Hizb el-Harak

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Hizb el-Harak
Image illustrative de l’article Hizb el-Harak
Logotype officiel.
Présentation
Président Khaled Traouli
Fondation
Fusion de Congrès pour la République
Siège 41, rue Hédi-Chaker
1002 Tunis
Légalisation
Idéologie Social-démocratie[1],[2]
Populisme de gauche[3]
Coalisé dans Tounes Okhra (depuis 2019)
Front de salut national (depuis 2022)

Hizb el-Harak (Parti du mouvement), anciennement Mouvement Tunisie Volonté (arabe : حراك تونس الإرادة transcrit en Harak Tounes Al Irada) ou MTV[4], aussi connu sous le nom d'Al Irada, est un parti politique tunisien fondé le par l'ancien président de la République Moncef Marzouki. Ses membres sont essentiellement issus du Congrès pour la République.

Historique[modifier | modifier le code]

Logo jusqu'en 2019.

Le parti est fondé le [5]. Le demande d'enregistrement du parti a lieu dès le 17 du même mois[6]. L'annonce de la création du parti est auparavant annoncée le [1].

En janvier 2016, Zoubeir Mouelhi quitte le comité exécutif et le parti[7].

Le , le CPR annonce sa fusion avec le Mouvement Tunisie Volonté[8]. Cependant, des dirigeants du CPR, dont Samir Ben Amor[9] et Abdelwahab Maatar[10], refusent la fusion[11].

Le procès opposant les deux factions du CPR sur le sort de la fusion est initialement fixé au [12]. Cependant, le , le tribunal de première instance de Tunis invalide le congrès extraordinaire ayant conduit à la fusion[13].

Par ailleurs, le , la Présidence du gouvernement refuse de légaliser le parti[14]. Le parti le justifie par des problèmes administratifs[15]. Cette légalisation intervient finalement le [16].

Le refus de la fusion est confirmé en appel le [17]. Le , le Congrès pour la République annonce que la justice confirme la décision de la fusion avec le Mouvement Tunisie Volonté, ce qui met fin à l'existence légale du parti[18].

Le , lors du congrès constitutif du parti, Moncef Marzouki, seul candidat en lice, est élu à la tête de celui-ci[19].

Le , 80 membres du parti, dont le secrétaire général Adnen Manser, quittent le parti[20].

Le , le parti prend le nom de Hizb el-Harak[21].

Le , dans le contexte de la crise politique, Ahmed Néjib Chebbi annonce la formation d'un Front de salut national composé de partis et mouvements tels que Ennahdha, Au cœur de la Tunisie, la Coalition de la dignité, Hizb el-Harak, Al Amal ainsi que des groupes de « citoyens contre le coup d'État » pour s'opposer au président Kaïs Saïed[22].

Comité politique[modifier | modifier le code]

Il est constitué de soixante membres[23] dont des députés de l'assemblée constituante de 2011 et de l'Assemblée des représentants du peuple.

Président[modifier | modifier le code]

Président d'honneur[modifier | modifier le code]

Secrétaires généraux[modifier | modifier le code]

  • Adnen Manser (2015-2018)
  • Dorra Ismaïl (2018-2019)
  • Lamia Khemiri (depuis 2019)

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles[modifier | modifier le code]

Année Candidat Voix % Résultat
2019 Moncef Marzouki 100 338 2,97 11e

Élections municipales[modifier | modifier le code]

Année Voix Rang Conseillers % Maires %
2018 23 998 8e
84  /  7212
1,33
1  /  350
1,19

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Adnène Mansar : le Mouvement du peuple des citoyens se transformera en un parti politique », sur directinfo.webmanagercenter.com, (consulté le ).
  2. « Émanation du CPR, Tounes Al-Irada se réclame de la social-démocratie », sur gnet.tn, (consulté le ).
  3. Mohamed Kerrou, « Tunisie : la victoire de Kaïs Saïed, une percée électorale des populistes ? », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  4. Haythem Belhassen Gabsi, « Une résurrection : la notion de trahison (première partie) », sur huffpostmaghreb.com, (consulté le ).
  5. « Le Harak Tounes Al Irada de Moncef Marzouki est né », sur espacemanager.com, (consulté le ).
  6. « Tunisie : Adnan Manser annonce la création du nouveau parti de Moncef Marzouki », sur huffpostmaghreb.com, (consulté le ).
  7. « 1re démission au Harak Tounès de Marzouki ! », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  8. « Tunisie : le CPR fusionne avec le Mouvement « Tunisie Volonté » », sur leconomistemaghrebin.com, (consulté le ).
  9. « Samir Ben Amor : la fusion du CPR au sein du Mouvement Tunisie Volonté n'est pas encore décidée », sur shemsfm.net, (consulté le ).
  10. Raouf Ben Hédi, « Nouveau putsch au CPR, Moncef Marzouki poursuit sa supercherie », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  11. « Le torchon brûle déjà entre le CPR et le Harak », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  12. « Procès du CPR contre Al Irada », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  13. « La justice désavoue Marzouki et annonce que la dissolution du CPR est illégale », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  14. « Al Irada de Moncef Marzouki n’obtient pas son visa », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  15. « Al Irada publie un communiqué et fait l'impasse sur ses déboires judiciaires », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  16. Seif Soudani, « Officialisation d’Al-Irada. Quel avenir pour le parti « anti corruption » ? », sur lecourrierdelatlas.com, (consulté le ).
  17. « Refus de la dissolution du CPR et sa fusion avec Al Irada », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  18. « Imed Daimi : aucun obstacle juridique ne s'oppose désormais à la fusion entre le CPR et Al Irada », sur tap.info.tn, (consulté le ).
  19. « Tunisie : le parti de Moncef Marzouki déjà sur les rangs pour les municipales », sur rfi.fr, (consulté le ).
  20. « Tunisie : démission collective au sein de Harak Tounes Al-Irada », sur directinfo.webmanagercenter.com, (consulté le ).
  21. « Tunisie : le parti politique de Moncef Marzouki change de nom », sur tunisienumerique.com, (consulté le ).
  22. « Chebbi annonce la formation du Front de salut national », sur mosaiquefm.net, (consulté le ).
  23. (ar) « Liste des membres du comité politique du Mouvement Tunisie Volonté », sur assabahnews.tn,‎ (consulté le ).
  24. a b c et d Membre de l'Assemblée des représentants du peuple
  25. a b c d e f g h et i Ancien membre de l'assemblée constituante de 2011
  26. Ministre des Domaines de l'État dans les gouvernements Jebali et Larayedh
  27. Ministre de l'Environnement dans le gouvernement Jebali

Liens internes[modifier | modifier le code]