Sonate K. 544
Sonate K. 544 si bémol majeur — , Cantabile, 41 mes. ⋅ K.543 ← K.544 → K.545 ⋅ L.496 ← L.497 → L.498 ⋅ P.547 ← P.548 → P.549 —
⋅ XV 30 ← Parme XV 31 → XV 32
⋅ I 78 ← Münster I 79 → I 80
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La sonate K. 544 (L.497) en si bémol majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.
Présentation
[modifier | modifier le code]La sonate en si bémol majeur K. 544, notée Cantabile, est un prélude au numéro suivant, la sonate la plus dense et échevelée de toute l'intégrale. Chaque séquence de la K. 544 est ponctuée de petites cadences[1] et comporte une mesure à vide avec points d'orgue au centre de chaque section, avant le retour du motif d'ouverture.
Manuscrits
[modifier | modifier le code]Le manuscrit principal est le numéro 31 de Parme XV (Ms. A. G. 31420) copié en 1757 ; les autres manuscrits sont Münster I 79 (Sant Hs 3964) et Vienne D 29 (VII 28011 D)[2]. Une copie figure à Barcelone, Ms. M 1964 (no 21), dans un recueil de 39 sonates de Scarlatti collecté au milieu du XVIIIe siècle[3].
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Parme XV 31.
Interprètes
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Fichier audio | |
Domenico Scarlatti, Sonates K. 544 & 545 | |
interprétées au clavecin par Ralph Kirkpatrick (1954) | |
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La sonate K. 544 est défendue au piano notamment par Christian Zacharias (1981, EMI), Alexis Weissenberg (1985, DG), András Schiff (1987, Decca), Eteri Andjaparidze (1994, Naxos, vol. 1), Michelangelo Carbonara (2010, Brilliant Classics), Carlo Grante (2013, Music & Arts, vol. 4), Daria van den Bercken (2017, Sony) et Julius Asal (2023, DG).
Au clavecin, elle est enregistrée par Wanda Landowska, Ralph Kirkpatrick (1954, Sony), George Malcolm (1954, Decca), Zuzana Růžičková (1965, Supraphon), Scott Ross (1985, Erato)[4], Virginia Black (1986, EMI), Trevor Pinnock (1986, Archiv), Robert Wooley (1987, EMI), Ton Koopman (1988, Capriccio), Colin Booth (1994, Olympia), Luc Beauséjour (1995, Analekta), Fabio Bonizzoni (2003, Glossa), Richard Lester (2007, Nimbus, vol. 7), Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics) et Pierre Hantaï (2018, Mirare, vol. 6).
Elle est interprétée également à l'accordéon par Teodoro Anzellotti (2001, Winter & Winter) et par les guitaristes, notamment Leo Brouwer qui en a donné une transcription, enregistrée pour le label Erato (1974), parmi une douzaine de sonates, Eduardo Fernández (1993, Decca) et Pascal Boëls (2001, Calliope).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Chambure 1985, p. 235.
- Kirkpatrick 1982, p. 469.
- Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )
Sources
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Kathleen Dale, « Domenico Scarlatti: His Unique Contribution to Keyboard Literature », Proceedings of the Royal Musical Association, no 74, , p. 33–44 (ISSN 0080-4452, OCLC 865210389, lire en ligne)
- Ralph Kirkpatrick (trad. de l'anglais par Dennis Collins), Domenico Scarlatti, Paris, Lattès, coll. « Musique et Musiciens », (1re éd. 1953 (en)), 493 p. (ISBN 978-2-7096-0118-4, OCLC 954954205, BNF 34689181).
- Alain de Chambure, « Domenico Scarlatti : Intégrale des sonates — Scott Ross », Erato (2564-62092-2), 1985 (OCLC 891183737) .
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la musique :