Discussion:Fanfare des Beaux-Arts

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Problème sur la date d'origine des FdBA[modifier le code]

Bonjour,

D'après un nombre conséquent de sources (dont 4 que j'ai indiqué en tête de l'article) la date d'origine du mouvement des Fanfares des Beaux-Arts est 1948. La date mono sourcée proposée jusqu'alors est 1889. Beaucoup d'écrits ou de recherches sur le sujet ont été publiés ces dernières années, et aucun ne mentionne ou ne confirme cette date de 1889, ni d'ailleurs les 60 années qui les séparent.

C'est un élément majeur de cet article et il influe sur les 2 tiers de son contenu.

Je note aussi que cet article est devenu un peu le fourre-tout de tout un tas d'autres liens vers des articles déjà bien détaillés, ou de sujets qui n'ont aucun rapport avec l'intitulé. Il parait donc temps de reconstruire la colonne vertébrale de cet article dans lequel on se perd et de revenir au sujet premier de son titre.

Que faire alors du "trop-plein" ? Ne pourrait-on pas, par exemple, créer un articles sur les fanfares de carabins plutôt que d'en disserter dans un article sur les fanfares des Beaux-Arts ? Il y a aussi des citations très longues qui ne traitent pas du sujet cité en titre, ou même des reflexions personnelles qui n'ont rien à faire dans une encyclopédie.

Je serai heureux d'en discuter afin, autour d'un consensus, de remettre sur les rails le sujet de cet article : les fanfares des Beaux-Arts.

Nous pourrions dans un premier temps trier par thème, sur cette PdD, les éléments existants qui traitent du sujet, et ceux qui ont peu ou pas de rapport (le "trop-plein") avec le sujet, afin déjà d'y voir plus clair.

Ensuite nous pourrons étudier l'admissibilité de chacun de ces thème, et en fonction, les intégrer à la mise à jour de l'article en question, les supprimer ou alors créer de nouveaux articles sur ces sujets spécifiques (si ce n'est pas déjà fait).

Qu'en pensez-vous ?

Au plaisir d'en discuter. Salutations, --Manu (discuter) 14 mai 2020 à 12:29 (CEST)--Manu (discuter) 21 mai 2020 à 19:25 (CEST)[répondre]

Discussions[modifier le code]

Bonjour, vous parlez de " la date d'origine du mouvement des Fanfares des Beaux-Arts est 1948 ", pourquoi mouvement et pas date de la première mention d'une fanfare d'élèves aux Beaux-Arts ? -- Heurtelions (discuter) 15 mai 2020 à 18:21 (CEST)[répondre]

L'origine de cette information est : " La première fanfare constituée est la fanfare de l’atelier libre d’Architecture MADELAIN, en 1948. Celle-ci prendra en 1957 le nom de « Fanfare Octave Callot ». "

L'inovation consiste, pour une fanfare d'élèves d'un atelier, dans le fait d'avoir été pour la première fois une fanfare constituée, par rapport aux fanfares antérieures des Beaux-Arts. Que veut dire ce mot constituée ? Que veut dire "la première", dans quelle période historique ? L'après-guerre de 1939-1945?, l'après guerre de 14-18 ? Toute l'histoire de l'école (où la section architecture a été créée tardivement)?

A noter que c'est la fanfare d'un seul atelier, un atelier d'architecture, et que c'est un atelier libre, c'est-à-dire un atelier pas constitué justement. Ce n'est donc pas la fanfare de tous les Beaux-Arts, comme la bannnière dont on discute. -- Heurtelions (discuter) 15 mai 2020 à 18:44 (CEST)[répondre]

Henri (Ernest) Madelain (Angers 1905-2003) diplômé en 1935, professeur chef d'atelier d'architecture à l'École des Beaux-arts, atelier libre, (puis) ancien atelier de Gustave Umbdenstock de 1940 à 1968, atelier situé rue Jacques Callot, et finit architecte en chef. -- Heurtelions (discuter) 15 mai 2020 à 19:13 (CEST)[répondre]

Cher Heurtelions, je déplace la discussion dans l'onglet discussion, si vous n'y voyez pas d'inconvénient. Si vous pensez qu'il faut changer le texte d'introduction ci-dessus ou la mise en forme de cette page, nous pouvons en discuter aussi, ça ne me pose pas de problème.
Comme vous citez particulièrement un article, j'ai cru bon d'interroger directement l'auteur de cette source. Je vous transmettrai, si il ne le fait pas lui-même, sa réponse.
De mon côté, je précise par rapport à votre interrogation : "Ce n'est donc pas la fanfare de tous les Beaux-Arts". Non, car il n'y a jamais eu une fanfare de tous les Beaux-Arts, mais des fanfares des Beaux-Arts. Le titre de l'article est au singulier, car c'est le protocole encyclopédique. L'article sert donc à définir ce que signifie le terme "fanfare des Beaux-Arts".
L'École des Beaux-Arts n'est pas une fabrique à fanfare. Ce sont les étudiants d'archi, au cours de leurs sympathiques luttes inter-ateliers, qui ont décidé de s'y mettre. L'un a commencé par monter sa fanfare (1947/1948), l'autre a aussitôt relevé le défi en créant la sienne. En quelques années, tous les ateliers d'architecture en avait une. Ce sont des fanfares créée par les étudiants, sans demande ou obligation de la part de leur administration, simplement pour se tirer la bourre. C'est comme ça que ça a commencé.
C'est ça que l'on définit par fanfare des Beaux-Arts, et c'est d'ailleurs eux-mêmes qui se sont définis selon ce terme : "D'où sortez-vous ?" - "Nous sommes une fanfare des Beaux-Arts !". Et non LA fanfare des Beaux-Arts, comme c'est ancré dans l'imaginaire collectif. Donc des fanfares qui ont été créées par des étudiants des Beaux-Arts, pendant leur cursus scolaire, et qui se sont mis à accompagner et animer tous les moments liés à cette vie de l'École : pince-fesses, fêtes, noël, diner du patron, diplôme, retraite d'un enseignant, bizutage des nouvôs, etc.
Une des premières s'appelait la fanfare de l'atelier Madelain. Une autre la fanfare de l'atelier Beaudoin. Une autre encore la fanfare de l'atelier Leconte, ou Lemaresquier, ou Vivien, ou Lagneau... Etc. Et alors ? Ce sont l'ensemble de ces fanfares d'atelier qui forment l'ensemble des "fanfares des Beaux-Arts". C'est d'ailleurs le titre de cette article. C'est en ça aussi que l'on peut définir la naissance d'une nouvelle forme de pratique musicale aux Beaux-Arts à cette époque.
Ce type de fanfare étudiante créée spontanément à l'intérieur d'une école n'existait pas avant cette date. Cette pratique a été initiée par les étudiants des Beaux-Arts. Il existait par contre des orphéons, des fanfares officielles, des fanfares municipales, des harmonies, des groupes amateurs, etc.
Pour continuer le débat sur ce point, vous évoquez des "fanfares antérieures des Beaux-Arts". Quelles sont-elles ? Il y avait bien des groupes de musique ou fanfare professionnelles qui étaient embauchés pour animer les fêtes et les pinces-fesse (même après 1948), mais sinon, je ne vois pas. En tout cas pas qui ne soient en lien avec cet article.
Au plaisir, --Manu (discuter) 16 mai 2020 à 00:09 (CEST)[répondre]
Je sais bien que ces fanfares sont créées spontanément par les élèves d'un atelier, et qu'il y avaient des rivalités entre ateliers, ce qui appelle une fanfare rivale.
Sachant qu'une fanfare des beaux-Arts est une fanfare d'élèves architectes principalement composée de cuivres et de percussions (sur le modèle des fanfares militaire que tous les garçons connaissaient lors de leur service militaire), la question à résoudre est celle de savoir si l'orchestre d'élèves architectes d'un atelier qui utilisent des cuivres (en composite) lors d'une manifestation dans la cour d'honneur de l'EDBA et qui ont été mentionnés, dessinés et plus ou moins décrits avant 1879 par deux anciens élèves, peuvent être considérés comme ayant été une fanfare des Beaux-Arts, avant la création de la première fanfare d'après-guerre.
Ce qui est sûr c'est qu'on appelait "Orphéon Saint-André" quelquechose qui ressemble à une fanfare, une fanfare d'amateurs puisqu'elle utilise des bigophones qui sont des instruments à vent économiques fabriqués dans la matière plastique de l'époque, et que cette formation était celle des élèves d'un atelier d'architecture de l'école des Beaux-Arts.
Ce qu'on sait par le récit de leur défilé jusqu'à l'Académie française, c'est qu'ils filent la métaphore de l'Antiquité romaine, des triomphes des guerriers de l'Antiquité, et que la bannière de l'orphéon Saint-André, avec son oie du Capitole, sa forme d'enseigne militaire romaine, correspond à ce thème. On ne voit pas pour quelle raison un orphéon Saint-André se serait choisi pour créer sa bannière ces thèmes martiaux et romains, sachant que la vie de saint André est complètement étrangère à ces thèmes.
Ce qui me pose le problème maintenant, c'est que je me suis aperçu en consultant le Nouveau Larousse illustré (1897-1803) que l'appellation orphéon (j'ai réécrit le RI) désignait à cette époque, une chorale d'homme, et pas une fanfare. Donc il y aurait d'abord eu un choeur des élèves architectes d'un atelier, comme chez les carabins, qui se serait appelé Orphéon Saint-André, auquel se serait joint un petit orchestre de cuivres (en composite) pour ouvrir la procession des élèves dans le quartier. -- Heurtelions (discuter) 16 mai 2020 à 16:59 (CEST)[répondre]
Bonjour, je crois, en rapport à ce que vous dites sur le livre d'Alexis Lemaistre, que ça dépend de la lecture que vous en faites (c'est dit sans sous-entendu). Ce défilé dont vous parlez, n'occupe que quelques lignes dans son ouvrage, et ressemble à une farce, sorte de mise en scène caricaturale, plutôt qu'à quelque chose de très officiel comme vous semblez vouloir le croire. Les élèves des BA, et surtout d'Archi, perpétuent encore aujourd'hui ce gout pour la caricature avec effets grandiloquants : déguisements, thèmes, décors, accessoires confectionnés, défilés fantoches, discours pompeux, hiérarchie fantoche, etc. Cela correspond au folklore Bôzarts. Je pense donc qu'il faut savoir prendre du recul par rapport à ces lignes qui décrivent une farce (une de plus) plutôt qu'un élément récurrent témoin d'une tradition établie. D'ailleurs il ne le mentionne pas comme tel. Alexis Lemaistre a assisté a cette farce et la rapporte. Qui sait si l'année d'avant ou d'après, ça n'aurait pas été autre chose. Dans cette rivalité entre atelier, il fallait faire preuve d'imagination et se renouveler sans cesse. Et des anecdotes comme celle-là sur la vie des ateliers, on en connait des milliers... (je vous invite à consulter les livres de Masses conservés à l'Académie).
Ensuite il décrit un orchestres d'instruments en carton. Ce qui relève de la mise en scène, et qui n'est en tout les cas pas une fanfare à proprement parler. Et oui, il y a eu de temps en temps des chœeurs comprenant des étudiants de l'école. Mais là aussi, chœeur ne signifie pas fanfare.
Je crois très sérieusement que nous ne pouvons pas associé un groupe d'étudiant de la fin du XIXème, chantant joyeusement en singeant une parade, suivant une bannière d'orphéon constitué d'instruments en carton, qui les conduit tout droit au bistrot, avec une fanfare des Beaux-Arts, attachée à son atelier, constituée de cuivres, dont le costume traditionnel est la rayure (type marinière), et qui est née après le Seconde Guerre Mondiale.--Manu (discuter) 17 mai 2020 à 10:18 (CEST)[répondre]
Pour ce que vous appelez les "fanfares" antérieures, je crois que nous ne pouvons pas réunir tout et son contraire sous le terme "fanfare des Beaux-Arts". C'est l'idée de l'introduction qui apparait en tête d'article. Il y a peut-être d'autres articles à écrire. Parlons-en. --Manu (discuter) 17 mai 2020 à 10:12 (CEST)[répondre]
Je vous transmet ici la "réponse" de l'auteur de l'article que vous citez en début de discussion, ça apportera de l'eau à notre moulin :
"I. Quelques éléments pour ne pas se tromper sur atelier libre et atelier non constitué !
"Le décret, impérial du 13 novembre 1863 créé les ateliers officiels d’Architecture de Sculpture, de Peinture et de Gravure à l’intérieur de l’École. Jusqu’alors l’École ne comportait que des salles d’études où les professeurs intervenaient tour à tour et c'était alors uniquement dans des ateliers privés, sous forme d’apprentissage, que la jeunesse se familiarisait avec les connaissances théoriques ou pratiques.
"A partir de cette date, et ce, jusqu’en 1968, l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts (E.N.S.B.A) est divisée en trois sections, à savoir, la Peinture, la Sculpture et l’Architecture.
"En 1864, par section, le nombre des ateliers « officiels » dits aussi «intérieurs» créé est le suivant : 4 ateliers de Peinture , 4 ateliers de Sculpture, 3 ateliers d’Architecture.
"Concernant la section Architecture, il y a lieu de distinguer deux catégories d’ateliers : les ateliers dits « officiels ou intérieurs » et les ateliers dits « libres ou extérieurs » affiliés toutes deux pédagogiquement à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts.
"Pour la première catégorie, les ateliers officiels, qui sont largement minoritaires en terme de nombres d’ateliers, le chef d’atelier (ou Patron) est nommé par le Ministre de tutelle, sur présentation d’une liste de candidats dressée par le Conseil Supérieur des Beaux-Arts, et est rémunéré par l’état en percevant ce qui est appelé une indemnité.
"Ces ateliers sont dispensés de toutes charges financières afférentes à la deuxième catégorie d’atelier.
"Pour la deuxième catégorie, les ateliers libres souvent situés à proximité de la «Maison Mère» de la rue Bonaparte, ce sont les élèves en se groupant qui opèrent librement le choix du chef d’atelier (ou Patron).
"Ceux-ci sont dûment reçus et officiellement inscrits à l’École, ils suivent les mêmes cours et prennent part aux concours et examen dans les mêmes conditions que leurs camarades des ateliers officiels, mais doivent, malgré toutes les apparences de titre à la gratuité, payer de leurs propres deniers la location, l’entretien, l’éclairage, le chauffage et l’assurance de leur Atelier et le paiement de leurs enseignants.
"Pour ce qui concerne les élèves peintres, sculpteurs et graveurs, le nombre d’ateliers officiels gratuits mis en place au sein de l’École par le décret de 1863 sera suffisant pour accueillir ceux-ci ; il n’y aura pas d’émergence d’ateliers libres, d’autant plus qu’il n’existera pas de démarches de la part des élèves de ces sections pour en créer.
"En 1894 le nombre d’élèves admis à l’École (ateliers extérieurs compris) est de 1 265, soit 289 peintres, 163 sculpteurs et 813 architectes.
"II. Au sujet des fanfares, comme j'ai pu l'écrire :
"Beaucoup pensent que les fanfares des Beaux-Arts sont nées fin XIXème siècle avec, entre autre, la « Ballade du Rougevin » (1891), le « Bal des Quat’Z’Arts » (1892), les bals d’ateliers (dits également « pince-fesses ») ou autres rituels comme le « Boulot du Patron » (déjeuner ou dîner de l’atelier).
"S’il est un fait qu’il y a eu dans les ateliers de l’École des Beaux-Arts des formations avec grosse caisse, cymbales, clairons, cors de chasse et autres cuivres, il demeure qu’elles ne se produisaient que de façons très occasionnelles et ne formaient pas un ensemble homogène.
"Au Bal des Quat’ Z’Arts, un orchestre professionnel rémunéré était chargé de faire danser les participants.
"Il en était de même souvent pour les pinces-fesses jusqu’à l’avènement des fanfares à la fin des années 40.
"La première fanfare constituée de façon homogène est la fanfare de l’atelier libre d’Architecture MADELAIN, en 1948." M. Samoyault-Muller, transmis par --Manu (discuter) 17 mai 2020 à 09:58 (CEST)[répondre]
Cher Heurtelions, je ne comprend pas bien à quel jeu vous jouez. Ici même nous discutons des fanfare des Beaux-Arts, du nombre d'entre elles au sein d'un mouvement qui s'appelle "fanfare des Beaux-Arts", et de leur origine post-Seconde Guerre Mondiale ; et pendant ce temps-là, vous écrivez sur un autre article qui parle d'une bannière en 1889 que cela "préfigure la célèbre fanfare des Beaux-Arts". Si vous avez des sources (primaires et secondaires) qui vous permettent d'affirmer ailleurs ce que vous ne pouvez sourcer ici, merci de les partager dans cette page de discussion. --Manu (discuter) 17 mai 2020 à 16:36 (CEST)--Manu (discuter) 17 mai 2020 à 23:38 (CEST)[répondre]

20 juin 2020 : voilà le nouveau texte de l'article proposé. Il y a surement quelques petites corrections à faire, mais le plus gros est fait. Il me reste maintenant à compléter avec queslues illustrations. Je m'y remet lea semaine du 22 juin, puis j'enlèverai le bandeau "En travaux".--Manu (discuter) 20 juin 2020 à 02:05 (CEST)[répondre]

21 juin 2020 : Images ajoutées. Mises à jour de l'articles terminées. Bandeau supprimé. Bonne fête de la musique !--Manu (discuter) 21 juin 2020 à 00:42 (CEST)[répondre]

Informations liées au sujet[modifier le code]

  1. À réutiliser avec parcimonie : Extension et caractéristiques des fanfares des Beaux-Arts. Il y a dans ce chapitre beaucoup de choses. Certaines lignes sont encyclopédiques, d'autres sont anecdotiques. Il en faut certes, mais pas tant, on s'y perd. Je propose de revenir aux essentiels en réduisant drastiquement cette partie. --Manu (discuter) 19 mai 2020 à 16:15 (CEST)--Manu (discuter) 19 mai 2020 à 16:21 (CEST)[répondre]
  2. À réutiliser : les chapitres Fanfares des Beaux-Arts des années 1960 à aujourd'hui et Formations et modes de représentation sont le cœur du sujet. Voilà à partir de quoi il faudrait repartir. Je propose du coup la création de 2 nouveaux articles en lien, afin de décharger celui-ci : Concours des fanfares des Beaux-Arts et Discographie des fanfares des Beaux-Arts.--Manu (discuter) 19 mai 2020 à 16:21 (CEST)[répondre]

Informations notables mais hors-sujet[modifier le code]

  1. notable mais hs : toute la partie sur les fanfares de carabins (médecine) et centraliennes développée dans le chapitre Autres fanfares estudiantines construites sur le modèle "Beaux-Arts". Il faudrait développer ces 2 courants ailleurs. Les quelques informations dont nous disposons ici pourraient servir à créer la base de nouveaux articles, dont des liens pourraient se trouver dans cet article ? --Manu (discuter) 19 mai 2020 à 15:55 (CEST) --Manu (discuter) 19 mai 2020 à 16:23 (CEST)[répondre]
  2. notable mais hs : le chapitre intitulé Première fanfare des Beaux-Arts..., est hors-sujet. Par contre il traite de Goguettes, Bigotphones, etc. Voir si ces informations sont référencées et sourcées dans les articles dédiées, et au cas où les déplacer, avant de les supprimer ici. --Manu (discuter) 19 mai 2020 à 16:08 (CEST)--Manu (discuter) 19 mai 2020 à 16:22 (CEST)--Manu (discuter) 16 juin 2020 à 23:27 (CEST)[répondre]

Informations inutiles ici[modifier le code]

  1. Inutile : le chapitre nommé Première mention d'une fanfare des Beaux-Arts en 1889, devrait être supprimé. En l'absence de source (nulle mention d'une fanfare des Beaux-Arts comme définie en introduction) ou d'interprétation cavalière (la bannière des Beaux-Arts n'existe pas en tant que telle, voir PàS sur l'article en question), cette ligne n'a pas beaucoup de sens, et sème la confusion sur le sujet de l'article. --Manu (discuter) 19 mai 2020 à 16:11 (CEST)--Manu (discuter) 19 mai 2020 à 16:24 (CEST)[répondre]
  2. Inutile : le chapitre nommé Histoire méconnue reprend et développe les arguments du chapitre ci-dessus : Première mention d'une fanfare des Beaux-Arts en 1889. Je propose sa suppression pour les mêmes raisons. --Manu (discuter) 19 mai 2020 à 16:11 (CEST)--Manu (discuter) 19 mai 2020 à 16:24 (CEST)[répondre]

Divers[modifier le code]

--Manu (discuter) 14 mai 2020 à 17:52 (CEST)--Manu (discuter) 14 mai 2020 à 17:47 (CEST)[répondre]

Archivage du chapitre intitulé "Première fanfare des Beaux-Arts..." :

== Première fanfare des Beaux-Arts de Paris en 1889-1892==
À l'origine et sans doute depuis toujours, on chante dans les ateliers de l'École des beaux-arts de Paris. Ces groupes chantants forment des goguettes qui, comme d'autres, n'ont pas de noms. Le nombre réduit d'étudiants qui les composent préserve leur caractère familial.
En 1881, de nouveaux instruments de musique économiques, fabriqués en carton très dur laqué dont on joue en chantant dedans, sont mis à la mode par un certain Romain Bigot : le bigotphone[1]. Ces instruments affectent des formes fantaisies ou reproduisent des instruments à vent classiques. Les groupes amicaux populaires s'emparent rapidement de ce moyen de se doter d'une fanfare. En 1885 naît la première société bigotphonique, fanfare composée de bigotphones[2].
La même année, lors d'un concours de construction à l'atelier d'architecture de Monsieur Jules André, l'élève angevin Édouard Defaye introduit aux Beaux-Arts la chanson : Le Pompier. Reprise par la voix tonitruante de l'architecte Charles Plankaert dit « Chacha » lors d'un concours Rougevin, elle devient l'hymne des Beaux-Arts.
En 1889, en son honneur, les étudiants des Beaux-Arts créent la parade carnavalesque de chars de la Balade du Rougevin. En tête, marche la fanfare des Beaux-Arts qui joue l'hymne. Mais comment est cette fanfare ?
La même année, dans un livre sur l'École des Beaux-Arts de Paris, apparaît la plus ancienne description connue de cet ensemble musical[3]. Il est muni de bigotphones. Les actuelles fanfares des Beaux-Arts ont pour ancêtre une société bigotphonique :
Chez les architectes qui sont épris par le métier du décoratif et du solennel, la pompe est plus grandiose encore[4].
Les deux trompes en tête du cortège, visibles sur l'illustration de ce texte, sont des bigophones géants, à la forme inspirée d'instruments antiques et sans doute fabriqués par les étudiants eux-mêmes. À cette époque, la peinture d'Histoire, enseignée à l'École des Beaux-Arts, représente le sommet de l'enseignement pictural. Ces trompes en sont l'expression visible dans la fête.
En 1891, la fanfare des Beaux-Arts jouant Le Pompier, escorte le char du lavoir des Beaux-Arts et triomphe au premier cortège central des lavoirs organisé pour la Mi-Carême au Carnaval de Paris. Le char du lavoir des Beaux-Arts, orné d'un immense crocodile, œuvre de Binet et Mahieux, est photographié place du Château-d'Eau et, selon un texte de Jean-Paul Alaux publié en 1926, reçoit une médaille d'or. Ce qui n'est sans doute pas arrivé, car le compte-rendu du concours publié à l'époque par Le Monde illustré le 14 mars 1891 n'en fait aucune mention[5]. Il aurait juste reçu, comme tous les chars du défilé, une médaille commémorative de l'événement et n'aurait pas fait partie des chars primés. Ensuite, les facétieux étudiants des Beaux-Arts « rendent la liberté » au crocodile en l'immergeant dans la Seine, sous les yeux des jolies blanchisseuses du bateau-lavoir ancré quai Malaquais, face à l'École des Beaux-Arts.
En 1892, au premier bal des Quat'z'Arts, comme d'autres sociétés bigotphoniques, la fanfare des Beaux-Arts apparaît mixte. On y trouve deux instruments classiques : Bigot joue de la clarinette et Chassaigne du tambour. Jean-Paul Alaux, dans son Historique de l'air du Pompier, paru à Paris en 1926 et reproduit en 1987 dans le livret des 60 ans de la Grande Masse des Beaux-Arts, ne mentionne pas les instruments en carton. Il parle de Bigot et Chassaigne, des élèves musiciens de l'École des Beaux-Arts et du chef de l'orchestre : Tronchet. À l'époque, certains ensembles formés seulement de bigophones ou mixtes étaient simplement appelés fanfares, sans autres précisions.
Par la suite, dans les fanfares des Beaux-Arts, et à un moment qui n'est pas connu précisément, les bigotphones seront entièrement supplantés par des instruments classiques à vent ou à peau.
--Manu (discuter) 16 juin 2020 à 23:22 (CEST)[répondre]
Après vérifications des articles liés dans le texte ci-dessus, je pense que ce texte peut-être supprimé de cette page. On le retrouve dans le très complet article sur les bigotphones. --Manu (discuter) 17 juin 2020 à 22:24 (CEST)[répondre]

Archivage du chapitre intitulé Autres fanfares estudiantines construites sur le modèle "Beaux-Arts" : Les informations de ce chapitre mériteraient de servir pour un article dédié aux fanfares de carabins et un autre aux fanfares de Centrale. Quelqu'un a-t'il connaissance de sources suffisantes pour se lancer sereinement dans ce travail ?

== Autres fanfares estudiantines construites sur le modèle "Beaux-Arts" ==
Sur le modèle des fanfares Beaux-Arts se sont ensuite formées des fanfares d'étudiants en médecine dites "fanfares de carabins", respectant des concepts musicaux, festifs et folkloriques apparentés. Chaque université française de médecine tend progressivement à posséder sa propre fanfare, s'intégrant dans la vie associative estudiantine. À Paris, les cinq fanfares de médecine sont Les Makabés (Kremlin-Bicêtre, créée en 1997[6]), Les Plaies mobiles (Université Paris-Descartes, 1998[7]), Le Moktar Sound sysTem (Pierre et Marie-Curie, 2009), Les Bichat Blouse Brothers (Paris-Diderot, 2009) et Les Parkings Sounds (Université Paris-Est-Créteil-Val-de-Marne, 2017). Affiliées aux universités de médecine de province, on dénombre 16 fanfares: la Vaginale (Tours, créée en 1993), les Krâpos (Lyon, 1995[8]), les Boules de Feu (Reims, 1996), Los Teoporos (Bordeaux, 2000[9]), la Vashfol (Rouen, 2000), la Frontale (Lille, 2003), la FEIS (Strasbourg, 2005), les Pailloux (Nice, 2006), les Vieux Porcs (Marseille, 2007), la GangRennes (Rennes, 2010), les Trompettes de Fallope (Nantes, 2012), les P'tits Culs Ivres (Limoges, 2013), la Café-Calva Caennexion (Caen, 2019), les Princes de LR (La Rochelle), la FP4 (Poitiers), et les Patix (Clermont-Ferrand).
Les fanfares de carabins possèdent leur propre concours national (le Festiconcours) qui a lieu chaque trois ans, et qui est organisé par le vainqueur de la dernière édition. Les vainqueurs sont Poitiers (1998), Reims (2000), Tours (2003), Paris (2006, par Les Makabés), Bordeaux (2009, par Los Teoporos et La Grasse Bande au sein du collectif 33sex'port), Rouen (2012, par la Vashfol), Tours (2015, par La Vaginale), et Paris (2018, par Moktar Sound sysTem)
Les écoles d'ingénieurs sont aussi un important vivier de fanfares type Bôzarts: l'esprit d'école et la tendance à la fête, assez marqués dans ces institutions, favorisent leur formation. La majorité des écoles ingénieurs (dont les promotions sont de taille suffisante) comportent une fanfare bôzarts : les cinq Écoles centrales (Paris, Lyon avec Les Pistons, Lille avec Ze Big Bandhoulle, Nantes avec La Fanfrale, Marseille avec La Farigoule), l’École polytechnique, Chimie Paristech, Supaéro, les INSA, les Universités de technologie (Compiègne, Troyes et Belfort-Montbéliard), les écoles des Mines (Paris, Saint-Étienne, Nancy, Albi), etc.
Les facultés de pharmacie, quand elles sont séparées des facultés de médecine, tendent aussi à se doter d'une fanfare reprenant le modèle des fanfares Beaux-Arts. Les deux représentantes sont L'Atropine (Tours, créée en 2001) et les Curares (Université Paris-Descartes).
De nombreuses autres formations, affiliées à d'autres écoles ou étant des regroupements de fanfarons ayant terminé leurs études, sont construites sur le même modèle, parmi lesquelles les Peillasses (Nîmes), Les Gabinets de Lyon née en 1979, les Youri Gargariz (fanfare de la faculté de chirurgie dentaire de Montrouge), etc.
--Manu (discuter) 17 juin 2020 à 22:37 (CEST)[répondre]
  1. Michel Brenet, Dictionnaire pratique et historique de la musique (complété par A. Gastoué), Paris, Armand Colin, , 487 p. (OCLC 4530106, lire en ligne), p. 38
  2. Jean Frollo, Paris qui chante, Le Petit Parisien, 18 janvier 1898, page 1, 3e colonne. Cet article est reproduit en entier sur la base Wikisource : Paris qui chante
  3. Alexis Lemaistre L'École des Beaux-Arts dessinée et racontée, Firmin-Didot éditeur, Paris 1889, chapitre XII, « Le pavois. », pages 265 à 267. Copié à la bibliothèque de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris qui en possède une photocopie.
  4. Cette précision concerne ici les étudiants en architecture de l'École des Beaux-Arts, comparés aux étudiants en peinture, gravure, sculpture, de la même école, qui fêtent, eux aussi, leur grand prix de Rome.
  5. Le Monde illustré, 14 mars 1891, P. 204.
  6. « Les Makabés | Fanfare Médecine du Kremlin-Bicêtre » (consulté le )
  7. « Plaies Mobiles » (consulté le )
  8. « Les Krapos » (consulté le )
  9. « Présentation de Los Teoporos » (consulté le )