Maskinongé (municipalité)

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Maskinongé
Maskinongé (municipalité)
Panneau d'entrée côté ouest
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Mauricie
Subdivision régionale Maskinongé
Statut municipal Municipalité
Maire
Mandat
Roger Michaud
2021-2025
Code postal J0K 1N0
Constitution
Démographie
Gentilé Maskinongeois et Maskinongeoise
Population 2 323 hab. ()
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 14′ 00″ nord, 73° 01′ 00″ ouest
Superficie 7 440 ha = 74,4 km2
Divers
Code géographique 2451008
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Mauricie
Voir sur la carte administrative de Mauricie
Maskinongé
Géolocalisation sur la carte : Québec
Voir sur la carte administrative du Québec
Maskinongé
Géolocalisation sur la carte : Canada
Voir sur la carte administrative du Canada
Maskinongé
Liens
Site web www.mun-maskinonge.ca

Maskinongé est une municipalité du Québec (Canada) située dans la municipalité régionale de comté de Maskinongé dans la région administrative de la Mauricie. Ses habitants sont des Maskinongeois et des Maskinongeoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte
Dans la MRC : Maskinongé.

Municipalités limitrophes[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Maskinongé provient de l'algonquin et signifie brochet difforme. Une espèce de brochet porte d'ailleurs le nom de maskinongé (Esox masquinongy)

Histoire[modifier | modifier le code]

Le , la tornade de Maskinongé, une tornade de force 3, dévaste le village, laissant sur son passage une quarantaine de maisons complètement détruites, et des débris sur des kilomètres. Environ 15 personnes furent blessées, toutes légèrement, mais aucun décès ne fut à signaler[1],[2].

Le maire de Maskinongé, Michel Clément, décède en fonction, à l'âge de 55 ans, des suites d'un cancer le , il était maire de Maskinongé depuis 2005. En attendant les élections municipales, c'est le maire suppléant, Roger Michaud qui exerce les fonctions de maire de la municipalité[3]. Ce dernier a été officiellement élu maire lors d'une élection partielle, le [4], puis réélu le pour un mandat de quatre ans.

Chronologie[modifier | modifier le code]

  •  : Concession de la Seigneurie de Maskinongé.
  •  : Fondation de Maskinongé par Joseph Petit Bruneau.
  •  : Constitution de la municipalité de paroisse de Saint-Joseph-de-Maskinongé lors du découpage original du Québec.
  •  : La partie urbaine se détache et prend le nom de municipalité de village de Maskinongé.
  •  : Maskinongé et Saint-Joseph-de-Maskinongé se fusionnent et deviennent la municipalité de Maskinongé.

Protection du territoire[modifier | modifier le code]

La portion du territoire au sud de la route 138 fait partie de la réserve de la biosphère du Lac-Saint-Pierre. Le territoire de la municipalité comprend deux habitats fauniques, soit l'aire de concentration d'oiseaux aquatiques de la Baie Maskinongé (12,46 km2)[5] et l'habitat du rat musqué de la Baie de Maskinongé (9,79 km2)[6]. De plus Maskinongé possède un écosystème forestier exceptionnel connu sous le nom de forêt rare du Lac-Saint-Pierre (1,79 km2)[7].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique
1991 1996 2001 2006 2011 2016 2021
1 0521 0872 2082 2332 2532 3192 323
(Sources : Statistique Canada)

Administration[modifier | modifier le code]

Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[8].

Maskinongé
Maires depuis 2005
Élection Maire Qualité Résultat
2005 Michel Clément Voir
2009 Voir
2011 Roger Michaud Voir
2013 Voir
2017 Voir
2021 Voir
Élection partielle en italique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

Personnalités liées à la municipalité[modifier | modifier le code]

  • Marie-Anne Gaboury (1780-1875), née à Maskinongé, grand-mère de Louis Riel, et première femme de descendance européenne à voyager et à coloniser ce qui est maintenant l'ouest canadien.
  • David Morrisson Armstrong (1805-1873), né à Maskinongé où il étudia à l'école anglaise. Député de Berthier à la Chambre d'assemblée du Canada-Uni (1841-1851). Conseiller de la division de Sorel au Conseil législatif du Canada-Uni (1855-1867). Conseiller de la division de Sorel au Conseil législatif de la province de Québec (1867-1873).
  • Joseph-David Déziel (1806-1882) (Mgr), né à Maskinongé, prêtre, fondateur et «grand bâtisseur» de la ville de Lévis.
  • Francois-Xavier Aubry (1824-1854), né dans la partie de Maskinongé devenue Saint-Justin en 1855, célèbre explorateur du Sud-Ouest des États-Unis. Voir: René Bergeron, «François-Xavier Aubry, héros de la conquête du Far West», Laval (Qc), 2000.
  • Ferdinand Béland (1857-1945) (Mgr), né à Rivière-du-Loup en Haut (Louiseville aujourd'hui), Chancelier du diocèse des Trois-Rivières (1882-1899); curé de Sainte-Ursule (1899-1902), puis de Maskinongé (1902-1929), qui lui doit la construction du couvent des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie en 1922.
  • Joseph-Étienne Guinard (1864-1965), né à Maskinongé, Oblat de Marie Immaculée, surtout connu pour son rôle d'évangélisateur auprès des Amérindiens de la Haute-Mauricie. Il est l'auteur du livre «Les noms indiens de mon pays ...» (1960). Ses mémoires furent publiés en 1980.
  • Jean-Baptiste Lafrenière (1874-1912), né à Maskinongé, pianiste et compositeur, surnommé le Strauss canadien.
  • Antonin Galipeault (1879-1971), né à Maskinongé, avocat, président de l'Assemblée nationale du Québec (1916-1919), ministre des Travaux publics et du Travail du Québec (1919-1930), Bâtonnier du Québec (1923-1924), juge puîné de la Cour d'appel du Québec (1930-1950), puis juge en chef de cette Cour (1950-1961). Le pont au centre du village porte son nom.
  • Aimé Marchand (1883-1957), né à Maskinongé, avocat, juge en chef de la Cour de magistrat (1922-1926), juge de la Cour supérieure (1926-1942), puis de la Cour d'appel du Québec (1942-1955)
  • Wilfrid Lebeau (1892-1990), né à Maskinongé, médaillé d'or de l'Ordre du mérite agricole du Québec, 1958
  • Avellin Dalcourt (1906-1995), né à Maskinongé, médecin, maire de la ville de Louiseville (1961-1972)
  • Jean Baron Lafrenière (1914-1999), né à Maskinongé, notaire, maire de Sainte-Agathe-des-Monts pendant 22 ans (1953-1960) (1965-1970)
  • Georges Lemyre (1915-1992), né à Maskinongé, 1er médaillé d'argent de l'Ordre du mérite agricole du Québec, 1963
  • Robert Baron Lafrenière (1924-2012), avocat, député fédéral de Québec-Montmorency (1958-1962), devenu ensuite juge de la Cour supérieure du Québec
  • Normand Lemyre (1948- ), né à Maskinongé, médaillé d'or de l'Ordre du mérite agricole juvénile du Québec, 1966; Avocat général, Ministère de la Justice du Canada (2006-2016)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Brigitte Trahan, « Maskinongé: déjà 10 ans : La tornade a atteint entre 254 et 302 km à l'heure », Le Nouvelliste,‎
  2. Martin Lafrenière, « Tornade de Maskinongé: Élan de solidarité », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne)
  3. Martin Lafrenière, « Le maire de Maskinongé meurt d'un cancer », Le Nouvelliste,‎ (ISSN 0832-0934, lire en ligne)
  4. Mathieu Lamothe, « Roger Michaud est le nouveau maire de Maskinongé », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne)
  5. Gouvernement du Québec, « Habitat faunique: Aire de concentration d'oiseaux aquatiques », Registre des aires protégées au Québec, sur Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, (consulté le ), p. 10
  6. Gouvernement du Québec, « Habitat faunique: Habitat du rat musqué », Registre des aires protégées au Québec, sur Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs,, (consulté le ), p. 2
  7. Gouvernement du Québec, « Forêt rare du Lac-Saint-Pierre », sur Ministère des Ressources naturelles et de la Faune (consulté le )
  8. « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]