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Utilisateur:GaiusLater/Brouillon/Marc Favreau

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Marc Favreau (Montréal, Québec (Canada), 9 novembre 1929 – Montréal, 17 décembre 2005) est un humoriste et comédien québécois.

Il est principalement connu pour son personnage de Sol, le clown clochard. Ses textes à la fois naïfs, poétiques et humoristiques sont connus du grand public, aussi bien au Québec que dans la francophonie.

Biographie

Jeunesse et éducation

Marc Favreau vient au monde le 9 novembre 1929 à Montréal dans un famille de la bourgeoisie prospère.

Son père, Paul Favreau, avait dû quitter très jeune l’école pour soutenir ses parents et ses douze frères et sœurs. Il est malgré tout instruit – il a beaucoup lu - habile de ses mains, il sait dessiner et jouer du piano. Il gagne très bien sa vie comme architecte, alors qu’il n’en a pas les diplômes. Il rénove les succursales de la Banque provinciale du Canada (aujourd’hui la Banque canadienne nationale). L’Ordre des architectes, celle qui encadre la profession, n’est fondé qu’en 1973. Paul se taille malgré tout une respectable réputation[1].

Esther, la mère de Marc, provient d’une famille bourgeoise bien nantie de Westmount. Elle a grandi dans une certaine opulence, la famille occupant une maison victorienne en pierre rue Green, possédant une automobile et étant servi par deux bonnes. Le père d’Esther est un homme d’affaire et un entrepreneur en bâtiment bien connecté au milieu des affaires anglophones de Montréal. Il possédait de grande terre à bois sur lesquelles poussait des essences nobles chênes, des cerisiers et des noyers. Ce bois, les artisans et les ébénistes de Montréal, pouvait se les procuré au côté d’essence précieux provenant d’Afrique et d’Amérique du Sud, dans le magasin du père d’Esther rue Sainte-Catherine à l’angle de Guy. Le grand-père maternel de Marc Favreau fini pourtant ses jours ruinés, il est forcé de fermer boutique alors que sa mère était encore adolescente[2].

Enfant, Marc évolue dans un cadre familiale cultivé, lettré et proche des arts. Sa sœur aîné, Renée, lit des romans, peint et joue du piano. Son père Paul, lisait beaucoup de journaux, des essais et des encyclopédies. Marc est adepte de fictions, de magazines, de journaux. À l’adolescence, il se tourne vers les encyclopédies, les guides et les dictionnaires[3]. Son frère Bernard et sa sœur Renée étudie à l’École des Beaux-Arts[4].

Marc Favreau a fait des études au Collège de Victoriaville puis à l'Académie Querbes d'Outremont. Son biographe, Georges-Hébert Germain, décrit Marc comme un élève talentueux évoluant dans un cadre trop stimulant :

« Tout était toujours trop lent, et même de plus en plus lent. Il apprenait plus en histoire et en géographie dans les livres de son père[SI1]  ou dans les conversations qu’il avait avec lui ou avec sa mère. En dessin, le prof lui-même avait dit à sa mère qu’il n’avait rien à lui apprendre. Et Marc, parce qu’il s’ennuyait (toujours) à l’école, faisait le pitre[5]. »  

Trop agité et trop dissipé, Marc Favreau fut envoyé à l’âge de 14 ans au collège des frères du Sacré-Cœur de Victoriaville. [SI2]

Plus tard, créatif, Marc opte pour une carrière en dessin commercial qu’il apprend à l’Université George-Williams. Il réalise également des décors de théâtre pour des troupes étudiantes. Marc quitte l’école trois ans plus tard, alors qu’il n’a que à 17 ans[6].

Adulte, Een 2002, Marc soutiendra qu’en rétrospective, sonil il ne se souvient que de seulement deux ou trois professeurs l’ont emballé au cours de ses années d’étude : tiendra ce discours rétrospectif sur son parcours scolaire : « C'est finalement très peu! On peut aimer un prof parce qu'il est moins sévère que celui de l'année dernière, mais c'est un peu court comme attitude[7]. » Le jeune Marc Favreau est un anticonformiste, un curieux invétéré :

« On disait autrefois que la curiosité est un vilain défaut, ce qui n'est pas vrai du tout comme me l'a autrefois enseigné un professeur. Sans curiosité, on n'avance pas, on ne va nulle part. Il n'existerait pas sans elle de Christophe Colomb ou de Léonard de Vinci[8]. »

Il Marc Favreau ajoute à ce propos : «» Un prof qui développe la curiosité, il a gagné sur toute la ligne et surtout je suis sûr que, ce faisant, il mérite l'estime de ses élèves, ce qui est précieux[SI3] . »

Début de carrière de comédien

Après s’être consacré un temps à la conception de décors et au dessin, Marc Favreau fait ses premiers pas comme comédien en 1950 [SI4] à l’École du Théâtre du Nouveau Monde à Montréal que. Deux ans plus tard, il remporte un premier prix de comédie[9]. En 1954, il joue prend le rôle de Pierrot dans Dom Juan de Molière, où il tient le rôle de Pierrot. Au même moment, il débute à la télévision de Radio-Canada dans Le Survenant et 14, rue de Galais.

La télévision et le personnage de Sol

De 1955 à 1957, iÀ partir de 1958, l effectue après un séjour à Paris de 1955 à 1957 pour parfaire sa formation auprès du comédien et metteur en scène Jean Valcourt, un ancien pensionnaire de la Comédie-Française[10].

L’année 1958 marque la naissance du personnage de Sol, le clown clochard, pour avec le duo « Bim et Sol », [SI5] diffusée dans le cadre de La Boîte à Surprise surprises à diffusé sur Radio-Canada. Dans le cadre de cette émission, Iil y fera partie de plusieurs duos de clowns : Bim et Sol[11], Sol et Bouton[12] et Sol et Biscuit[13].

Présentée une fois par semaine, la série est écrite à quatre mains avec son acolyte, Luc Durand (1935-2000) alias Gobelet[14]. La réalisation est signée prise en main par Maurice Falardeau, Rolland Guay et André Pagé. La trame sonore est le fruit du travail de Herbert Ruff[15]. Le décor est minimaliste : quelques meubles et quelques accessoires. Les comparses reprennent des personnages classiques du cirque : le clown (ou clown blanc) et l’auguste[16]. Ils s’inspirent également des films de Charlie Chaplin. La liberté de création est quasi totale :

« Nous n’avions aucune espèce de contrainte. On ne passait pas à la censure, on nous foutait la paix. C’était une émission entièrement basée sur l’imaginaire. Aujourd’hui, on fait plein de brainstorming pour savoir quoi écrire, et ensuite un psychologue repasse sur tout ça pour faire des coupures... […]. Nous avions carte blanche... mais nous n’avions pas de budget. Radio-Canada nous a annoncé que nous n’avions pas de décorateur attitré et pas d’argent pour les décors. Ça été le bonheur[17]! »

De 1963 à 1967, Marc Favreau incarnera également le personnagerôle de Berlingot dans Lles Croquignoles à Radio-Canada. L’émission Sol et Gobelet sera diffusée sur les ondes de Radio-Canada de 1969 à 1972. L’émission connaître plusieurs rediffusions durant une longue période. [SI6] Le diffuseur n’impose ni garde-fou ni contrainte aux créateurs, si ce n’est l’absence de décor[18]. Émission destinée aux enfants, l’écriture scénaristique des deux comparses,  Luc Dandurand et Marc Favreau, n’en parle pas moins aussi aux adultes. Ce jeu de double entente prend la forme d’une mise en abyme de l’humour qui caractérise l’art et le style de Marc Favreau et son personnage phare : Sol.

Porté aux travaux manuels, ordonnés, méticuleux, palabreur sérieux à défaut d’être rigoureux, Marc Favreau, « […] n’avait rien d’enfantin »[19]. Qui l’a connu de son vivant (très bon vivant) vous le dira. Et aussi qu’il était peut-être la personne au monde qui ressemblait le moins à Sol. Rien d’innocent, chez lui. Marc était, être rare dans notre monde, un adulte accompli et assumé, vraiment pas naïf, pas du tout auguste, détenteur de nombreux savoir-faire manuels et surtout pas dépendant de qui que ce soit[20]». [SI7] En 1970 il fait l'acquisition d'un terrain à Abercorn, ce qui lui permettra de se ressourcer dans la nature paisible à proximité pas trop loin de Montréal.

Sol sur scène

Sol, c’est l’opposé de Marc, c’est son enfant intérieur qui s’exprime dans un langage qui déconstruit phonétiquement le français. Favreau décrit ainsi sa démarche en 1973 :             « Le langage de Sol est enfantin, il déforme les mots, il prend des mots pour d'autres, il se sert des contresens. Il n'y a pas de recette, j'y vais à l'instinct quand je fais travailler ce personnage. Verbalement, c'est une entreprise de démolition et en même temps de poétisation. Sol fait la chasse à l'hippodrome, se sert d'un frigiditateur... Rien chez lui n'est normal[21]. »

Dans les années suivantes, soit pendant sur une période de trente ans, il reprend le personnage sur différentes scènes à travers le Canada, la France, la Belgique et d’autres pays francophones. Sol rayonnera notamment en 1977 au Festival d’Avignon en France. Il Sol réalise aussia quelques albums, dont Je mégalomane à moi-même, en (1977)[22]. La carrière de M. Favreauarc, elle se, poursuit sur les planches du théâtre. Sol « prend les mots pour d'autres »; il les mélange et malaxe les mots pour le plus grand délice de son public, et pour mieux lui dépeindre à quel point il il (lui, le public) est en train de renverser le sens donné du monde, autrement dit de mettre le monde tout à l'envers.[SI8]

Les textes écrit pour le personnage Sol est repris par d’autres comédiens: [SI9] « Le plus important c’est d'écouter sa petite voix. T’occupe pas des voisins, t’occupe pas des voisines. C’est des voix d’évitement. Tu suis ta petite voix qui monte de l’intérieur et qui te dit de faire l’enfant[23]. » En ce sens, il demeurera « un exemple extraordinaire », affirme Claude Fournier[24]. En suivant sa voie (et sa voix!) propre, atypique, « estradinaire » Marc Favreau a su faire sa place et sa marque dans l’imaginaire francophone du Québec et d’ailleurs.

Selon Claude Fournier, réalisateur de l’émission Bim et Sol à la télévision de Radio-Canada l’idéateur primitif de Sol,[SI10] « l’héritage de Marc Favreau consiste en une sorte d’humour très particulier, jamais grossier, jamais vulgaire, et qui fait réfléchir[25]. » Fournier offre en décembre 2005 une entrevue au Devoir à l’occasion du décès subit de Favreau. L’ancien collaborateur se prononce sur son l’héritage de ce dernier : « L’homme était épris de justice, d’un grand sens moral, et il avait beaucoup d’esprit. Il a touché des sujets profonds, philosophiques, et a beaucoup évolué depuis ses premiers spectacles[SI11] [26]. » Fournier termine son éloge sur la contribution hors du commun de Sol dans le partage de son affection pour la langue française : « Son amour de la langue, sa façon de l’utiliser et de la préserver tout en la faisant évoluer a également fait évoluer notre pensée[SI12] [SI13] [27]».


Un homme autonome et fin de vie

Dans une entrevue  réalisée par Carole Vallièresofferte, Favreau disait qu’être autonome c’était le sens de sa vie :

« [Carole Vallières, journaliste] Vous avez développé de l’endurance ? [Marc Favreau] Ça commence tout jeune. Au niveau du rang des enfants, je suis un milieu de famille. On m’a oublié. On ne m’a pas donné de responsabilités, on ne m’a pas chouchouté comme le dernier. On développe une espèce d’autonomie ravissante. J’ai toujours voulu être hyper autonome. Ça, c’est le sens de ma vie. Être autonome. Mon bateau, avec mes rames à moi. Il y a une prédisposition pour la santé, dans ce sens-là, vous voyez ce que je veux dire. Je m’en fous de la maladie, je n’attache pas d’importance ça. Ça n’a pas beaucoup de prise[28]. »

Favreau n'a accepté d'endosser qu'une seule cause durant les quelque quarante-sept années de bonheur qu'il a offerts aux francophones de tous âges : la préservation de l'eau[29].

Marc Favreau décède du cancer le 17 décembre 2005 à l'âge de 76 ans à l'Hôpital Notre-Dame de Montréal[30]. Il était marié à la comédienne Micheline Gérin.

Reconnaissances et legs

La carrière du comédien est ponctuée d’une pléthore de récompenses saupoudrées tout au long de sa longue carrière.          

·      En 1989, le Conseil de la langue française lui décerne la médaille de l'ordre des francophones d'Amérique. En 1995, il est élevé au rang de chevalier de l’Ordre national du Québec[31].

·      En 1997, Marc Favreau est a été nommé chevalier de l’Ordre de la Pléiade par l’Assemblée des parlementaires de la Francophonie et il reçoit le Mérite du français dans la culture décernée par l’Union des artistes.

·      En 1998, il reçoit le prix Hommage Rideau, du Réseau indépendant des diffuseurs d’événements artistiques unis, pour l’ensemble de son œuvre.

·      En 1999, Marc Favreau est récipiendaire du prix du Québec Georges-Émile-Lapalme.

·      En 2000, il reçoit de la Société des auteurs dramatiques de Paris le Prix de la Francophonie de la Société des auteurs dramatiques de Paris.

·      En 2002, le Conseil pédagogique interdisciplinaire du Québec lui décerne le Mérite d’honneur du français en éducation.

·      En 2003, le premier ministre du Canada, Jean Chrétien, élève Marc Favreau au rang d’officier de l’Ordre du Canada.

·      En 2007, l’école primaire, d’abord simplement nommé « Édifice Somerled » [SI14] [MP15] du quartier Notre-Dame-De-Grâce à Montréal est baptisée école Marc-Favreau[32].

·      En 2012, la bibliothèque aménagée sur le site des anciens ateliers municipaux et située au 500, boulevard Rosemont à Montréal est baptisée Bibliothèque Marc- Favreau.

Citations

  • « On a beau avoir fait le sot toute sa vie, le plus dur c'est le dernier moribond. »,
  • « Si tous les poètes voulaient se donner la main, ils toucheraient enfin des doigts d'auteur ! »,
  • « La vanille appartient à ceux qui se lèvent tôt; il faudrait écrire ça tous les soirs dans son cornet. »,
  • « Si vous donnez à un pirate de l'air, faut pas vous attendre à ce qu'il vous rende la pareille ! »
  • « J'assomme mes responsabilités. »
  • « À force de se faire traiter de vagabond à rien... »
  • « Je mégalomane à moi-même... ! »
  • « Les photographes font tout un plat de leurs lentilles, et ensuite ils courent travailler au noir. Ça n'impressionne personne ! »

Théâtre

Télévision et cinéma

Acteur

Scénariste

Discographie

Albums 33 tours

  • Enfin Sol, Barclay, 80160, 1973.

Les cadeaux. Le bout d’jouet. La transe canadienne. Le solide à terre. Les œufs limpides. L’adversité.

  • La Rétrovision - Monologue de Sol, Radio-Canada, CT-39473, 1973. 33 tours de 7 pouces.

Monologue créée par Sol - Marc Favreau, lors de l'émission Vingt ans déjà ! présenté à la télévision de Radio-Canada, le 24 décembre 1972; et présenté à l'occasion de l'inauguration de la Maison de Radio-Canada le 5 décembre 1973.

  • Sol : interdit aux adultes, Fantel, FA 49401.

Un texte de Marc Favreau, avec la voix de YOYO, Micheline Gérin, sur une musique originale d’Emmanuel Charpentier, interprétée au ukulélé par le compositeur.

  • Avec Sol : Rien détonnant (1re partie), Barclay, 80217, 1975.

Comment la grande noire sœur devint la belle trop mince. Travailler[SI17]  c’est dur (surtout quand on sait rien faire). Le crépuscule des vieux.

  • Avec Sol : Rien détonnant (2e partie), Barclay, 80229, 1975.

Complainte au garnement. La pôvre petite couleur. Le photograve. L’odieux visuel. Le fier monde. La grande déception mondaine. La démocrasseuse.

  • Sol Rien détonnant…, Kébec-Disc, KDL6470, 1978.

Le solide à terre. L’adversité. Le crépuscule des vieux. Le photograve. L’odieux visuel. Le fier monde (et la grande déception mondaine).

  • « Je m’égalomane à moi-même..! », RCA, Kébec-disc, PL 37691, 1982.

Y a pas de feu sans fumée. Faut faire l’enfant. Couchemar psychaotique (Sur la pochette on lit plutôt « cauchemar psychaotique »). La cellulite. La clef anglaise. Fleur de fenouil. Cinémalomanie.

  • « Sol sur Seine », RCA, Kébec-disc, KD-576, 1983.

Y a pas de feu sans fumée. Faut faire l’enfant. Couchemar psychaotique. Le retour aux souches. La clef anglaise. Fleur de fenouil. Cinémalomanie.

  • « … Je grandis Je grandis J’ose Je grandiose Je mégalomane à moi-même..! », Kébec Disc, SOL 933-934. (Album contenant deux microsillons.)

Monsieur le précédent. Souvenirs d’un manteau. Les oisifs. Le géant de l’air. Les colombes. Comment dompter son manteau. Lettre à un absent manteau. Un manteau ne revient jamais seul. À une petite marie honnête. Qu’arrive au monde. La purée culture. Petit rêve. Couchemard sur une psycatalogne. Le bourreau. La clef anglaise. Le néant verbal. Mur-à-Mur et porte-à-porte. La cellulite. Fleur de fenouil. Trêve de valse. Cinémalomanie.

  • L’univers est dans la pomme, Distribution select, PU- 1001.

Le paradoxe. Les indigents. L’électroluxe. L’altesse de l’air. Le costaunaute.

  • Les œufs limpides…, RCA, Kébec-disc, KDL 6495, 1979.

Flûte alors..! Les œufs limpides. La cellulite. Pôvre couleur. Les oisifs. Crochemar sur une psycatalogue.

Disques compacts

  • Sol/Marc Favreau: Faut d'la fuite dans les idées, Universol, enregistré au D.L.P. Dejajet, vers 1993.
  • Sol: le retour aux souches : « Extraits de spectacles - 1973-1986 », Analekta, 1993.
  • Sol : Je Persifle et je singe, Firma, Universol, Analekta, enregistré à la Maison des Arts de Laval, Québec, le 6 septembre 1996.
  • Sol: le retour aux souches... La suite : « Extraits de spectacles - 1986-1996 », Analekta, Sodec, Musicor, 2001.

CD I. Le premier venu. L'appel de la carrière. La justice sans balance. L'altesse de l'air. Le costaunaute.

CD II. Le dispendieu. La carte de crédule. Le fou du roi. Fleur de fenouil. L'archimec. Médicalmant parlant. La plainte aquatique.

  • Sol: le moule de la poule c'est l'œuf !, avec Sol et Yoyo, Analekta, 2006. Reprise de l'album 33 tours Sol : interdit aux adultes.

C'est moi, le pôvre clown, toujours Sol. Une craque à luette? Complainte mélancolique de la pauvre cacahuète. L'œuf, il vient d'où ? Le moule de la poule, c'est l'œuf ! Le commencing. De mon arbre génial logique. La grande flotte. La broutche. Vermouilleusement esstradinaire, la musique. Les noiseaux.

  • Sol et Gobelet: chanson-thème de l'émission, Marc Favreau et Luc Durand, musique d'Herbert Ruff, paroles de Luc Durand, Imavision et Radio-Canada Télévision.

Ouvrages

  • 1974 : Esstradinairement vautre, Sol : délire et graffiti, Éditions L'Aurore.
  • 1978 : Rien d'étonnant avec Sol !, Éditions Alain Stanké.
  • 1979 : Sol: Les Œufs limpides, Éditions Alain Stanké.
  • 1984 : Les jeux de mots: étude comparative des jeux de mots chez R. Devos et Sol / Marc Favreau, Université de Nice Section de linguistique.
  • 1987 : L'univers est dans la pomme, Éditions Alain Stanké.
  • 1993 : Faut d'la fuite dans les idées, Éditions Alain Stanké.
  • 1997 : Presque tout Sol, Éditions Alain Stanké.
  • 1997 : Commedia dell'arte ou la Combine de Colombine, Éditions Alain Stanké (pièce de théâtre pour enfants).
  • 2000 : Marc Favreau par lui-même, Éditions Alain Stanké.
  • 2002 : Marc Favreau et Luc Durand, Sol et Gobelet, Québec, Stanké / Québecor Média, 2002, 262 pages.
  • 2007 : Georges-Hébert Germain, L'Homme au déficient manteau, (biographie de Marc Favreau), Libre Expression, 2007, 296 p..

Prix et distinctions

·  1989 - Médaille de l'ordre des francophones d'Amérique

·  1995 - Chevalier de l'Ordre national du Québec

·  1998 - Chevalier de l'ordre de la Pléiade

·  1999 - Prix Georges-Émile-Lapalme, soulignant une contribution remarquée pour l'amélioration de la langue française au Québec

·  2000 - Prix SACD

·  2003 - Officier de l'ordre du Canada

Bibliographie

CAUCHON, Paul,. « Refaire du Sol et Gobelet? Impossible! Marc Favreau se souvient d’un temps où l’imagination était véritablement au pouvoir », Le Devoir, 5 octobre 2005, cahier A, p. 1 et 10. https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2816593.  


DAGENAIS, Yves,. « L’art complexe de la pitrerie », Jeu, (172), 2019, p. 38-43, https://www.erudit.org/en/journals/jeu/2019-n172-jeu04840/91643ac.pdf. 


GERMAIN, Georges-Hébert,. L’Homme au déficient manteau : Marc Favreau dit Sol, Montréal, Libre expression, 2010, 296 p.


HARVEY, Reginald,. « Fou de mon prof! - Le dialogue entre Sol et son alter ego », Le Devoir, 9 octobre 2002, https://www.ledevoir.com/societe/education/10744/fou-de-mon-prof-le-dialogue-entre-sol-et-son-alter-ego.


IMBEAULT, Sophie, ; LABBÉ, Stéphane LABBÉ. Une histoire de la télévision au Québec, Montréal, Fides, 2020, 532 p.


LANGLOIS, Carmen,. « "Marc Favreau »", L'Encyclopédie cCanadienne,. Historica Canada, 3 . Article publié septembre 03, 2008; Dernière modification plus récente 4 mars 04, 2015,. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/marc-favreau.


TREMBLAY, Gisèle,. « Marc Favreau a réveillé le clown qui dormait en lui … et en nous », Le Devoir, 26 janvier 1973, p. 13.



[1] Georges-Hébert Germain, L'Homme au déficient manteau, : Marc Favreau dit Sol, Montréal, Libre expression, 2010, p.5.

[2] Georges-Hébert Germain, L'Homme au déficient manteau, : Marc Favreau dit Sol, Montréal, Libre expression, 2010, p.6.

[3] Georges-Hébert Germain, L'Homme au déficient manteau, : Marc Favreau dit Sol, Montréal, Libre expression, 2010, p.6.

[4] Georges-Hébert Germain, L'Homme au déficient manteau, : Marc Favreau dit Sol, Montréal, Libre expression, 2010, p.6.

[5] Georges-Hébert Germain, L'Homme au déficient manteau, : Marc Favreau dit Sol, Montréal, Libre expression, 2010, p. 33.

[6] Langlois, Carmen Langlois,. « "Marc Favreau »,." Ll'Encyclopédie cCanadienne,. Historica Canada,. 3 Article publié septembre 03, 2008; plus récente Dernière modification 4 mars 04, 2015,. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/marc-favreau.

[7] Reginald Harvey, « Fou de mon prof! - Le dialogue entre Sol et son alter ego », Le Devoir, 9 octobre 2002, https://www.ledevoir.com/societe/education/10744/fou-de-mon-prof-le-dialogue-entre-sol-et-son-alter-ego.

[8] Reginald Harvey, « Fou de mon prof! - Le dialogue entre Sol et son alter ego », Le Devoir, 9 octobre 2002, https://www.ledevoir.com/societe/education/10744/fou-de-mon-prof-le-dialogue-entre-sol-et-son-alter-ego.

[9] « Archives|Marc Favreau, le maître des mots », Radio-Canada, plus récente mise à jours 24 avril 2023, https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1757640/marc-favreau-sol-humoriste-comedien-archives

[10] Carmen Langlois, Carmen. « "Marc Favreau »,." Ll'Encyclopédie cCanadienne,. Historica Canada, 3. Article publié septembre 03, 2008; Dernière modification plus récente 4 mars 04, 2015, . https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/marc-favreau.

[11] Le clown Bim était interprété par Louis de Santis.

[12] Le clown Bouton était interprété par Yvon Dufour.

[13] Le clown Biscuit était interprété par Luc Durand.

[14] Et, plus tard, la voix de l’Inspecteur Gadget dans la série d’animation des années 1980 éponyme diffusée dans les années 1980 ; https://www.imdb.com/name/nm0243809/.

[15] Sophie Imbeault, Stéphane Labbé, Une histoire de la télévision au QuébecLa télévision québécoise pendant la Révolution tranquille, 1966-1979, Montréal, Fides,  Québec, Septentrion, 2020, p. 135.

[16] Dagenais, Yves Dagenais, « L’art complexe de la pitrerie », Jeu, (172), 2019, p. 38-43,

https://www.erudit.org/en/journals/jeu/2019-n172-jeu04840/91643ac.pdf. 

[17] Paul Cauchon, « Refaire du Sol et Gobelet? Impossible! Marc Favreau se souvient d’un temps où l’imagination était véritablement au pouvoir », Le Devoir, 5 octobre 2005, cahier A, p. 1 et 10. https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2816593  

[18] Radio-Canada, « Un souvenir de fêtes - 1992 Sol et Gobelet – entrevues avec Marc Favreau et Luc Durand », https://www.youtube.com/watch?v=eH5r_J2aDE8.

[19] Georges-Hébert Germain, L’Homme au déficient manteau : Marc Favreau dit Sol, Montréal, Libre expression, 2010, p. 13.

[20] Georges-Hébert Germain, L’Homme au déficient manteau : Marc Favreau dit Sol, Montréal, Libre expression, 2010, p. 13.

[21] Gisèle Tremblay, « Marc Favreau a réveillé le clown qui dormait en lui … et en nous », Le Devoir, 26 janvier 1973, p. 13.

[22] Radio-Canada, « Hommage au Sol et unique », 21 décembre 2005,

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/287723/sol-deces.

[23] Sol, Le Retour aux souches, Paris, Camino Verde, 2023.

[24] Solange Lévesque, « Un grande vide : La mort soudaine de Marc Favreau a surpris tout le Québec », Le Devoir, 19 décembre 2005, cahier A, p. 1 et 8.  consulté en ligne : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2816912

[25] Solange Lévesque, « Immortel Sol – Grand vide », Le Devoir, 19 décembre 2005, https://www.ledevoir.com/societe/98053/immortel-sol-un-grand-vide?

[26] Solange Lévesque, « Immortel Sol – Grand vide », Le Devoir, 19 décembre 2005, https://www.ledevoir.com/societe/98053/immortel-sol-un-grand-vide?

[27] Solange Lévesque, « Immortel Sol – Grand vide », Le Devoir, 19 décembre 2005, https://www.ledevoir.com/societe/98053/immortel-sol-un-grand-vide?

[28] Carole Vallières, « Un entretien avec Marc Favreau – Le sol ferme », Le Devoir, cahier santé, 20 juillet 2002.

[29] Coalition eau Secours, Mémoire à propos du projet de loi no 62 présenté à la Commission de l’aménagement du territoire, 22 mars 2005, p. 7, en ligne : https://eausecours.org/sites/eausecours.org/wp-content/uploads/2021/01/2005-03-Loi-62.pdf.

[30] « Le comédien Marc Favreau s'éteint à l'âge de 76 ans. Sol n'est plus », LCN | Publié le 18 décembre 2005 à 07:18, en ligne :  https://www.tvanouvelles.ca/2005/12/18/le-comedien-marc-favreau-seteint-a-lage-de-76-ans.

[31] Ordre national du Québec, « Remise de l’insigne de chevalier (1955) (vidéo),  https://www.ordre-national.gouv.qc.ca/membres/video.asp?id=218&nom=favreau-marc&annee=1995&grade=chevalier&persiste=1.

[32] Centre de services scolaire de Montréal, « La petite histoire de l’école Marc-Favreau », mMinistère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, © gGouvernement du Québec, 2024,  https://marc-favreau.cssdm.gouv.qc.ca/ecole/historique/.


[SI1]Ses parents n’ont pas été présentées. De plus, il naît l’année de la Crise.

[SI2]Nous sommes en quelle année?

[SI3]Sourcer.

[SI4]Que fait-il pendant 5-6 ans?

[SI5]Il n’y a pas d’émission

[SI6]Revoir.

[SI7]Dit plus loin p. 5.

[SI8]Je ne comprends pas.

[SI9]Revoir.

[SI10]? source

[SI11]source

[SI12]source

[SI13]il n’est pas encore décédé dans la bio.

[SI14]?

[MP15]Voir le liens.

[SI16]Surprise

[SI17]C’est bien Travaller?