marseille en 1988; Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, St Etienne, Toulon et Reims en 1989; Lille en 1990[24]

ANNEES VILLE INAUGURATION TYPE CONSTRUCTION EXPLOITANT FILIALE PLAN DE SERVICE AU LANCEMENT
1985 Cergy-Pontoise 23 décembre 1985 DGT CGE Cergy TV TF1-A2-FR3-CANAL+-RTLTV-TMC-TV5-SKY-CERGYTV
1986 Paris 0G DGT LDE / CDC Paris TV Câble TF1-A2-FR3-C+-LA5-M6-RTLTV-TMC-TV5-SKY-CNN-MTV-BBC1-ZDF-RAI1-CANALJ- *PARIS PREMIERE
1987 Rennes 20 mars 1987 1G[25] DGT CDC[26] Rennes Citévision TF1-A2-FR3-C+-LA5-M6-RTLTV-TMC-TV5-SKY-ZDF-RAI1-CANALJ-*TVRENNES
1987 3S (Saint-Cloud Sèvres Suresnes) 6 mai 1987[27] DGT CGE TéléService TF1-A2-FR3-C+-LA5-M6-RTLTV-TMC-TV5-SKY-CNN-ZDF-RAI1-CANALJ - *CITE3
1987 Nice DGT CGE TéléService
1987 Montpellier DGT CGE TéléService
1987 Epinal DGT
1988 Marseille DGT CDC Marseille Citévision
1988 Lyon DGT CGE TéléService
1988 Grenoble DGT LDE ? TV Câble ?
1989 Bordeaux 1er mars 1989 DGT CDC CGE Bordeaux Télé Câble
1989 Niort 0G[28] DGT CGE TéléService
1989 Toulouse
1989 Clermont-Ferrand Com/Dev CDC Clermont Citévision
1989 Strasbourg Décembre 1989 (8/10/1990?[29]) Com/Dev CDC Strasbourg Citévision
???? Tours
Angers
Brest
Villeurbanne
Roubaix
Versaille
Hérouville-Saint-Clair Com/Dev CDC
Liévin Com/Dev CDC
Annecy Com/Dev CDC
Besançon Com/Dev CDC
Orleans Com/Dev CDC
Le Mans Com/Dev CDC

DGT: Direction Générale des Télécommunications (France Telecom) - CGV: Compagnie Générale de Videocommunication ComDev: Communication & Développement LyoCom: Lyonnaise Communication

Sources [30]

Les programmes[modifier | modifier le code]

Les expériences interactives[modifier | modifier le code]

  • Educâble[31] (Novembre 1987)
  • Canal 28
  • Multivision (30 mai 1994[32])

Les chaînes locales[modifier | modifier le code]

Le plan câble de 1982 s'appuyait largement sur la création systématique d'un canal local. Les opérateurs privés promettaient la plupart du temps de prendre à leur charge la création de ces chaînes locales. Elles se voulaient ambitieuses, des sortes de mini-généralistes, avec souvent des films, séries et des journaux fabriqués par une, couteuse, rédaction[33].

Les chaînes étrangères déportées[modifier | modifier le code]

Le 21 décembre 1985, jour de l'inauguration du premier réseau du plan câble à Cergy-Pontoise, la France ne compte que 4 chaînes terrestres (TF1, A2, FR3 et Canal+) et TV5, programme francophone par satellite, Canal J naitra deux jours plus tard. Les réseaux sortent de terre et la DGT qui est encore à cette époque très impliqué dans le câble via le plan gouvernemental met rapidement en place une boucle empruntant le réseau de faisceaux hertziens de la DTRN qui faisait le tour de la France et "embarquait" au passage les chaînes hertziennes étrangères reçues par débordement, appelées "chaînes déportées", pour les redistribuer dans les autres villes desservies. Ainsi montaient dans ce "bus" BBC1 à Boulogne, RTL et la ZDF dans le Nord-Est, RAI1 et TMC dans le Sud-Est et TVE1 dans le Sud-Ouest. Cette boucle qui transportait les versions domestiques des chaînes des nos voisins alimentait en programmes nouveaux les premiers réseaux de vidéocommunications du plan câble construit par la DGT. Elles ont été ensuite remplacées par des versions destinées spécifiquement à l'export reçues par satellite, ne contenant que des programmes dont les droits étaient détenus à l'international par ces chaînes étrangères.

Les chaînes par satellite[modifier | modifier le code]

Dès l'ouverture du premier réseau du plan câble le 21 décembre 1985 à Cergy-Pontoise, deux chaînes captées par satellite (TV5 et Sky channel) étaient présente dans le plan de service, d'autres s'ajouteront très vite.

  • Sky Channel a débuté ses émissions le régulières le 26 avril 1982 sous le nom de Satellite Télévision.
  • TV5 rassemble à ses début, le 2 janvier 1984, les programmes de 5 chaînes publiques francophones: TF1, A2, FR3, RTBF et TSR.
  • Europa TV était une chaîne culturelle pan-européenne diffusée du 5 octobre 1985 au 29 novembre 1986 par satellite sur ECS1 à 13°Est[38], câble et sur le réseau terrestre portugais (RTP2). Fruit de la coopération de la RAI (Italie), RTP (Portugal), RTE (Irlande), ARD (Allemagne de l'Ouest) et NOS (Pays-Bas) elle diffusait en anglais, allemand, néerlandais et portugais auprès de 4,5 millions de foyers en Europe[39].
  • Super Channel (30 janvier 1987 en remplacement de Music Box).
  • TV Sport, la version française de la chaîne pan-européenne ScreenSports, fut lancé en février 1988[40] sur le satellite Intelsat V, avant d'être diffusée sur Astra1A. Elle fut la première chaîne sportive francophone en Europe. A son lancement elle était opérée par la Générale d'Image (CGE) et W.H. Smith, rapidement rejoint par Com/Dev (CDC). En mai 1991, suite à l'arrivée de TF1 dans le capital d'Eurosport, Canal+ et la Générale d'Image (CGE) rachètent les part de W.H.Smith pour devenir opérateur de Screensport/SportNet/SportKanal/TVsport aux coté de la chaîne américaine ABC[41].
  • La Sept débuta ses émissions le 1er mai 1989 sur le satellite TDF1 à 19° Ouest. La chaîne est le fruit du projet Canal1 initié par Pierre Desgraupes. ...Polémique sur la diffusion en D2mac uniquement sur le réseau Paris TV Câble[42].
  • Eurosport, dont la création par l'UER et Sky fut annoncé le 2 décembre 1987[43] et les contours précisés en juin 1988[44] devait émettre neuf heures de programmes sportifs par jour ceux-ci étant mal mis en valeur et trop peu exploité par les adhérents de l'Eurovision. Le consortium Eurosport a été créé le 5 mai 1988 par 16 membres de l'UER celui-ci détenait 50%, Sky détenant les 50 autre % de Satellite Sport Services Ltd la société éditrice du programmes Eurosport. Elle débuta ses émissions le 5 février 1989 sur Astra1A en 3 langues (anglais, allemand, néerlandais) dans le cadre du bouquet Sky aux cotés de Sky Channel, Sky News et Sky Movies[45]. Sur les réseaux câblés la chaîne est fréquemment reprise en canal partagé avec Sky Channel qui bénéficie d'une bonne implantation sur le câble en Europe. Suite à la fusion entre Sky et son concurrent BSB le 10 novembre 1990, BskyB, la nouvelle entité, a annoncé le lancement d'une chaîne de sport dédiée au marché domestique Britannique (Sky Sports) et affirmé la vocation continentale d'Eurosport. Le 9 mars 1991, suite a une plainte déposée le 17 décembre 1987[46] par sa concurrente Screensport la Commission Européenne retoque les accords passés entre l'UER et Sky qui décide alors de jeter l'éponge. Eurosport cesse d'émettre le 3 mai 1991[47]. TF1 se montre très intéressée par la reprise des 50% détenus par Sky dans la société éditrice qui doit de toute façon renégocier ses contrats avec le consortium Eurosport[48]. Un accord est trouvé et la chaîne reprend ses émissions sous la houlette de TF1 sur Eutelsat 2-F1 à 13° Est le 22 mai 1991 et sur le canal 22 d'Astra 1B à 19.2° Est le 29 mai 1991[49]. Elle fut diffusée en français sur le câble à partir du 15 octobre 1991[50].
  • Euronews a débuté ses émissions le 1er janvier 1993. Le projet repose sur le même constat que celui qui a mené à la création d'Eurosport: le volume d'images disponible dans la bourse d'échange de l'UER excède largement les besoins des télévisions adhérentes. Un groupe de travail est mis sur pied le 20 juillet 1989 et en février 1990 le projet est baptisé Euronews et repose sur la " remise en forme " des images d'actualité transitant par l'Eurovision ainsi que des magazines directement fournis par les télévisions partenaires. La chaîne envisage dès son lancement prévu en 1991 de diffuser en cinq langues[51]. Le projet sera abandonné par les anglais (création de BBC world) et les allemands (qui créent Deutsche Welle). La société Euronews Editorial SA a été créée à Lyon le 9 juin 1992 et Euronews Opérations SA a vu le jour le 9 juillet 1992[52].

Les chaînes françaises de complément[modifier | modifier le code]

  • Canal J fut la première chaîne française thématique destinée à la jeunesse, créée le 23 décembre 1985 par Europe1 Communication (groupe Hachette). Les charges au démarrage de la chaîne son lourdes et après l'avoir fermement réclamé[53], le 22 octobre 1987 elle annonce l'entrée des câblo-opérateurs dans son capital et diffuse un communiqué indiquant qu'à partir du 1er janvier 1988 elle sera exploité par une société composée de Com/Dev (CDC) 40%, Europe1 Communication (Hachette) 34%, Lyonnaise Communication (LDE) 16% et Générale d'Image (CGE) 10%[54] .
  • TV Mondes était une chaîne thématique française proposant des programmes issus des cinq continents. La chaîne était opérée par La Médiathèque des Trois Mondes, structure dirigée par Dominique Sentilhes qui était "une entreprise culturelle à but non lucratif qui cherche à favoriser la diffusion en France et dans le monde de films documentaires et fictions d'Afrique, d'Asie, ou d'Amérique latine". La chaîne débuté ses émissions le 12 décembre 1988 à titre gratuit et expérimental pour une durée de trois mois sur le canal 16 du réseau TéléServices (CGE) de Montpellier, avant d'étendre sa diffusion à Marseille, Villeurbanne et Massy-Palaiseau durant le premier trimestre 1989. La grille de TV Mondes comportait 11 heures de programmes renouvelés chaque semaine, composés à 50% de fictions, 40% de documentaires et 10% de variétés, diffusés quotidiennement de 9h à 13h et de 20h30 à 23h30. Ces horaires de diffusion lui permettait d'occuper de manière complémentaire le canal local disponible sur chaque réseau construit alors, sur lequel elle comptait s'appuyer, prévoyant des "fenêtres locales" tournées chaque semaine dans une ville différente.[55] "Des dessins animés chinois, des matches de foot africains, une comédie musicale espagnole, des films tchèques, des recettes de cuisine arménienne, des magazines danois"... quelques exemples de programmes[56]
  • EuroMusique/MCM
  • France Supervision est une chaîne de télévision française qui a débuté en 1991 sous le nom Antenne2 16/9. Elle était diffusée en D2mac/Clair sur le système de satellites de télédiffusion directe TDF1/2 à 19° Ouest (canal 17 via TDF2 puis canal 13 via TDF1 à partir du 25 mars 1991[57]). A partir de mai 1992, à l'occasion de Roland Garros, la chaîne occupe un canal complet sur le câble. En janvier 1993 la chaîne est également diffusée en D2mac/clair sur Telecom 2A à 3° Ouest, en avril 1993 elle est baptisée France Supervision, en juin 1993 elle quitte TDF1/2 à 19° Ouest[58].
  • Série Club a été lancée le 8 mars 1993 par M6 sur le canal laissé vacant sur les réseau TV Câble (Lyonnaise Communication) par TV Sport, après sa fusion avec Eurosport[59].
  • LCI, annoncée le 25 août 1993, a été lancée le 24 juin 1994 par TF1 simultanément sur le câble[60] et en clair sur le satellite Telecom 2B à 5° Ouest. Elle sera cryptée et rejoindra l'offre Canal Satellite[61] le 1er février 1995[62].

La constitution d'un socle suffisant d'abonné au cable et au satellite conduit à l'explosion des projets de chaînes thématiques[63].

Les chaînes des cablo-opérateurs[modifier | modifier le code]

Les travaux d'infrastructures progressent et les réseaux ouvrent les un après les autres. Mais les chaînes étrangères ne suffisent pas à séduire les prospects. Après avoir sonder les clients potentiels, les opérateurs décident de lancer des chaînes thématiques, seules à même de provoquer des abonnements. C'est ainsi qu'entre 1988 et 1990, SINEDI (ComDev) créé Canal Infos et Bravo à destination exclusive des réseaux Citévision, la Générale d'images (CGV) lance Ciné-Cinéma/Ciné-Spectacle, C'était hier et Humour uniquement sur ses réseaux TéléServices et RégionCâble; et enfin Lyonnaise Communication lance Ciné-Folies et Paris Première à destination des réseaux dont elle a la concession sous la marque TV Câble[64]. Ces chaînes à faibles budgets ne diffusent pour la plupart qu'aux heures de grande écoute voire partage leur canal avec une autre chaîne.

Le "Yalta" du câble[modifier | modifier le code]

Voulue de longue date par André Rousselet, en mars 1990 la Compagnie Générale des Eaux et de la Caisse des Dépôts et Consignations scellent une association avec Canal+ qui débouche sur une prise de participations croisées des trois groupes dans leur chaînes et éditeurs respectifs (Planète câble et CinéCinéma principalement)[65]. En réponse, Lyonnaise Communication annonça en juin 1990 la création d'une nouvelle chaîne de cinéma payante (40FF/mois) , baptisée Etoiles[66], diffusant 24h/24 et reposant sur la multidiffusion d'une dizaine de films chaque jour, dont un inédit.[67]

L'alliance dans les programmes se concrétise, à trois pour commencer (CGE, CDC, Canal+) le 13 novembre 1990 avec l'annonce du renforcement en janvier 1991 de CinéCinémas (au pluriel désormais) rejoint par une petite sœur dédiée au noir & blanc, CinéCinéfil et du lancement de Canal Jimmy[68]. La Lyonnaise des Eaux annonce un mois plus tard rejoindre cette alliance. Par le biais des participations croisées, Canal+ entre au capital de Paris Première, tandis que Ciné Folies sera purement et simplement arrêtée et remplacée par CinéCinémas et CinéCinéfil[69]

Les trois plus gros opérateurs

Les projets non aboutis (câble & satellite)[modifier | modifier le code]

  • Métropole TV[70] (Paris Première fut la 1ère chaîne éditée, puis Métropole TV servira de structure pour le lancement de M6)
  • Sport 2/3 était un projet de chaîne publique à l'origine regroupant Antenne2 et Fr3. Le ministère des finances ayant imposé que les chaînes publiques ne soient autorisées à payer leur quote-part qu'en valorisant les droits des retransmissions qu'elles détiennent[71] elles doivent donc s'adosser à des partenaires privés. C'est finalement portée par le groupe Chargeurs SA à hauteur de 38.7%[72] appuyé par A2+FR3 à 33.4% et A2 à 20%[73] que la chaîne a été sélectionnée le 21 avril 1989 par le CSA pour occuper un des cinq canaux disponibles sur le satellite TDF1[74]. La chaîne n'émettra jamais et le projet a été définitivement abandonné suite aux défaillances rencontrés par le système de diffusion (Tube à Ondes Progressives) des satellites de télédiffusion directe TDF1/2 en février 1991.[75]
  • Canal+ famille / Canal Enfant, le projet porté par canal+ a évolué d'un canal familial à une thématique jeunesse, jusqu'à un projet d'absorption de CanalJ[76]
  • TéléFan, projet de chaine cryptée pour enfants et familles candidat à la diffusion sur un canal de TDF1, porté par TF1 avec le soutien des groupes Editions mondiales, Tapie, Suez, Worms, Kirch et Berlusconi[77].
  • Etoiles
  • ____________________
  • Canal Inter
  • Télé Shopping câble[78]
  • Ludo Canal (Matra/Hachette)
  • Télé-Plus (/Plaisance/Générale occidentale)
  • Mega (/Plaisance/Générale occidentale)[79]

Promotion[modifier | modifier le code]

Chaines[modifier | modifier le code]

  • TV Guide

Rencontres[modifier | modifier le code]

  • Télécâble 83 (Marne la Vallée)[80]
  • Mediaville 85
  • Mediaville 86 (Montpellier 4 et 5 juin 1986)[81]
  • Mediaville 87
  • Mediaville 88 (Vidéothèque de Paris) [82][83]
  • Mediaville 89
  • Mediaville 90
  • Mediaville 91 (Rennes du 28 au 30 mai 1991)[84]
  • Mediaville 92
  • Mediaville 93
  • Mediaville 94 (Marseille du 8 au 10 juin 1994)[85]
  • Mediaville 96 (Metz)[86]

Publications[modifier | modifier le code]

  • La lettre TV câble (Mission câble)
  • Câble télévisions[87] (Télérama)

Campagnes publicitaires[modifier | modifier le code]

La Mission Câble a financé une campagne nationale de publicité démarrée en décembre 1987[88].

Le satellite en France[modifier | modifier le code]

Les systèmes de satellites[modifier | modifier le code]

Intelsat[modifier | modifier le code]

Symphonie[modifier | modifier le code]

Eutelsat/ECS[modifier | modifier le code]

Telecom1[modifier | modifier le code]

Telecom2[modifier | modifier le code]

TDF1/2 (TVsat & Olympus)[modifier | modifier le code]

1977[modifier | modifier le code]

La Conférence Administrative Mondiale des Radiocommunications (CAMR-RS) qui s'est tenue à Genève en 1977 à mis au point un plan de fréquence pour la télédiffusion directe de programmes de télévision par satellite. Pour chaque pays on a ainsi déterminé une position orbitale, des canaux, une polarisation et un faisceau de couverture d'antenne. La France obtient 5 canaux (1-5-9-13-17) en polarisation circulaire droite à 19° Ouest où elle devra cohabiter avec l'Allemagne de l'Ouest, le Luxembourg, l'Autriche, la Belgique, la Suisse, les Pays-Bas et l'Italie.[89]

1979[modifier | modifier le code]

Après une étude menée par le CNES et TDF, le gouvernement décide à l'automne 1979 la réalisation d'un système national de télédiffusion par satellite.

1980[modifier | modifier le code]

29 avril 1980: Signature d'un programme de coopération avec le gouvernement Ouest allemand.

1984[modifier | modifier le code]

Septembre 1984: Les test effectués sur les tubes a ondes progressives de Thomson-CSF, pièces maîtresses chargées de l'amplification des émissions , ont fait apparaître des phénomènes de disjonctions intempestives. Un retard de huit mois est à prévoir, mais TDF annonce toujours une ouverture du service sur TDF1 au troisième trimestre 1986[90].

26 octobre 1984: Accord Franco/Luxembourgeois actant la concession de 2 canaux octroyés à la France au Luxembourg qui a confié l'exclusivité de la télédiffusion à la CLT (Compagnie Luxembourgeoise de Télévision). Celle-ci prévoit d'y exploiter 2 services sous la marque RTL, destinés respectivement aux marchés français et allemands[91].

26 décembre 1984 : Laurent Fabius, premier ministre, confirme la fabrication de TDF2 et confie une mission officielle pour la mise en oeuvre du satellite à Jacques Pomonti (INA).

1985[modifier | modifier le code]

Mai 1985: Présentation du rapport Pomonti qui prévoit la création d'une société d'exploitation du satellite destiné a éditer les 4 chaînes alors prévues. De droit privé, composée de 33,3 % de capitaux publics français environ 17 % de capitaux privés français et 50 % de capitaux privés européens[92], elle rend caduque l'accord franco-luxembourgeois du 26 Octobre 1984 octroyant 2 canaux à la CLT.

10 juillet 1985: Publication du rapport Desgraupes intitulé "Canal 1" traçant les contours d'une chaîne culturelle "européenne et haut de gamme"[93] (future lasept/arte). Il préconise déjà de commencer par une diffusion de "préfiguration" sur le réseau de FR3.[94]

31 juillet 1985: Abandon du "plan Pomonti" qui prévoyait de créer pour chacun des quatre canaux du satellite, des sociétés aux capitaux européens diversifiés, organisant les programmes de chaque chaîne[95]. La CLT retrouve un rôle central dans le projet TDF1.

En Août 1985 le plan de service est envisagé de la sorte:

  1. Canal1 (future la sept / arte)
  2. Une chaîne généraliste diffusée aussi au sol par voie hertzienne (Télé-Monte-Carlo et RTL-Télévision)
  3. la chaîne germanophone de la CLT
  4. TV5, SKY ou Super Channel, un projet du réseau de stations privées britanniques ITV : faire, à la manière de TV 5, une chaîne sur satellite, en reprenant le meilleur des programmes à destination du continent.[96]

Pour les fabricants commence à se poser la question des programmes... car avoir un vecteur de diffusion dans le ciel fin 1986 c'est bien, mais pour y diffuser quoi d'attractif ?[97]

1986[modifier | modifier le code]

11 mars 1986: La CLT est écarté par la majorité sortante (PS) au profit d'un consortium européen à cinq jours des élections législatives.[98] [99] [100] Les canaux sont attribués à la Canal1, chaîne culturelle (la sept), La Cinq et à un consortium impliquant MM. Brelusconi, Maxwell, Seydoux et Kirch pour les deux canaux restant[101] dévolus au privé mais surtout non destinés au marché français.

20 juin 1986: Une réunion interministérielle examine un projet de loi annulant les autorisations accordées au consortium de MM. Berlusconi, Seydoux, Maxwell et Kirsch[102].

Le lancement du satellite est prévu le 7 juillet 1986.

29 juillet 1986: M. Contamine, président de TDF, est missionné par le gouvernement afin de préparer la constitution d'une société de commercialisation devant prendre en charge l'achèvement et le lancement de TDF2, ainsi que l'exploitation du système opérationnel TDF1/TDF2.[103]

30 septembre 1986: Adoption de la nouvelle loi sur l'audiovisuel, dite "loi Léotard" qui annule définitivement les autorisations accordées au consortium de MM. Berlusconi, Seydoux, Maxwell et Kirsch.

1987[modifier | modifier le code]

Juillet 1987 la CNCL pré-sélectionne 4 candidats: TF1 -Canal+ - La Cinq - M6[104]

1988[modifier | modifier le code]

28 octobre 1988: Mise en orbite de TDF1 par une fusée Ariane 2 depuis le CSG de Kourou (Guyane Française)[105]. Le satellite qui dispose de 6 répéteurs (4 utiles et 2 de secours) est positionné a 19° Ouest.

1989[modifier | modifier le code]

Les candidats[modifier | modifier le code]

15 candidats ont déposé leurs dossiers au CSA avant le 20 février 1989 à Minuit:

TF1 - Antenne2 - Canal Enfant - Sport 2/3 - Euromusique - La Sept - Canal+ France - Canal+ Allemagne - M6 Musique - Telefan - Téléclub - Bellemare/Kluger TéléAchat - Cyclopolis[106] - Bouygues/Berlusconi Cinéma - Bouygues/Berlusconi News/sport[107]

TéléPousse (TF1 / Presse) Audition CSA le 28 juin 1989

Les sélectionnés[modifier | modifier le code]
Les sélectionnés[108]
La SEPT SPORT 2/3 EUROMUSIQUE CANAL+ France CANAL+ Allemagne Canal Enfants
Horaire journalier 10h30 24h 20h 20h 14h30 4h30
Cryptage Non Oui (90F) Non Oui(130/150F) Oui (65/55) Oui (170F)
Principaux actionnaires FR3 45%

Etat 25%

INA 15%

Radio France 15%

Chargeurs SA 38.7%

A2+FR3 33.4%

A2 20%

CGE 22.4%

CDC 20%

NRJ 14%

RMC 10%

Ed.Disques 24%

Havas 25%

CGE 22.4%

Bertelsmann 50%

Canal+ 50%

CEP-Larr. 20%

CGE 15%

CDC 14%

Bayard Pr. 10%

Canal+ 10%

Thème Culture Sport Musique Cinéma/Sport Cinéma/Sport Enfants
Budget 1990 (MF) 427 260 ?50 350 240 170

1990[modifier | modifier le code]

25 juillet 1990: Mise en orbite de TDF2, accompagné de DFS-Kopernikus 2 (en), par une fusée Ariane 4 depuis le CSG de Kourou (Guyane Française). Le satellite qui dispose de 6 répéteurs (4 utiles et 2 de secours) est positionné a 19° Ouest.

1991[modifier | modifier le code]

Lors de la première éclipse que doit "affronter" le satellite, la faiblesse des Tube à Ondes Progressives (TOP) est mise en évidence au rallumage.

1996[modifier | modifier le code]

Octobre 1996: TDF1est mis hors service.

1997[modifier | modifier le code]

Août 1997: TDF2 rejoint la flotte Eutelsat à 36° Ouest[109].

1999[modifier | modifier le code]

Mai 1999: TDF2 est mis hors service.

Astra[modifier | modifier le code]

LuxSat > SLS > GDL > Coronet > SES[110]

Les bouquets satellite[modifier | modifier le code]

Analogique[modifier | modifier le code]

Canal Satellite[modifier | modifier le code]

Canalsatellite est créé le 6 décembre 1991 en tant que filiale à 100% de Canal+. Le bouquet commence ses émissions le 14 novembre 1992, avec un bouquet de sept chaînes thématiques payantes issues du câble et diffusée en Secam et cryptées en Nagravision: Canal J, Canal Jimmy, Eurosport, MCM, Ciné Cinémas, Ciné Cinéfil et Planète. Canal+, Ciné Cinémas et Ciné Cinéfil sont dupliquées en D2mac/Eurocrypt. Diffusé dès sa création à partir du satellite Télécom 2A le bouquet accueille Paris Première (Secam/Nagra) en septembre 1993 et revendique 80000 abonnés pour son premier anniversaire[111]. Créé sous l'impulsion de Canal+, partenaire des câblo-opérateurs, pour rentabiliser les couteuses chaîne du câble français sur un nouveau vecteur et augmenter leur couverture, Canal Satellite voit le groupe Chargeurs entrer dans son capital à hauteur de 20% le 24 février 1993 suivi de la Compagnie Générale des Eaux à hauteur de 10% le 14 janvier 1994.

Numérique[modifier | modifier le code]

Canal Satellite Numérique[modifier | modifier le code]

Un accord pour la diffusion du futur bouquet Canal Satellite Numérique est signé le 1er novembre 1994 avec la SES. Le CDN (Centre de Diffusion Numérique) permettant d'émettre vers les satellites est achevé le 1er juin 1995.[112] et le bouquet Canal Satellite Numérique a été lancé le 27 avril 1996 sur le système de satellites Astra à 19.2° Est. L'offre est composée de 24 programmes dont 8 étaient déjà présents dans la version analogique du bouquet auxquels s'ajouteront La Chaîne Météo, Voyages ou Muzzik. Canal+ sera "multéplexé" avec la création de Canal+ Bleu et Canal+ Jaune. L'offre prévoit également dès son lancement une offre de radios payante baptisée Multimusic[113]. Le bouquet utilise le cryptage Mediagard associé au moteur d'interactivité MediaHigway.

AB Sat[modifier | modifier le code]

Le 7 décembre 1995 AB Productions annonce le lancement de sa première chaîne de télévision: AB1[114]. Le 21 décembre 1995 le CSA autorise AB Sat a diffuser AB1 sur le câble et le satellite[115]. La filiale d'AB productions prévoit le lancement d'un bouquet de 27 chaînes par satellite qui sont conventionnées par le CSA le 27 février 1996[116].

TPS[modifier | modifier le code]

En octobre 1992 M. Le Lay annonce ainsi qu'il n'entend pas laisser Canal Plus seul sur le terrain du péage[117].

Le 16 novembre 1995 TF1 et France Télévisions signaient un protocole d'accord créant une société d'étude visant à « la constitution d'une offre de programmes et de services payants » diffusés via les satellites Eutelsat[118]. Le bouquet baptisé TPS (Télévision Par Satellite) regroupe TF1, France Télévision, M6, la CLT et la Lyonaise de Eaux et prévoit d'utiliser le cyptage Viaccess de France Telecom associé au moteur d'interactivité OpenTV de Thomson[119].

Le 2 juillet 1996, Patrick Le Lay est nommé PDG par le conseil d'administration de TPS (TF1 25%, CLT 20%, FTE 25%(66 % France Télécom et 33 % France Télévision), M6 20%, Lyonnaise de Eaux 10%)[120]

Annexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le Monde, « Les téléspectateurs parisiens pourront recevoir TF 1 en couleurs. L'utilisation du quatrième réseau » Accès limité,
  2. Le Monde, « LA CRÉATION D'UNE CHAINE INDÉPENDANTE DE TÉLÉVISION POURRAIT MENACER le monopole de l'O.R.T.F. » Accès limité,
  3. Le Monde, « La politique d'Antenne 2 Les "émissions de service" rapporteraient 45 millions en 1975 »,
  4. Le Monde, « Des créneaux pour les entreprises » Accès limité,
  5. Le Monde, « Les émissions à péage » Accès limité,
  6. Télé Satellite, « Le sort des 819 (lignes) »,
  7. Le Monde, « LES PREMIERS ESSAIS DE CANAL PLUS » Accès limité,
  8. Le Monde, « M. Bredin propose la création d'une chaîne nationale privée » Accès limité,
  9. Le Monde, « Les futures chaînes » Accès limité,
  10. Le Monde, « " Je souhaite venir travailler en France " nous déclare le magnat de la télévision privée italienne » Accès limité,
  11. Thierry Vignaud, « Liste des émetteurs des télévisions locales en mode analogique » [PDF],
  12. Le Monde, « France Télévision étudie une chaîne pour les jeunes adultes » Accès limité,
  13. Le Monde, « La télédistribution régentée par les préfets » Accès limité,
  14. Hervé Michel et Anne-Laure Angoulvent, Les télévisions en Europe, Presses universitaires de France, , 127 p. (ISBN 978-2-13-046712-0), p. 80
  15. Le Monde, « Les décrets sur la télédistribution Une porte se ferme » Accès limité,
  16. Le Monde, « Les fibres optiques » Accès limité,
  17. Le Monde, « Biarritz et Lille préparent l'audiovisuel de l'avenir » Accès limité,
  18. Claude Latreille, Quand Biarritz inventait internet, ATLANTICA, (ISBN 978-2-758-80527-4)
  19. Le Monde, « Lancement d'un programme d'équipement en réseaux câblés de télécommunication » Accès limité,
  20. Le Monde, « Les difficultés de la télévision par câble Baisser les tarifs ou augmenter les programmes? » Accès limité,
  21. Le Monde, « Les réseaux câblés privés progressent plus rapidement que ceux de France Telecom »,
  22. Le Monde, « Renforcement dans le câble et réorganisation de son secteur communication La Caisse des dépôts en quête de nouvelles alliances »,
  23. Le Monde, « Développement du partenariat et baisse des tarifs Un coup d'accélérateur pour la télévision par câble » Accès limité,
  24. Cabinet JLM Conseil Pour l’ART, « L’économie du câble en France : contexte, marché et perspectives » [PDF],
  25. Le Monde, « Télévision par câble à Rennes Inauguration du premier réseau en fibre optique » Accès limité,
  26. Le Monde, « Rennes confie son réseau à la Caisse des dépôts » Accès limité,
  27. Le Monde, « Inauguration du réseau câblé de Saint-Cloud, Sèvres et Suresnes » Accès limité,
  28. La nouvelle république, « L'ancien réseau câblé décuple ses performances »,
  29. Le Monde, « Réseau câblé pour Strasbourg et le Parlement européen. »,
  30. Le Monde, « Avant les municipales Le câble, partout ! » Accès limité,
  31. Le Monde, « Montpellier lance Educâble » Accès limité,
  32. Le Monde, « Un nouveau service audiovisuel Le paiement des films à la séance démarrera le 30 mai sur le réseau câblé parisien » Accès limité,
  33. Le Monde, « LA TÉLÉVISION DE PROXIMITÉ DANS LES GRANDES VILLES » Accès limité,
  34. « Présentation de l'ASTV », sur https://www.tele-astv.fr/
  35. Le Monde, « L'apprentissage de TV Rennes » Accès limité,
  36. « Montpellier, ma ville »,
  37. Le Monde, « TV10 Angers »,
  38. Le Monde, « CIEL, DES IMAGES ! » Accès limité,
  39. hjvd, « Last transmission EUROPA-TV »,
  40. Le Monde, « Les opérateurs du câble sont contraints à lancer de nouvelles chaines » Accès limité,
  41. Le Monde, « En rachetant les activités audiovisuelles de W H Smith Canal Plus et ABC ripostent à l'offensive de TF 1 sur le sport » Accès limité,
  42. Le Monde, « Le câble parisien impose le D2 Mac à la SEPT Mme Tasca dénonce un " véritable préjudice pour le public " de la chaîne culturelle » Accès limité,
  43. Le Monde, « L'UER envisage une chaine sportive européenne. » Accès limité,
  44. Le Monde, « Seize télévisions européennes s'associent avec M. Murdoch La guerre des chaines sportives » Accès limité,
  45. Le Monde, « L'offensive britannique dans l'audiovisuel européen » Accès limité,
  46. THE COMMISSION OF THE EUROPEAN COMMUNITIES, « 91/130/EEC: Commission Decision of 19 February 1991 relating to a proceeding pursuant to Article 85 of the EEC Treaty (IV/32.524 - Screensport/EBU members) »,
  47. Les echos, « « Eurosport » pourrait redémarrer avec TF1 »,
  48. Les echos, « TF1 étudie une éventuelle reprise d'Eurosport »,
  49. Les Echos, « Eurosport est diffusée sur Astra 1 B »,
  50. Le Monde, « Eurosport bientôt diffusée en français. » Accès limité,
  51. Le Monde, « Euronews concurrente de CNN Sept télévisions européennes préparent le lancement d'une chaîne d'information » Accès limité, sur 22 mars 1990
  52. Le Monde, « EURONEWS, LA CHAINE EUROPEENNE D'INFORMATION CONTINUE Un envol difficile » Accès limité,
  53. Le Monde, « Les opérateurs du câble sont contraints à lancer de nouvelles chaines » Accès limité,
  54. Le Monde, « Ouverture du capital de CanalJ » Accès limité,
  55. « Montpellier, votre ville - N°116 »,
  56. Le Monde, « Le câble, côté programmes » Accès limité,
  57. Les Echos, « Antenne 2 change de canal sur TDF1/TDF2 »,
  58. Le Monde, « France Supervision prend le large » Accès limité,
  59. Le Monde, « La concurrence entre chaînes thématiques La cinquième bataille du câble » Accès limité,
  60. Le Monde, « Lancement de l'information en continu le 24 juin prochain TF 1 a d'autres chaînes thématiques en projet » Accès limité,
  61. Le Monde, « Quatre mois après son lancement LCI devrait rejoindre le bouquet de Canalsatellite » Accès limité,
  62. Le Monde, « LCI sera diffusée par Canalsatellite » Accès limité,
  63. Le Monde, « A CHACUN SA TÉLÉVISION » Accès limité,
  64. Le monde, « L'avenir de la télévision par câble en débat à Médiaville 88 Etat et investisseurs privés cherchent les moyens de sortir du marasme » Accès limité,
  65. Le Monde, « Alliance entre Canal Plus, la Générale des eaux et la Caisse des dépôts Trois grands groupes vont s'unir pour renforcer la télévision par câble » Accès limité,
  66. Lyonnaise communications, « Logo d' "Etoiles" », sur INPI.fr,
  67. Le Monde, « Le lancement d'" Etoiles " par la Lyonnaise des eaux La bataille des chaînes payantes sur le câble » Accès limité,
  68. Le Monde, « Lancement de Canal Jimmy et d'un double programme de cinéma Câble : plus d'argent moins de chaînes » Accès limité,
  69. Le Monde, « Pour enrichir son offre de programmes Lyonnaise Communications rallie la grande alliance du câble » Accès limité,
  70. Le Monde, « La Lyonnaise des eaux envisage la création d'un réseau de chaînes régionales »,
  71. Le Monde, « Incertitude dans la télévision publique » Accès limité,
  72. Le Monde, « M. Jérôme Seydoux soutient le projet de chaine sportive de A 2 et de FR 3 » Accès limité,
  73. Le Monde, « Six chaines pour cinq canaux » Accès limité,
  74. Le Monde, « Canal Plus et des chaines semi-publiques pour le satellite TDF 1 » Accès limité,
  75. Les Echos, « Antenne 2 change de canal sur TDF1/TDF2 »,
  76. Le Monde, « Les candidatures pour TDF 1 Des concurrents condamnés à s'entendre pour les places sur le satellite de télévision directe » Accès limité,
  77. Le Monde, « Quinze projets de télévision par satellite devant le CSA Deux chefs d'orchestre pour une chaine musicale » Accès limité,
  78. Le Monde, « Câble Nouvelle expérience de télé-achat » Accès limité,
  79. Le Monde, « A l'initiative de Matra-Hachette, France Télévision, Canal Plus... Les chaînes thématiques vont se multiplier »,
  80. Le Monde, « Le nouveau " Monsieur câbles " devra faire dialoguer l'État et les collectivités locales » Accès limité,
  81. Le Monde, « Rennes confie son réseau à la Caisse des dépôts » Accès limité,
  82. Le Monde, « L'avenir de la télévision par câble en débat à Médiaville 88 » Accès limité,
  83. Le Monde, « Médiaville 88 Les élus veulent élargir l'accès à la télévision par câble » Accès limité,
  84. Le Monde, « Médiaville, le rendez-vous annuel des opérateurs et des élus, se tiendra à Rennes du 28 au 30 mai » Accès limité,
  85. Le Monde, « Canalsatellite onze fois primée à Médiaville » Accès limité,
  86. France supervision, « La télévision de demain... »,
  87. Le Monde, « Un magazine pour les programmes du câble » Accès limité,
  88. Le Monde, « Une campagne de promotion pour le câble » Accès limité,
  89. « Les origines du projets », Antennes (TDF), no N°7,‎
  90. Le Monde, « Des difficultés techniques risquent de retarder le lancement de TDF1 » Accès limité,
  91. Le Monde, « La France et le Luxembourg signeront un accord à la fin du mois pour l'exploitation commune de TDF 1 » Accès limité,
  92. Le Monde, « M. Jaques Pomonti prévoit un ensemble de programmes européens avec des partenaires étrangers diversifiés » Accès limité,
  93. Le Monde, « Européenne et haut de gamme » Accès limité,
  94. Le Monde, « Le promoteur du projet Canal 1 souhaite la constitution rapide d'une entité juridique autonome pour la chaîne européenne. »,
  95. Le Monde, « Le gouvernement reprend les négociations avec le Luxembourg et envisage une chaîne britannique » Accès limité,
  96. Le Monde, « Le gouvernement reprend les négociations avec le Luxembourg et envisage une chaîne britannique » Accès limité,
  97. Le Monde, « TÉLÉVISION DIRECTE, SATELLITES ET ANTENNES Philips et Thomson face à TDF-1 » Accès limité,
  98. Le Monde, « Le satellite de télévision directe : la CLT écartée au profit d'un consortium européen » Accès limité,
  99. Le Monde, « Un coup de force européen » Accès limité,
  100. Le Monde, « Le Consortium européen de télévision produira cent heures de fiction en 1987 » Accès limité,
  101. Roger CHINAUD, « RAPPORT GÉNÉRAL ANNEXE N° 6 CULTURE ET COMMUNICATION Communication Fascicule I :l'audiovisuel »,
  102. Le Monde, « Astra menace TDF 1 » Accès limité,
  103. Maurice Blin, « RAPPORT GÉNÉRAL SENAT - P301 » [PDF],
  104. Le Monde, « Les difficultés de TDF 1 Les candidats au satellite ne veulent pas payer l'addition » Accès limité,
  105. Nasa, « TDF1 »
  106. Le Monde, « Quinze projets de télévision par satellite devant le CSA » Accès limité,
  107. Le Monde, « Une alliance Bouygues-Berlusconi parmi les onze candidats à TDF 1 Duels pour un satellite » Accès limité,
  108. Le Monde, « Six chaines pour cinq canaux » Accès limité,
  109. Le Monde, « Eutelsat a acquis le satellite TDF2 pour l'exploiter en Russie » Accès limité,
  110. Évelyne Lentzen, « Compagnie luxembourgeoise de télédiffusion CLT - P.40 »,
  111. Le Monde, « PREMIER ANNIVERSAIRE Canalsatellite : bouquet sur orbite » Accès limité,
  112. « A propos de Canal Satellite », sur canalsatellite.fr
  113. Le Monde, « Le bouquet de Canal Plus » Accès limité,
  114. Le Monde, « Un bouquet numérique pour AB Productions » Accès limité,
  115. Le Monde, « Grâce au numérique, AB Productions rivalise avec les grands groupes » Accès limité,
  116. Le Monde, « Les 27 chaînes thématiques proposées par AB Productions sont conventionnées par le CSA » Accès limité,
  117. Le Monde, « Projets de chaînes payantes par satellite TF 1 sur tous les marchés de l'image » Accès limité,
  118. Le Monde, « La double stratégie satellitaire de TF 1 » Accès limité,
  119. Le Monde, « Le bouquet numérique TPS devrait choisir Viaccess, le décodeur de France Télécom » Accès limité,
  120. Le Monde, « Nous ne cherchons pas à détruire Canal Plus » Accès limité,