Aller au contenu

Tau3 Eridani

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

τ3 Eridani
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 03h 02m 23,499s[1]
Déclinaison −23° 37′ 28,09″[1]
Constellation Éridan
Magnitude apparente 4,10[2]

Localisation dans la constellation : Éridan

(Voir situation dans la constellation : Éridan)
Caractéristiques
Type spectral A3 IV-V[3]
Indice U-B +0,08[2]
Indice B-V +0,16[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −9,8 km/s[4]
Mouvement propre μα = −147,25 mas/a[1]
μδ = −55,28 mas/a[1]
Parallaxe 36,80 ± 0,18 mas[1]
Distance 88,6 ± 0,4 al
(27,2 ± 0,1 pc)
Magnitude absolue +1,91[5]
Caractéristiques physiques
Masse 1,78 M[6]
Rayon 1,9 R[7]
Gravité de surface (log g) 4,17[6]
Luminosité 13,7 L[8]
Température 8 251 ± 281 K[6]
Métallicité [Fe/H] = −0,21[3]
Rotation 133 km/s[9]
Âge 476 × 106 a[6]

Désignations

τ3 Eri, 11 Eridani, HR 919, HD 18978, HIP 14146, GJ 121, CD-24 1387, CPD-24 358, FK5 1085, SAO 168249[10]

Tau3 Eridani3 Eridani / τ3 Eri), est une étoile de la constellation de l'Éridan. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,10[2]. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 36,80 mas mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de ∼ 88,6 a.l. (∼ 27,2 pc).

Tau3 Eridani est une étoile blanche de type spectral A3 IV-V[3], avec une classe de luminosité « IV-V » qui indique que son spectre présente à la fois des traits d'une étoile sur la séquence principale et d'une étoile sous-géante plus évoluée. Elle est âgée d'environ 476 millions d'années[6]. Elle tourne rapidement sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 133 km/s[9]. Cela donne à l'étoile une forme aplatie avec un bourrelet équatorial qui pourrait être 7 % plus grand que son rayon polaire[11].

Tau3 Eridani possède une masse qui vaut 178 % la masse du Soleil[6] et son rayon est près de deux fois plus grand que le rayon solaire[7]. L'étoile émet 13,7 fois plus de lumière que le Soleil et sa température de surface est de 8 251 K[6].

Dans une étude parue en 2001 elle a été décrite comme étant une possible étoile de type Véga, car elle semble émettre un excès d'infrarouge qui s'explique par la présence d'un disque circumstellaire en orbite[12]. Cependant, en date de 2013, ce disque n'est pas encore confirmé[13].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV data, SIMBAD,‎ (Bibcode 1986EgUBV........0M)
  3. a b et c (en) R. O. Gray et al., « Contributions to the Nearby Stars (NStars) Project: spectroscopy of stars earlier than M0 within 40 pc-The Southern Sample », The Astronomical Journal, vol. 132, no 1,‎ , p. 161–170 (DOI 10.1086/504637, Bibcode 2006AJ....132..161G, arXiv astro-ph/0603770)
  4. (en) Ralph Elmer Wilson, General Catalogue of Stellar Radial Velocities, Carnegie Institution of Washington, (Bibcode 1953GCRV..C......0W)
  5. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. a b c d e f et g (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 38, article no 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
  7. a et b (en) L. E. Pasinetti Fracassini et al., « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) - Third edition - Comments and statistics », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 521–24 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  8. (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1,‎ , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037)
  9. a et b (en) F. Royer, J. Zorec et A. E. Gómez, « Rotational velocities of A-type stars. III. Velocity distributions », Astronomy & Astrophysics, vol. 463, no 2,‎ , p. 671-682 (DOI 10.1051/0004-6361:20065224, Bibcode 2007A&A...463..671R, arXiv astro-ph/0610785)
  10. (en) * tau03 Eri -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  11. (en) Gerard T. Van Belle, « Interferometric observations of rapidly rotating stars », The Astronomy and Astrophysics Review, vol. 20, no 1,‎ , p. 51 (DOI 10.1007/s00159-012-0051-2, Bibcode 2012A&ARv..20...51V, arXiv 1204.2572)
  12. (en) Inseok Song et al., « Ages of A-Type Vega-like Stars from uvbyβ Photometry », The Astrophysical Journal, vol. 546, no 1,‎ , p. 352–357 (DOI 10.1086/318269, Bibcode 2001ApJ...546..352S, arXiv astro-ph/0010102)
  13. (en) András Gáspár, George H. Rieke et Zoltán Balog, « The Collisional Evolution of Debris Disks », The Astrophysical Journal, vol. 768, no 1,‎ , p. 29, article no 25 (DOI 10.1088/0004-637X/768/1/25, Bibcode 2013ApJ...768...25G, arXiv 1211.1415)

Liens externes

[modifier | modifier le code]