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Loi sur la mémoire historique

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La loi sur la mémoire historique, officiellement appelée loi pour que soient reconnus et étendus les droits et que soient établis des moyens en faveur de ceux qui ont souffert de persécution ou de violence durant la guerre civile et la dictature, est une loi espagnole, visant à reconnaître les victimes du franquisme. Initié par le président du gouvernement José Luis Rodríguez Zapatero, le projet de loi, très controversé de part et d'autre, a été approuvé en Conseil des ministres le et adopté par le Congrès des députés le .

Elle inclut la reconnaissance de toutes les victimes de la guerre civile espagnole et de la dictature de Franco, mais ne permet pas le retrait des symboles franquistes dans les espaces publics ni l'ouverture des fosses communes ; les ouvertures ayant été jusque-là réaliséespar des associations privées ou publiques locales, dans l'attente de subventions de l'État.

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Association pour la récupération de la mémoire historique

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L'association pour la récupération de la mémoire historique (ARMH) est une organisation espagnole qui recueille des témoignages oraux et écrits sur les victimes du régime de Francisco Franco, et effectue des fouilles archéologiques pour identifier les corps, qui étaient souvent jetés dans des fosses communes.

Emilio Silva et Santiago Macias ont fondé l'ARMH en autour d'un groupe d'environ 50 archéologues, anthropologues et médecins légistes espagnols. Le groupe tente d'identifier les lieux d'exécution à travers des dossiers et des interviews des habitants. Ils reçoivent également des informations anonymes sur les fosses communes à fouiller.

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Mouvement des Indignés

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Le mouvement des Indignés, aussi bien connu sous le nom Mouvement 15-M, est un mouvement de manifestations non violent né sur la Puerta del Sol à Madrid, en Espagne, le , rassemblant des centaines de milliers de manifestants dans une centaine de villes et se prolongeant par divers modes d’action. A suivi une série de manifestations pacifiques rassemblant jusqu'à plusieurs dizaines de milliers de personnes organisées sur les réseaux sociaux et des sites web dont ¡Democracia Real Ya! auxquels se sont joints de entre 200 et 500 organismes nn-gouvernementaux, parmi lesquels les collectifs ATTAC, Anonymous, NoLesVotes et Juventud Sin Futuro.

Le nom des indignés a été donné par les médias et inspiré du titre du manifeste Indignez-vous !, écrit par Stéphane Hessel, connaissant alors d'importantes ventes en Espagne. Les manifestants se réfèrent plutôt au sigle 15M. Le mouvement se réclame des influences du Printemps arabe ainsi que de celles du mouvement Geração à rasca du au Portugal et des mouvements grecs et islandais de 2008. Le mouvement s'est progressivement répandu, avec des variations dans les revendications et en intensité, en Grèce, moins intensivement dans le reste de l'Europe, puis en Israël, avec la révolte des tentes, et aux États-Unis avec le mouvement Occupy.

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Plateforme des victimes du crédit hypothécaire

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La Plateforme des victimes du crédit hypothécaire (PAH) est une association espagnole militant pour le droit au logement, fondée en à Barcelone et active dans toute l'Espagne. Sa création s'inscrit dans le cadre de la crise immobilière espagnole de 2008-2013, conséquence de l'éclatement de la bulle immobilière du pays, et des mouvements protestataires ultérieurs de 2011-2012.

La PAH met en relation des personnes ayant des difficultés à rembourser le crédit hypothécaire de leur logement ou qui se trouvent pris dans un processus d'exécution du droit hypothécaire, et donc d'expulsion, avec d'autres personnes, solidaires et connaissant cette problématique. Elle se définit comme « un groupe de personnes apartisan qui a décidé de créer cette association [...] devant le constat que le cadre légal actuel est conçu pour garantir aux banques le recouvrement des dettes, tout en laissant sans protection les personnes dont les logements sont hypothéqués, et qui parce qu'ils sont au chômage ou parce que les taux ont augmenté, se retrouvent dans l'impossibilité de faire face à leurs mensualités ».

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Répercussions des Panama Papers en Espagne

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En , deux journaux espagnols révèlent que le nom de José Manuel Soria, ministre de l'Industrie du gouvernement Rajoy I, est associé au vaste scandale des Panama Papers : il aurait été administrateur d'une société offshore aux Bahamas. Le , il nie les accusations devant les journalistes dans les couloirs du Congrès des députés. Le PSOE, Podemos et Ciudadanos demandent sa démission, ce qu'il refuse. La presse dévoile après qu'il a été avec son frère administrateur d'une société à Jersey.

À la suite de ces révélations, la présidence du gouvernement déclare le qu'il ne participera pas à la réunion hebdomadaire du conseil des ministres, convoquée le lendemain. Le , il annonce dans la matinée qu'il compte démissionner de son ministère, son mandat parlementaire et la présidence du PP des Canaries. Il explique en avoir informé le président du gouvernement et cesser toute activité politique « à partir d'aujourd'hui ».

Le gouvernement se trouvant depuis les élections chargé de l'expédition des affaires courantes, Rajoy ne peut lui désigner de successeur et doit donc désigner un autre ministre pour exercer l'intérim du département ministériel de l'Industrie. Depuis le rétablissement de la démocratie, cette situation ne s'est produite qu'une fois, en 1986 avec Félix Pons. Le soir, Rajoy désigne le ministre de l'Économie Luis de Guindos pour assurer la direction du ministère de l'Industrie à compter de la publication du décret royal, le lendemain.

Opération Púnica

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L'Opération Púnica, parfois aussi appelée l'affaire Púnica, est l'opération policière effectuée par l'Unité Centrale Opérationnelle (UCO) de la Garde civile à la demande du juge de l'Audience nationale, Eloy Velasco. Le , cinquante-et-une personnes, politiques, fonctionnaires et chefs d'entreprises, sont arrêtées par la Garde civile, pour être supposément impliqués dans un système de corruption qui aurait attribué des contrats publics d'une valeur de 250 millions d'euros en deux ans en échange de paiements et de commissions illégales — soit 2 à 3 % du montant du contrat — qui auraient été ensuite blanchis à travers un réseau sociétaire. L'ancien secrétaire général du Parti populaire de la Communauté de Madrid, Francisco Granados (photo), est l'un des principaux accusés.

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Tamayazo

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Lors des Élections à l'Assemblée de Madrid de mai 2003, le PPM, emmené par l'ancienne ministre et présidente du Sénat Esperanza Aguirre, progresse faiblement, ce qui l'amène à la perte de sa majorité absolue, en voix et en sièges. Il se contente en effet de 47,6 % des suffrages et 55 députés sur 111. La Fédération socialiste madrilène-PSOE (FSM-PSOE), conduite par son jeune secrétaire général Rafael Simancas (photo), retrouve quant à elle son niveau de 1983 avec plus de 1 220 000 voix, ce qui lui donne 40,8 % et 47 parlementaires. Avec la Gauche unie (IU) — auteur d'un résultat habituel de 7,8 % des voix et 9 élus, les socialistes peuvent espérer constituer une majorité alternative et retrouver le pouvoir dans la Communauté de Madrid.

Malheureusement pour la gauche, le jour de l'ouverture de la législature, deux députés socialistes — Eduardo Tamayo et María Teresa Sáez — font défaut en quittant la salle des séances. En conséquence, les conservateurs font élire Concepción Dancausa à la présidence de l'Assemblée de Madrid. Du fait de cet imbroglio politique, le président de la Communauté Alberto Ruiz-Gallardón continue d'exercer ses fonctions – par intérim – tandis qu'aucun candidat ne se présente à la séance d'investiture du 13 juin.

Finalement, les deux dissidents sont exclus du PSOE, passent au groupe des non-inscrits et refusent de se prononcer en faveur d'Aguirre ou Simancas. L'impasse amène à la dissolution de l'Assemblée le 30 août et à la tenue d'élections anticipées. Au cours de cette législature, d'une durée de 81 jours, la seule activité parlementaires notable sera donc la commission d'enquête sur la défection des deux parlementaires, dont les conclusions seront rejetées en séance plénière.

Affaire ERE

Affaire Gürtel

Affaire Nóos

Affaire Malaya

Opération Lezo

Opération Erial

Affaire Pujol