Prix Jean-Freustié
Le prix Jean-Freustié est un prix littéraire français créé en 1987 par Christiane Teurlay-Freustié, seconde épouse de l'écrivain et éditeur Jean Freustié (1914-1983) auquel il rend hommage, et ses amis notamment Nicole et Frédéric Vitoux et l'écrivain Bernard Frank[1]). Il récompense un écrivain de langue française pour une œuvre en prose : roman, nouvelles, autobiographie, biographie ou essai. Le prix est remis chaque année.
La Fondation Prix Jean-Freustié, sous l'égide de la Fondation de France, a été créée grâce à la générosité de Christiane Teurlay-Freustié, sa fondatrice décédée en 2010. C'est ainsi que la dotation annuelle est de 20 000 euros.
En 2016 les membres du jury du prix sont : Charles Dantzig, écrivain ; Jean-Claude Fasquelle, ancien directeur des éditions Grasset & Fasquelle ; Annick Geille, journaliste ; Henri-Hugues Lejeune, écrivain ; Éric Neuhoff, président du jury, critique au Figaro et écrivain ; Anthony Palou, écrivain, éditorialiste Figaro ; Jean-Noël Pancrazi, écrivain, également jury du prix Renaudot ; Frédéric Vitoux de l'Académie française, écrivain ; Anne Wiazemsky, écrivaine et jury du prix Médicis.
Liste des lauréats du prix
- 2016 : Stéphane Hoffmann pour Un enfant plein d'angoisse et très sage (Albin Michel)
- 2015 : Hédi Kaddour pour Les Prépondérants (Gallimard)
- 2014 : Olivier Frébourg pour La Grande Nageuse (Mercure de France)
- 2013 : Philippe Vilain pour La Femme infidèle (Grasset)
- 2012 : Bernard Chapuis pour Onze ans avec Lou (Stock)
- 2011 : prix suspendu[2]
- 2010 : prix suspendu
- 2009 : Philippe Djian pour Impardonnables (Gallimard)
- 2008 : Sorj Chalandon pour Mon traître (Grasset)
- 2007 : Anne Wiazemsky pour Jeune Fille (Gallimard)
- 2006 : Alexis Salatko pour Horowitz et mon père (Fayard)
- 2005 : Gaspard Koenig pour Octave avait vingt ans (Grasset) et Jérôme Garcin pour Bartabas, roman (Gallimard)
- 2004 : Christophe Donner pour Ainsi va le jeune loup au sang (Grasset)
- 2003 : Sylvie Caster pour Dormir (Pauvert)
- 2002 : Jean Rolin pour La Clôture (POL)
- 2001 : Charles Dantzig pour Nos vies hâtives (Grasset)
- 2000 : Myriam Anissimov pour Sa majesté la mort (Seuil)
- 1999 : Serge Joncour pour Vu (Le Dilettante)
- 1998 : Jean-Noël Pancrazi pour Long Séjour (Gallimard)
- 1997 : Gérard Guégan pour La Demi-sœur (Grasset)
- 1996 : Gilles Martin-Chauffier pour Une affaire embarrassante (Grasset)
- 1995 : François Cérésa pour La Femme au cheveu rouge (Julliard)
- 1994 : Christian Giudicelli pour Quartiers d'Italie (Le Rocher)
- 1993 : Jean-Paul Kauffmann pour L'Arche des Kerguelen (Flammarion)
- 1992 : Édouard Limonov pour L'Étranger dans sa ville natale (Ramsay)
- 1991 : François Taillandier pour Les Clandestins (Bernard de Fallois)
- 1990 : Marcel Schneider pour L'Éternité fragile (Grasset)
- 1989 : Luc Lang pour Voyage sur la ligne d'horizon (Gallimard)
- 1988 : Angelo Rinaldi pour Les Roses de Pline (Gallimard)
- 1987 : François Michel pour Le Silence et sa réponse (JC Lattès)
Liens externes
Notes et références
- Onze Ans avec Lou et 50 000 euros pour Bernard Chapuis dans L'Express du 6 avril 2012.
- « Pour fêter le 25e anniversaire de sa création, et après une suspension de deux saisons, le prix qui récompense un écrivain pour une œuvre en prose redémarre en 2012 (...) » : Article Livre-Hebdo du 4 avril 2012