Hispano-Suiza J12

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Hispano-Suiza J12
Hispano-Suiza J12
Hispano-Suiza J12 Sedan Kellner 1935 (Pebble Beach Concours d'Elegance).

Appelé aussi Type T12 ou Type 68
Marque Hispano-Suiza
Années de production 1934 à 1937
Production 114 exemplaire(s)
Classe Voiture de luxe et de prestige
Usine(s) d’assemblage Hispano-Suiza de Bois-Colombes (Hauts-de-Seine)
Moteur et transmission
Énergie Essence
Moteur(s) Moteur V12 Hispano-Suiza
Cylindrée 9 425 à 11 310 cm3
Puissance maximale 220 à 250 ch
Boîte de vitesses 3 rapports
Masse et performances
Masse à vide 2 000 à 2 200 kg
Vitesse maximale 170 km/h
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Multiple
Suspensions Ressorts semi-elliptiques a dureté réglable de l'intérieur
Freins A tambour sur quatre roues, assisté par servofrein
Dimensions
Longueur 4 900 à 5 400 mm
Chronologie des modèles

L'Hispano-Suiza J12 est une automobile à moteur V12 de luxe et de prestige, produite à 114 exemplaires entre 1931 et 1938 par le constructeur automobile franco-suisse-espagnol Hispano-Suiza.

Historique[modifier | modifier le code]

En 1931 Marc Birkigt (1878-1953) patron fondateur en 1904, en Espagne, de la marque d'automobile et de moteurs d'avion Hispano-Suiza (synonyme de perfection mécanique et de grand prestige) conçoit et commercialise cette Hispano-Suiza J12 à moteur V12 silencieux de 9,4 L de 220 ch, dérivé de ses moteurs d'avion militaire Hispano-Suiza V8 et Hispano-Suiza 12Y de plus de 1000 chevaux..., et des Bugatti Royale de 1926 (à moteur d'avion Bugatti de 300 chevaux pour plus de 200 km/h) pour succéder aux Hispano-Suiza H6, et pour dominer les voitures concurrentes les plus puissantes, les plus luxueuses, et les plus chères du monde des années 1930 d'entre-deux-guerres d'alors[1],[2] dont Maybach Zeppelin, Packard Twelve, Cadillac V-16, Duesenberg J, Rolls-Royce Phantom III...

La J12 est présentée au salon automobile de Paris 1932. En 1935 le moteur est poussé à 11,3 L pour 250 ch pour une vitesse de pointe de 170 km/h. Elle est vendue sous forme de châssis-moteur, et carrossée par les carrossiers les plus prestigieux de l'époque, dont Kellner, Figoni & Falaschi, Vanvooren, Jacques Saoutchik, Henri Chapron, Marcel Pourtout, Marius Franay[3]...

En 1936, à la suite de la déclaration de la guerre civile d'Espagne (1936-1939), le Front populaire français nationalise l'usine française Hispano-Suiza de Bois-Colombes des Hauts-de-Seine, dont il arrête la production d'automobile, pour consacrer sa production aux moteurs d’avion et moteur-canon de type Hispano-Suiza HS-404 pour l'Armée de l'air française et Alliés de la Seconde Guerre mondiale[4].

Références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Serge Cordey et Modeste Tréhin, Tour de France en Hispano, éditions GR5, 2023.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Lien externe[modifier | modifier le code]