Jules Salmson

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Jules Salmson
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
CoupvrayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Jules Bernard SalmsonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Formation
Activité
Père
Enfant
Émile Salmson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Hugo Salmson (cousin)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maîtres
Élève
Distinction

Jean Jules Bernard Salmson, né le à Paris[1] et mort le à Coupvray[2] est un sculpteur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jules Salmson est le fils de Jean-Baptiste Salmson (1807-1866), graveur de médailles et de pierres fines d'origine suédoise, installé à Paris en 1822[3]. Son cousin est le peintre Hugo Salmson (1843-1894).

Il entre à l'École des beaux-arts de Paris où il est l'élève de Jules Ramey, Armand Toussaint et Auguste Dumont. En 1845, il remporte le concours d'essai en sculpture ayant pour sujet L'Effroi[4],[5]. En 1846, il concourt pour le deuxième essai du grand prix de Rome mais détruit l'œuvre dont il n'est pas satisfait[6].

Un médaillon ornant la tombe de son frère Jean Eugène (1832-1848) à Paris au cimetière de Montmartre est une de ses premières œuvres publiques[7].

Le , il épouse Ursule Émilie Lazare à Paris[8]. Leur fils Émile (1859-1917) est en 1913 le fondateur de la Société anonyme des moteurs Salmson[9].

Jules Salmson habite boulevard du Temple en 1859 et commence à exposer au Salon de 1859 en envoyant des médaillons, puis des bustes. En 1859, il réalise la médaille de l'exposition régionale du commerce et de l'industrie de Rouen[10].

En 1867, il demeure 26, rue Condorcet à Paris quand il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. Il réalise en 1876 le plâtre de la statue d’Henri IV pour l'hôtel de ville de La Rochelle, modèle de la statue en céramique par Théodore Deck, La Prudence pour le tribunal de commerce de la Seine, des cariatides pour le théâtre du Vaudeville[11] (actuel Gaumont-Opéra) à Paris, La Gloire pour le nouveau palais du Louvre[12], la statue de Haendel pour l'opéra Garnier.

Il est le maître de nombreux sculpteurs dont Émile-Coriolan Guillemin, André Paul Arthur Massoulle, Jean-Louis Grégoire, Henri Lebossé, Vincent Desiré Faure de Broussé (1876-1908).

Il est nommé directeur de l'école des arts industriels de Genève en 1876[13].

Le , veuf et habitant alors Genève, il se remarie à Paris avec Rose Pierrette Eymond-Leblanc (1839-1901)[14].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • L'Institut devant le suffrage universel, Paris, Michel et Joubert, [21].
  • Entre deux coups de ciseau : souvenirs d'un sculpteur, , 363 p. (OCLC 27059338).
  • Le métier dans l'art.Glyptique/ 1e partie : La gravure en médailles et monnaies, s.l.n.d., coll. « La revue littéraire et artistique », p. 321-327[22].
  • Le métier dans l'art.La statuaire, s.l.n.d., coll. « La revue littéraire et artistique », p. 55-65[23].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance, État civil reconstitué, Paris, (p. 40/51).
  2. Acte de décès AD77 (p. 200/352).
  3. Théophile Gauthier, Correspondance générale (en ligne).
  4. Concours 1845 sur Google.books
  5. Notice de L'Effroi, archives de l'École des beaux-arts de Paris.
  6. « Concours de 1846 » sur books.google.
  7. Médaillon cimetière Montmartre division 22, l'Art dans les cimetières de Paris sur Gallica BnF.
  8. « Mariage », État civil reconstitué de Paris, p. 13/51.
  9. Sénat, Impressions : projets, propositions, rapports…, no 59, Paris, Imprimerie du Sénat, 1919, p. 3, sur Gallica.
  10. Alfred Darcel, « Exposition régionale de l'industrie à Rouen. Sculpture - gravure en médailles », Journal de Rouen, no 304,‎ , p. 3 col. 4 (lire en ligne).
  11. « Théâtre du Vaudeville » sur vergue.com.
  12. Décor extérieur du Louvre, Pavillon des États.
  13. « La peinture et la vie artistique à Genève », sur encycloge.org.
  14. Acte du second mariage, archives de Paris, p. 25/31.
  15. a et b culture.gouv.fr.
  16. e-monumen.net.
  17. HenriIV Photo du salon de 1876
  18. Reproduction photographique dans Le Magasin pittoresque, 31e année, 1863, p. 240.
  19. La Dévideuse, notice du musée d'Orsay.
  20. parissculptures.centerblog.net.
  21. L'Institut devant le suffrage universel sur gallica BnF.
  22. La gravure en médailles et monnaies sur data BnF.
  23. La Statuaire sur data BnF.
  24. Dossier de la Légion d'honneur sur la base Léonore (note : les dates de naissance et de décès sont erronées).
  25. Catalogue officiel du Salon de 1867 sur archive.org.
  26. Médaille d'argent 1889, Journal officiel de la République française sur Gallica.
  27. Notice du buste de Quinault sur base Mérimée.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Nécrologie », La Chronique des arts et de la curiosité, (en ligne sur Gallica).

Liens externes[modifier | modifier le code]