Thiébauménil

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Thiébauménil
Thiébauménil
Thiébauménil et la Vezouze, vue générale aérienne.
Blason de Thiébauménil
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Lunéville
Intercommunalité Communauté de communes du Territoire de Lunéville à Baccarat
Maire
Mandat
Dominique Robert
2020-2026
Code postal 54300
Code commune 54520
Démographie
Gentilé Thiébauménilois [1]
Population
municipale
382 hab. (2021 en diminution de 0,78 % par rapport à 2015)
Densité 99 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 34′ 50″ nord, 6° 37′ 24″ est
Altitude Min. 232 m
Max. 293 m
Superficie 3,87 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Baccarat
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Thiébauménil
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Thiébauménil
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Voir sur la carte topographique de Meurthe-et-Moselle
Thiébauménil
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Thiébauménil

Thiébauménil est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Thiébauménil est située sur la Vezouze sur 3 500 m. À sa gauche, s'étend un vaste plateau avec un terrain siliceux, à sa droite s'élève un coteau au sol argileux vers Manonviller où un fort fut établi.

La commune est à 10 km de Lunéville.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Vosges »[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 852 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Maurice », sur la commune de Saint-Maurice-aux-Forges à 18 km à vol d'oiseau[4], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 837,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,9 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Thiébauménil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,5 %), forêts (23,9 %), prairies (19,4 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), zones urbanisées (9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

D'un nom de personne Theotbald (Thibaut) + mansionile.

Tibamesni (1152), Theobalmasnil (1156), Thiebautmanil (1268).

Histoire[modifier | modifier le code]

Les villages de Thiébauménil et de Marainviller ont leurs histoires intimement imbriquées. Leurs territoires font partie dès le XIIe siècle des nombreuses possessions de l'abbaye de Belchamp[15].

Dévastée lors de la guerre de Trente Ans, Thiébauménil subit un incendie le qui détruit 42 habitations. Après les guerres, en 1712, la paroisse compte seulement 25 ménages. Il y en aura 135 en 1888. Thiébauménil est à nouveau annexé le à Marainviller[16].

Le , une gare sur la ligne de Lunéville à Blâmont et à Badonviller (le LBB) est inaugurée à Thiébauménil par le ministre Albert Lebrun. Le trafic de la ligne fonctionnera jusqu'en 1942. La station, située au sud de la localité, est devenue au XXie siècle une habitation[17].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie de Thiébauménil.
.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1983 1989 Jean Pernin    
1989 2014 Gérard Thouvenin    
2014 En cours
(au 25 mai 2020)
Dominique Robert [18]
Réélu pour le mandat 2020-2026
   

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].

En 2021, la commune comptait 382 habitants[Note 4], en diminution de 0,78 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
343344395461474506514514510
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
441450459442453411374404382
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
357376299311316296260265265
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
271237329332360383395381382
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

La vannerie fut une activité traditionnelle de la commune.

Au , Thiébauménil compte 27 établissements : 13 dans l’exploitation de biens immobiliers, 7 dans la production animale, 3 dans le commerce hors magasin, 2 dans l'administration et 2 pour la santé humaine[23],[24].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Église Saint-Epvre.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Maisons XVIIIe siècle, porte à fronton Renaissance.
  • Église Saint-Epvre néo-gothique XIXe siècle construite par Léon Vautrin architecte nancéien[25].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Thiébauménil Blason
D’or à la bande ondée d’azur chargé en chef d’une étoile d’or, et accompagnée en chef d’un chêne arraché de sinople, et en pointe d’une église de sable ouverte et ajourée d'argent[26].
Détails
Différences entre dessin et blasonnement : étoile à plomb ou pas.
Le statut officiel du blason reste à déterminer (voir explications).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Thiébauménil et Saint-Maurice-aux-Forges », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « St Maurice », sur la commune de Saint-Maurice-aux-Forges - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « St Maurice », sur la commune de Saint-Maurice-aux-Forges - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Henri Lepage, Les communes de la Meurthe, 1853, p. 727-729, à lire sur gallica.bnf.fr
  16. Henri Lepage, Les communes de la Meurthe, 1853, p. 551, à lire sur gallica.bnf.fr
  17. Gabriel 2011, p. 69, 99-99 & 183
  18. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. Entreprises à Thiébauménil, à lire sur entreprises.lefigaro.fr
  24. Dossier complet Insee, à lire sur www.insee.fr
  25. Construction de l'église par Léon Vautrin, à lire en ligne sur patrimoinesethistoire.grandest.fr
  26. « Blason de ville », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).