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Laurent Berger

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Laurent Berger, né le à Guérande (Loire-Atlantique), est un syndicaliste français, secrétaire général de la CFDT depuis le .

Biographie

Jeunesse

Laurent Berger est le fils d’un ouvrier des Chantiers de l'Atlantique et d’une auxiliaire de puériculture[1].

Durant ses études, il est surveillant dans un collège. C’est à cette époque qu’il adhère à la CFDT[2],[3]. Après une maîtrise d’histoire de l’université de Nantes[4] et un mémoire intitulé « L'épiscopat nantais de Monseigneur Villepelet (1936-1966) »[5], il devient permanent de la Jeunesse ouvrière chrétienne en 1991[6]. Il en est secrétaire général entre 1992 et 1994[1].

Il connaît par la suite une période de chômage de six mois et effectue quelques remplacements de professeur d’histoire-géographie[3].

Il devient salarié d’une association d’insertion à Saint-Nazaire pour aider des adultes en chômage de longue durée et allocataires du RMI à trouver un emploi. Laurent Berger y crée une section syndicale CFDT et devient délégué du personnel de cette structure de neuf personnes[7].

Action syndicale

En 1996, Laurent Berger accepte de devenir permanent à l’union locale CFDT de Saint-Nazaire[7]. Il travaille sur les problématiques d’emploi et sur la place des jeunes à la CFDT[7].

En 2003, il est élu secrétaire général de l’union régionale CFDT des Pays de la Loire[8] et intègre le Bureau national de la CFDT[1].

Laurent Berger est élu à la Commission exécutive confédérale, instance dirigeante de la CFDT, le [9]. Il est responsable du dossier TPE-PME et chargé de la résolution générale dont il a été rapporteur au congrès de Tours en juin 2010[1].

Après juin 2010, ses responsabilités couvrent les questions d’emploi, de sécurisation des parcours professionnels et d’insertion. À ce titre, il est le négociateur de la CFDT à l’assurance chômage et sur l’emploi des jeunes[1].

Il est nommé secrétaire général adjoint de la CFDT le [10]. Il coordonne l’action revendicative de la CFDT[11].

Il est responsable d’un chantier sur l’évolution du fonctionnement de la CFDT[11] dont le but est de développer la proximité avec les salariés[12].

Il est élu secrétaire général, après la démission de François Chérèque, par le bureau national de la CFDT le [13].

Le 5 juin 2014, il est réélu secrétaire général avec 98,31 % des voix lors du congrès de la CFDT réuni à Marseille[14].

En 2016, a contrario des syndicats FO et CGT, il soutient la loi Travail présentée par le gouvernement socialiste[15].

En juin 2018, il est réélu avec plus de 90 % des suffrages. Sous sa mandature, la CFDT devient le premier syndicat aux élections professionnelles dans le privé (2017) mais garde sa place de seconde organisation à la suite des élections professionnelles dans la fonction publique (2018). Laurent Berger publie un Tweet le 11 décembre 2018 annonçant que la CFDT devient le premier syndicat en France, public et privé confondu, ravissant sa suprématie à la CGT[16].

Laurent Berger préside également depuis mai 2019 la Confédération européenne des syndicats[17].

Prises de position contre le Front national

Interviewé par Francis Brochet pour le groupe de presse régionale Ebra, Laurent Berger, au lendemain d'élections européennes de 2014 favorables au FN, déclare : « Pour moi, le Front national est toujours trop haut : ce parti (je ne parle pas de ses électeurs) est une tache sur la démocratie. Nous avons le choix entre une société autoritaire, qui sera dans le “y a qu’à, faut qu’on” et la recherche du bouc émissaire, et une société plus apaisée, du dialogue et de l’écoute. C’est plus compliqué, mais ce sera toujours mon choix »[18],[19],[20],[21].

En avril 2017 lors de la campagne de l'élection présidentielle française, tout en affirmant ne donner aucune consigne de vote, il annonce « avoir clairement pris position contre Marine Le Pen et publié un argumentaire pour nos militants »[22].

Ouvrages

Notes et références

  1. a b c d et e « Laurent Berger : biographie express » sur istravail.com.
  2. « CFDT : Laurent Berger, "il a les épaules pour" » sur nouvelobs.com.
  3. a et b Dauphin CFDT sur liberation.fr.
  4. « Laurent Berger : du christianisme social à la tête de la CFDT » sur lesechos.fr.
  5. La-Croix.com, « Laurent Berger, un coup de jeune à la CFDT », sur La Croix,
  6. « Chérèque passe le témoin à Laurent Berger » sur www.letelegramme.com
  7. a b et c « Laurent Berger, le dauphin », sur www.bienpublic.com
  8. http://lci.tf1.fr/biographies/laurent-berger-un-quadra-a-la-tete-de-la-cfdt-7529573.html sur tf1.fr
  9. « CFDT : Laurent Berger, "il a les épaules pour" » sur nouvelobs.com et
  10. « Laurent Berger nommé no 2 de la CFDT Laurent Berger à la tête de la CFDT : même François Chérèque confirme ! » sur www.lefigaro.fr
  11. a et b « Actualité économique », sur LExpansion.com
  12. « La CFDT changera son logo mais restera fidèle à la couleur orange » sur lexpress.fr
  13. « Page 404 », sur Portail CFDT.fr
  14. « CFDT : Laurent Berger réélu secrétaire général avec 98,31% des voix », sur RTL,
  15. Berger: "la CFDT a toujours été taxée d'être trop proche du gouvernement", bfmtv.com, 15 septembre 2016
  16. Judith Waintraub, « Laurent Berger, la vraie force tranquille », Le Figaro Magazine, semaine du 14 décembre 2018, p. 25.
  17. « Laurent Berger élu à la tête de la Confédération européenne des syndicats », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. « Berger : « Le pilotage à vue ne suffit pas » », sur www.lalsace.fr
  19. « Le pilotage à vue ne suffit pas », sur www.leprogres.fr
  20. « Le pilotage à vue ne suffit pas », sur www.dna.fr
  21. « Le pilotage à vue ne suffit pas », sur www.estrepublicain.fr
  22. Laurent Berger : “Aucun homme providentiel ne peut faire face aux défis actuels“, entretien, lavie.fr, 14 avril 2017

Voir aussi

Liens externes