Fosse no 13 bis des mines de Lens

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Fosse no 13 bis des mines de Lens dite Saint-Félix ou Félix Bollaert
La fosse no 13 bis en 2011.
La fosse no 13 bis en 2011.
Puits n° 13 bis
Coordonnées 50,478746, 2,821358[BRGM 1]
Début du fonçage 1908 ou
Mise en service 1910
Profondeur 331 mètres
Arrêt 1958 (aérage)
Remblaiement ou serrement 1958
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Commune Bénifontaine
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines de Lens
Groupe Groupe de Lens
Groupe de Lens-Liévin
Ressources Houille
Concession Lens
Protection Logo monument historique Inscrit MH (2009)
Patrimoine mondial Patrimoine mondial (2012)[note 1]

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(Voir situation sur carte : Pas-de-Calais)
Fosse no 13 bis des mines de Lens dite Saint-Félix ou Félix Bollaert
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(Voir situation sur carte : France)
Fosse no 13 bis des mines de Lens dite Saint-Félix ou Félix Bollaert

La fosse no 13 bis dite Saint-Félix ou Félix Bollaert de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Bénifontaine. Le puits d'aérage est commencé en 1908 ou , peu après la mise en extraction de la fosse no 13. Un terril no 67, 13 bis de Lens, est édifié sur la partie nord du carreau avec les déblais du puits. La fosse no 13 bis commence à aérer en 1910. Elle est détruite durant la Première Guerre mondiale.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Trois maisons de deux logements sont bâties près du carreau. La fosse no 13 bis assure le retour d'air de la fosse no 18 - 18 bis de 1954, jusqu'à son remblaiement en 1958. Les installations sont conservées.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 13 bis. Les habitations ont été conservées, et le terril est entièrement boisé. Les installations de la fosse no 13 bis ont été inscrites aux monuments historiques le . La fosse no 13 bis a été inscrite le sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

La fosse[modifier | modifier le code]

Fonçage[modifier | modifier le code]

La fosse d'aérage no 13 bis est commencée en 1908[BRGM 1] ou le [A 1] à 1 663 mètres au sud-sud-est[note 2] de la fosse no 13, entrée en exploitation le [A 2].

La fosse est baptisée Saint-Félix en l'honneur de Félix Bollaert[A 1].

Exploitation[modifier | modifier le code]

La fosse no 13 bis entre en service en 1910[A 1]. Elle est détruite durant la Première Guerre mondiale[A 3]. Elle est ensuite reconstruite avec une structure en béton armé avec des remplissages en briques[1] et un nouveau chevalement.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin[B 1]. La fosse no 13 bis assure le retour d'air de la fosse no 18 - 18 bis du Groupe de Lens à partir de 1954[B 1]. Cette dernière est sise à Hulluch à 1 476 mètres au nord-ouest[note 2]. Le puits no 13 bis, profond de 331 mètres, est remblayé en 1958[B 1].

Reconversion[modifier | modifier le code]

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[2]. Les installations ont été conservées[3].

Le chevalement de la fosse no 13 bis avec son bâtiment, en totalité, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [4]. La fosse no 13 bis fait partie des 353 éléments répartis sur 109 sites qui ont été inscrits le sur la liste patrimoine mondial de l'Unesco. Elle constitue le site no 63[5].

Le terril[modifier | modifier le code]

Le terril 13 bis de Lens.
50° 28′ 45″ N, 2° 49′ 13″ E

Le terril no 67, 13 bis de Lens, situé à Bénifontaine, est le terril plat de la fosse no 13 bis des mines de Lens. Il a été édifié par les déblais retirés lors du fonçage du puits[6],[7].

La cité[modifier | modifier le code]

Une des maisons.

Trois maisons constituées de deux habitations ont été bâties au nord-ouest de la fosse.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes
  1. L'inscription aux monuments historiques et sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco concerne les installations de surface de la fosse no 13 bis.
  2. a et b Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références
Références aux fiches du BRGM
  1. a et b « BRGM - Puits no 13 bis »
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 116-117, 121. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article