Corlay
Corlay | |||||
Mairie de Corlay. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Saint-Brieuc | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loudéac Communauté - Bretagne Centre | ||||
Maire Mandat |
Pierre-Yvon Corbel 2014-2020 |
||||
Code postal | 22320 | ||||
Code commune | 22047 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Corlaysien | ||||
Population municipale |
916 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 66 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 19′ 05″ nord, 3° 03′ 20″ ouest | ||||
Altitude | 220 m Min. 157 m Max. 257 m |
||||
Superficie | 13,8 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Mûr-de-Bretagne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
| |||||
modifier |
Corlay (Korle en breton) est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Géographie
Corlay se trouve à proximité de Saint-Mayeux, du Haut Corlay, de Plussulien, au centre de la Bretagne, à mi-chemin entre Saint-Brieuc et Pontivy.
La paroisse fait partie du territoire breton traditionnel du pays Fañch.
Économie
Corlay est une petite ville très ancrée dans son espace rural ce qui influe sur l'économie de la commune. Néanmoins celle-ci compte quelques industries dont Vérandaline, un fabriquant de vérandas. Le commerce, pour sa part y connait un profond déclin depuis les années 70 (plus de 60 de baisse du nombre de magasins). Aucun supermarché n'est implanté à Corlay même si Carrefour y possède une supérette équipée d'une station service[1].
Toponymie
Attesté sous les formes Mons de Corle en 1184 et en 1221, Corle en 1235 et en 1246, Par. de castro de Corle en 1276, Corle en 1309 et en 1318, Castrum Corle vers 1330 et en 1368, Castrum Corlay en 1516 et en 1574, Corlay en 1535-1536. On trouve les formes Castro Corlé (en 1603), Corllé, Corrllay et Corlay (dès 1620).
L'explication de Jacques Cambry, selon laquelle Corlay vient de « korr lez », « la cour des nains »[2], est totalement farfelue. Corlay pourrait plus vraisemblablement dériver du latin coryletum qui signifie coudraie, un lieu planté de coudriers.
Histoire
Temps modernes
Aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle, une production textile de toiles dites « de Bretagne » se développa dans le quadrilatère Saint-Brieuc - Corlay - Pontivy - Moncontour ; ces toiles étaient exportées en Espagne et dans les colonies espagoles (elles étaient appelées bretanas, quintines ou pondivi) via Cadix principalement, où des marchands français, notamment Malouines (par exemple les familles Magon, de la Haye, Éon) étaient installés[3].
Le XIXe siècle
Un premier hippodrome est aménagé à Corlay vers 1830 dans les landes de Kerguillio. La piste décrit « une lande en partie défrichée, une piste étroite circulant en capricieux méandres et franchissant des vallons, des coteaux, des ravins, des terres en pleine culture, les talus, les haies et les barrières des champs comme obstacles »[4].
Corlay est le nom d'un étalon célèbre qui, à la fin du XIXe siècle, « porta à l'apogée l'élevage du pays dont il portait le nom »[5].
Héraldique
Blasonnement :
De gueules au lion d’or, la tête contournée, senestré en chef d’une étoile d'argent.
|
Politique et administration
Démographie
Lieux et monuments
- Château de Corlay, XIIe siècle et XVe siècle, visitable de Pâques à septembre.
- Six éoliennes produisant 17 millions de kWh sur la commune du Haut-Corlay.
- Chapelle Sainte-Anne du XVIe siècle.
- Église Saint-Sauveur de Corlay, du XVe siècle.
-
Église Saint-Sauveur.
Hippisme et élevage équin
Expression populaire corlaysienne | |
Le cheval est une passion que le jeune Corlaysien suce avec son lait[9] |
Corlay est réputée pour ses courses de chevaux, la ville dispose d'ailleurs d'un hippodrome, « Le Petit Paris ». La société de courses de Corlay est créée en 1842. Le cheval de Corlay est la race chevaline locale créée au début du XIXe siècle à partir de croisements entre le bidet breton et des chevaux de sang. En exploitant un filon calcaire (le seul de centre-Bretagne) à Cartravers, près de Corlay, les éleveurs ont enrichi leurs pâtures en calcium, conférant aux chevaux élevés une meilleure ossature[10].
Personnalités liées à la commune
- André Liabel, acteur, réalisateur et scénariste né à Corlay en 1871.
Notes et références
- Iwan Le Clec'h, Entre conservatisme et modernité de l'appareil commercial : en territoires périurbains et ruraux à l'ombre d'une ville moyenne : Saint-Brieuc, Brest, UBO, , 505 p. (lire en ligne).
- Jacques Cambry, Mémoires pour l'Académie celtique, page 320.
- Jean Martin, La manufacture des toiles Bretagne du XVIIe siècle au XIXe siècle, in "Du lin à la toile. La proto-industrie textile en Bretagne", Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 333 p. (ISBN 978-2-7535-0560-5).
- "Le publicateur des Côtes-du-Nord" cité par Thierry Jigourel, "Le cheval en Bretagne", éditions Coop Breizh, 2017.
- F. M. Bléas, "Les chevaux bretons", Morlaix, 1913.
- Notice MILON Robert, Jules par Jacques Girault, version mise en ligne le 21 février 2013, dernière modification le 12 mai 2013
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Association bretonne et union régionaliste bretonne de Saint-Brieuc, « Dans nos pays », Comptes rendus, procès-verbaux, mémoires, Vol. 126, Presses bretonnes, 1999, p. 555
- Emilie Colin, « Dans le pays Fanch : Corlay, au rythme des chevaux », France 3 Bretagne, (consulté le )