Dominique Giroud

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Dominique Giroud
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Dominique Giroud, né en 1971 au Tchad[1], est un œnologue[2] et viticulteur valaisan, fondateur de Giroud vins SA, une des trois plus grandes caves du Valais[3].

Il a depuis 2013 défrayé la chronique à la suite de l’ouverture de plusieurs enquêtes l’impliquant personnellement et professionnellement. À ce jour, il a été condamné pour soustraction fiscale (été 2014), escroquerie en matière de contributions et de faux dans les titres (mars 2016)[4], escroquerie en matière de contributions, fraude fiscale et délits fiscaux (octobre 2018)[5] et pour « instigation à tentative de soustraction de données » (2021)[6],[7]. Il a en revanche été acquitté dans l'affaire où il était accusé d'avoir coupé du St-Saphorin avec du fendant (décembre 2014) et le ministère public valaisan a classé la procédure concernant les pratiques vitivinicoles jusqu'à 2010 (avril 2020)[8].

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et début dans le monde du vin[modifier | modifier le code]

Logo de Giroud vins SA avant le changement de nom en 2014.

Dominique Giroud vit à Madagascar de 2 à 8 ans avant de revenir en Suisse. Il suit un apprentissage de caviste puis entre à l’École d’ingénieurs de Changins à Nyon. Après un diplôme en œnologie obtenu en 1991, il travaille pendant trois ans comme œnologue chez Fernand Luisier[9]. Il s’associe ensuite avec son père, également viticulteur. Dominique Giroud s'occupe spécifiquement des aspects œnologiques et commerciaux. À cette époque, père et fils possèdent un hectare et demi de vignes mais n’ont pas d’outil de production. Ils décident alors d’acquérir une cave à Chamoson, qu’ils conserveront plus de dix ans jusqu’à l’inauguration de celle de Sion en 2008[10].

À partir du milieu des années 1990, chaque année, il achète quelques parcelles pour arriver à 45 hectares en propriété et 15 hectares en location vers 2010. Il acquiert ses tout premiers hectares grâce à des prêts hypothécaires contractés auprès d’un organisme étatique de Crédit Agricole qui distribue des prêts sans intérêts[9].

En 1995, Dominique Giroud crée sa première entreprise (« Dominique Giroud & cie ») et commence à faire du commerce de vin[11]. En 1999, sa société prend la forme d’une société anonyme (SA)[11]. À côté de ses 60 hectares de vignes, l’œnologue exerce une forme de contrôle sur la production d’un certain nombre de fournisseurs qui, chaque année, lui livrent leur vendange. Pour fidéliser ses fournisseurs, Giroud décide de leur payer intégralement la vendange à la mi-décembre de l’année en cours au lieu de quatre fois pendant l’année[9].

De 1998 à 2009, la fiduciaire qui révise les comptes de Giroud vins SA est Alpes audit, résultant d'une collaboration de la Fiduciaire de l'Entremont (de Maurice Tornay) et de la Fiduciaire des Alpes (de Stéphane Germanier)[11]. Maurice Tornay a été président d'Alpes audit jusqu'en 2009[11].

En 2003, il crée deux sociétés à Zoug (Weinhandel Edelweiss AG et Torcularia Holding AG) ; elles sont administrées par Peter Hess[11]. En 2005, « Dominique Giroud & Cie SA » devient « Giroud vins SA »[11]. Il rachète ensuite plusieurs caves[11]. En 2009, il crée Wine Universe, avec des magasins dans différentes villes de Suisse et à Singapour[11],[12].

En 2010, il investit dans l'œnotourisme en construisant son nouveau bâtiment à Sion[9]. Il collabore également à la création de nouvelles étiquettes de bouteille avec divers artistes de renom, tels que Roger Pfund, célèbre pour les billets de banque qu'il a conçus ou le peintre jet-setteur Jérôme Rudin[13][source insuffisante].

En 2014, Dominique Giroud possède huit sociétés connues[11]. Voici le chiffre d'affaires connu du groupe Giroud jusqu'en 2013 (en CHF)[9]:

Année d'exploitation Chiffre d'affaires (CHF)
1996 16 000
1997 850 000
1998 1 500 000
1999 2 500 000
2000 3 250 000
2001 4 000 000
2002 9 000 000
2003 14 000 000
2004 23 500 000
2005 28 000 000
2006 24 000 000
2007 38 000 000
2008 56 000 000
2009 43 000 000
2010 45 500 000
2011 41 000 000
2012 40 000 000
2013 36 000 000

À la suite de l'éclatement de l’affaire Giroud, l’entreprise « Giroud vins » a été renommée « Château constellation »[14]. Dominique Giroud en est toujours l'actionnaire majoritaire, mais n'y occupe pas de fonction administrative ou opérationnelle[15].

Affaire Giroud[modifier | modifier le code]

Une première procédure pénale est ouverte en 2009. On soupçonne Dominique Giroud d’avoir mélangé du fendant dans 100 000 bouteilles de Saint-Saphorin[9]. L'affaire sera classée en novembre 2014, le vin provenant bel et bien de la région indiquée par Dominique Giroud[16],[17]. Néanmoins ces fausses accusations de coupage ont eu un impact sur les relations contractuelles de Dominique Giroud, Denner par exemple ayant suspendu ses contrats avec Giroud Vins en juillet 2014[18].

Une deuxième procédure pénale est ouverte en Valais, en 2010, à la demande du service cantonal valaisan des contributions. Il est reproché à Dominique Giroud d’avoir soustrait entre 2005 et 2009 une part de ses bénéfices. Le montant en question s'élève à environ 8,5 millions de francs. La Division des affaires pénales et enquêtes de l’Administration fédérale des contributions enquête avec l’aval de la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf. Des perquisitions sont effectuées. Finalement, le 16 juillet 2014, Dominique Giroud est condamné à 180 jours-amende à 300 francs avec sursis pendant deux ans. Le recours du fisc valaisan contre cette condamnation a été déclaré irrecevable par la justice vaudoise[9].

Entre 2013 et 2014, les soupçons de fraudes des entreprises vinicoles de Dominique Giroud sont publiées dans les médias, c'est l'« affaire Giroud ».

En juin 2014, le Ministère public du canton de Genève annonce l'arrestation de Dominique Giroud, d'un hacker professionnel, d'un détective privé genevois et d'un agent du Service de renseignement de la Confédération[19],[20]. Soupçonnés d'avoir tenté de pirater les ordinateurs de journalistes de la RTS et du Temps avec un logiciel espion pour identifier les sources des fuites concernant les problèmes fiscaux et judiciaires de Dominique Giroud[19], ils sont placés en détention provisoire à la prison de Champ-Dollon[21]. En avril 2021, Dominique Giroud est condamné à six mois de prison avec sursis dans cette affaire, la présidente du Tribunal de police de Genève soulignant que sa faute est importante et sa prise de conscience inexistante[7].

En décembre 2014, la justice[Laquelle ?] par le biais du procureur Yvan Gillard confirme l'acquittement de Dominique Giroud dans l'affaire du St-Saphorin[22].

À côté de ces procédures pénales, la Commission de gestion du Grand Conseil valaisan a rédigé deux rapports. En mai 2014, son « rapport sur le coupage de vins en Valais » conclut que le chimiste cantonal n’a pas été assez sévère sans que l’on puisse l’accuser de complaisance. Son « rapport sur le fonctionnement de l’État dans le cadre du dossier Giroud » établit de manière beaucoup plus claire que Dominique Giroud n’a pas bénéficié de complaisance[9].

En décembre 2015, le procureur Dick Marty a classé la procédure pénale ouverte contre Maurice Tornay dans le cadre de l'affaire Giroud. L'enquête menée a permis d'établir, d'une part, que les éléments constitutifs d'une infraction n'étaient pas réalisés et, d'autre part, qu'aucun soupçon ne justifiait cette mise en accusation[23]. Le même mois, la Commission de gestion du Grand Conseil valaisan décide de clore définitivement le dossier Giroud[24].

Le 23 janvier 2016, Dominique Giroud est reconnu coupable « d'escroquerie en matière de contributions et de faux dans les titres » et est condamné à 150 jours-amende à 300 CHF en plus des 180 jours-amende pour usage de faux en ce qui concerne l'impôt fédéral direct avec sursis de deux ans[4].

Le 25 avril 2016, Dominique Giroud lève le voile sur son opposition à la publication d'une ordonnance de classement qui lui est favorable. Soupçonné à tort d'avoir mélangé du Fendant et du Saint-Saphorin, Dominique Giroud craint que cette publication donne une nouvelle occasion de relancer cette affaire[25]. Le lendemain, l’ordonnance de classement concernant l'affaire du Saint-Saphorin est publiée. Celle-ci révèle que le vin était bien originaire de Saint-Saphorin et retire les charges d'escroquerie, de falsification de marchandises et d'infraction à la loi fédérale contre la concurrence déloyale qui pesaient contre Dominique Giroud[26].

Le 24 novembre 2020, une partie de l'affaire Giroud est classée après que le Tribunal fédéral refuse la levée des scellés sur des documents antérieurs à 2010. Au préalable, le 20 avril 2020, le Ministère public valaisan avait décidé de ne pas donner suite à la procédure ouverte pour des faits déroulés avant 2010[8].

Jugements[modifier | modifier le code]

Fin juillet 2018, Dominique Giroud rencontre le tribunal de Sion pour répondre du délit de fraude fiscale, de délits fiscaux divers et d’escroquerie en matière de contribution. Les faits ont déjà été jugés dans le canton de Vaud, mais ne concernaient que l'impôt fédéral direct alors que le tribunal de Sion s'occupe des impôts communaux, cantonaux et de l'impôt anticipé. Le débat principal concerne le principe ne bis in idem, à savoir qu'on ne juge pas deux fois la même personne pour les mêmes faits. Le procureur Nicolas Dubuis « requiert [...] une peine lourde, 9 mois de prison avec sursis de 4 ans, pour le volet valaisan de l’affaire »[27]. Dominique Giroud est finalement condamné à la peine requise, soit 9 mois de prison avec sursis pour escroquerie en matière de contributions, fraude fiscale et délits fiscaux[5].

En octobre 2020, Dominique Giroud gagne en partie son appel au Tribunal cantonal valaisan, qui annule le jugement de juillet 2018 et la peine de prison avec sursis[28]. La sentence est remplacée par une peine pécuniaire avec sursis. Dominique Giroud est par conséquent sanctionné d'une peine pécuniaire avec sursis de 81 000 francs suisses[28].

En avril 2020, Dominique Giroud est condamné en première instance à six mois de prison avec sursis pour avoir tenté de pirater les ordinateurs de deux journalistes qui enquêtaient sur ses déboires fiscaux[29].

Accord avec le Walliser Bote[modifier | modifier le code]

En novembre 2016, Dominique Giroud dépose contre le Walliser Bote une plainte civile pour violation des droits de la personnalité. Cette plainte est accompagnée d’une demande en dommages et intérêts. Le Walliser Bote et Dominique Giroud ont trouvé un accord extra-judiciaire. En juin 2020, le Walliser Bote reconnaît « des erreurs et le fait que Dominique n’a jamais été sanctionné par aucun juge ou procureur pour ses pratiques œnologiques »[30],[31]. Les parties se sont engagées à garder confidentiels les détails de cet accord[32].

Vie locale, sportive et politique[modifier | modifier le code]

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Il a un vaste réseau dans le canton du Valais et a soutenu plusieurs clubs sportifs[14]. Il était notamment le sponsor principal du Football club de Sion de 2003 à 2008[14],[33].

Dominique Giroud soutient des clubs de foot et de hockey tels que le FC Lucerne, le FC Bienne, le FC Delémont, le FC le Mont-sur-Lausanne, le HC Bienne et le Lausanne Hockey Club. La Patrouille des Glaciers, le golf et le polo font aussi partie des activités que Dominique Giroud a soutenues[34].

Dominique Giroud est, avec quatre autres personnes, propriétaire d'un troupeau de vaches d'Hérens qui jouent en compétition[35]. Il a organisé divers combats de reines[36],[37] et même fait une apparition dans une séquence du téléjournal de TF1 au sujet de la culture de la vache d'Hérens et de ces légendaires combats[pertinence contestée][38].

Activités politiques[modifier | modifier le code]

Le 29 décembre 2013, Maurice Tornay confie au journal Le Matin qu'il a accepté de l’argent de Dominique Giroud pour sa campagne 2012-2013 de réélection au Conseil d'État du Valais[39]. Il revient plus tard après vérifications sur ces déclarations et affirme qu'il n'a pas eu de soutien de la part de Dominique Giroud pour cette campagne[40].

Conservatisme[modifier | modifier le code]

Dominique Giroud est un fidèle de la traditionaliste Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X d'Écône[14].

En 1997, il finance une campagne d'affichage contre l'avortement[14]. Il a été condamné par un tribunal à cause des affiches arborant les portraits de trois politiciennes favorables à l'avortement avec un fœtus en sang et la mention « Elles veulent une culture de la mort en Suisse, chaque civilisation a l'ordure qu'elle mérite »[33].

En 2001, Dominique Giroud finance une page de publicité dans Le Nouvelliste pour y faire passer des idées homophobes et contre la marche des fiertés de Sion (Lesbian and Gay Pride & Friends), avec le slogan « Tantes à Sion, tentation diabolique »[33]. Il lance également, avec l'association RomanDit, une pétition pour interdire la manifestation[41]. À la suite d'une plainte, le site Internet de RomanDit a été fermé pour homophobie[réf. souhaitée] ; un mois plus tard, Dominique Giroud a tenté de remettre le site en ligne sous un autre nom et il a à nouveau été fermé[42]. Il apparaît en 2002 dans le documentaire La Parade (notre histoire) de Lionel Baier[43],[44].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Interview donnée dans Plaisirs (gastronomies et voyages) mai 2012 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur giroud-vins.ch (consulté le ).
  2. inSolus (http://www.insolus.com), « Prestige Immobilier | Articles rédactionnels », sur prestigeimmobilier.ch (consulté le ).
  3. Yves Steiner et Jean-Daniel Bohnenblust, « La RTS diffuse les deux reportages sur l'affaire Giroud Vins », 21 mai 2014 (page consultée le 14 juin 2014)
  4. a et b [PDF] Affaire Giroud, volet TVA, Communiqué de presse du Tribunal de Sion
  5. a et b Grégoire Baur, « Dominique Giroud condamné à 9 mois de prison avec sursis », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  6. « L'encaveur valaisan Dominique Giroud jugé pour tentative de piratage », sur rts.ch, (consulté le ).
  7. a et b « Dominique Giroud condamné au sursis pour sa tentative de piratage », sur rts.ch, (consulté le ).
  8. a et b « Une partie de l’affaire Giroud définitivement classée », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  9. a b c d e f g et h Les Observateurs 2015/01/26.
  10. « Présentation Dominique Giroud - Dominique Giroud »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  11. a b c d e f g h et i Infographie animée de l'empire Giroud, LeTemps.ch (page consultée le 14 juin 2014).
  12. « Oenotheque By Wine Universe @ Millenia Walk », sur streetdirectory.com (consulté le ).
  13. « Le Constellation de Giroud, un vin qui se veut cher! », sur davemog.blog.24heures.ch (consulté le ).
  14. a b c d et e Pierre-Emmanuel Buss, « La chute d'un baron du vin », Le Temps, vendredi 13 juin 2014, page 3.
  15. « Château Constellation vient d’obtenir ses premières distinctions », sur radiochablais.ch (consulté le ).
  16. « Affaire Giroud: épilogue dans le volet du Saint-Saphorin », sur rts.ch, (consulté le ).
  17. « Dominique Giroud acquitté: il n'y a jamais eu de Fendant dans son St-Saphorin », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne)
  18. « Le distributeur Denner suspend ses contrats avec Giroud Vins », sur rts.ch, (consulté le ).
  19. a et b Fati Mansour, « L'encaveur, l'espion, le privé et le hacker », Le Temps, vendredi 13 juin 2014, page 3.
  20. Alexis Favre, « L'ex-policer qui embarrasse les services secrets », Le Temps, vendredi 13 juin 2014, page 3.
  21. Fati Mansour, « Les compères dissonants de l'affaire Giroud », Le Temps, samedi 14 juin 2014, page 8.
  22. « Dominique Giroud blanchi dans l'affaire du vin de St-Saphorin », sur 24heures.ch/ (consulté le ).
  23. « 20 minutes - Procédure pénale contre Maurice Tornay classée - Suisse », sur 20 Minutes (consulté le ).
  24. « La Cogest ferme le dossier », sur lenouvelliste.ch (consulté le ).
  25. « Affaire Giroud: épilogue dans le volet du Saint-Saphorin », sur rts.ch (consulté le ).
  26. « Affaire Giroud: épilogue dans le volet du Saint-Saphorin », sur rts.ch (consulté le ).
  27. Gregoire Baur, « Prison avec sursis requise contre Dominique Giroud », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. a et b « Pas de peine de prison pour l'encaveur valaisan Dominique Giroud », sur rts.ch, (consulté le ).
  29. Nouvelliste, « Piratage raté: Dominique Giroud écope de six mois de prison avec sursis », sur lenouvelliste.ch, (consulté le ).
  30. « Valais: accord entre l’encaveur Dominique Giroud et le Walliser Bote », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne)
  31. Weltwoche, « Alle gegen Giroud », sur weltwoche.ch (consulté le ).
  32. Herold Bieler, « INTERVIEW | Le vigneron Dominique Giroud s’exprime sur ses démêlés avec le fisc, ce qui ne tourne pas rond dans la viticulture valaisanne et ses plaintes contre les médias », sur Walliser Bote, (consulté le ).
  33. a b et c Laurent Nicolet, « Du tourisme, du vin et des jeux : la sainte trinité du marketing selon Dominique Giroud », Le Temps, mardi 10 février 2004.
  34. « Comment Giroud Vins a tissé un réseau mondial »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Bilan (consulté le ).
  35. « http://www.vacheherens.ch/sites/default/files/files/NF_230609_17.pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur vacheherens.ch (consulté le ).
  36. « Lumière détrônée par Rubis L'inalpe à Mandelon s'est déroulée samedi, dans le Val des Dix. 130 bêtes vont passer l'été sur cet alpage », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne)
  37. valreines, « dominique giroud », sur Le blog de valreines (consulté le ).
  38. « https://twitter.com/tf1lejt/status/1145904933071441920 », sur Twitter (consulté le ).
  39. http://1dex.ch/2013/12/31/pourquoi-maurice-tornay-a-accepte-les-sous-de-dominique-giroud-57/, consulté le 2 janvier 2014.
  40. Jean-Claude Péclet, Fabiano Citroni, « «Je n'ai fait que mon métier d'expert fiscal, avec prudence» », Le Matin,‎ (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
  41. La Parade (notre histoire), Lionel Baier, Radio télévision suisse, 2001.
  42. Yann Gerdil-Margueron, « Partisans et ennemis de la gay pride romande s'affrontent sur la toile », Le Temps, jeudi 19 avril 2001.
  43. Rédaction, « La Pride de Sion selon Lionel Baier », sur 360°, (consulté le ).
  44. Thierry Jobin, « «Dans La Parade, j'ai cherché à comprendre mon pire ennemi: l'homophobie» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]