Chambre à étincelles

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Chambre à étincelles (Lawrence Berkeley National Laboratory).

La chambre à étincelles est un détecteur de particules dont les développements datent des années 1950.

Fonctionnement[modifier | modifier le code]

Une série de plaques métalliques parallèles est placée dans une enceinte remplie d'un mélange de gaz rares, néon et hélium en général. Une plaque de scintillateurs couplée à un photomultiplicateur est placée en haut et en bas de la chambre[1].

Lorsqu’une particule chargée traverse la chambre de haut en bas, elle est détectée par les deux plaques de scintillateurs tout en ionisant sur son passage le gaz pendant quelques microsecondes. Un bref et fort champ électrique est alors appliqué ce qui crée une forte différence de potentiel entre les plaques métalliques et la décharge (étincelles) se fait de préférence aux endroits où est passé la particule, le gaz étant devenu momentanément conducteur à ces endroits. On peut alors les photographier et les mesurer afin d'en déduire la nature des particules les ayant induites.

Utilisation[modifier | modifier le code]

Ces détecteurs ont été progressivement remplacées par d'autres dispositifs comme les chambres à fils qui peuvent enregistrer des événements plus rapprochés dans le temps avec une meilleure résolution[2].

Des chambres à étincelles ont été employées en astronomie pour l'étude des sources de rayonnement gamma dans l'univers. Le tout premier satellite artificiel destiné à l'étude de ces rayonnements énergétiques lancé en 1972, SAS-2, était équipé d'une chambre à étincelle.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]