Aedes albopictus

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Le moustique-tigre Aedes (Stegomyia) albopictus (actuellement Stegomyia albopicta) est un insecte de la famille des Culicidae, originaire d'Asie du sud-est. C'est l'une des cent espèces les plus invasives au monde[1], étant actuellement présente dans 100 pays sur les cinq continents.

Description de l'espèce

Le moustique-tigre se reconnait par la présence d'une ligne longitudinale blanche en position centrale sur son thorax noir, visible à l'œil nu.

Il doit son nom à ses rayures qu’il porte sur ses pattes et qu'il partage avec les espèces du même sous genre (Stegomyia).

Cycle biologique

Ce moustique se développe majoritairement en zone urbaine. La femelle pond dans les eaux stagnantes et principalement[réf. nécessaire] dans les gîtes anthropiques, c'est-à-dire créés par l'homme, par exemple dans les vases, soucoupes de pots de fleurs, gouttières mal vidées, vieux pneus, récipients en fer ou en plastique abandonnés, mais aussi dans les flaques d'eau après les fortes pluies[2]. Par des températures comprises entre 25 et 30°C, les femelles pondent en moyenne 74 œufs tous les 3-4 jours[réf. nécessaire].
La moitié des femelles vivent 29 jours à 25° et 32 jours à 30 °C[3].

Comportement

C'est une espèce agressive qui pique de jour avec un pic d'agressivité au lever du jour et un autre au crépuscule. C'est la femelle, une fois fécondée qui pique les mammifères ou les oiseaux pour absorber du sang dans lequel elle trouvera les protéines nécessaires à sa progéniture. Ce n'est pas directement le sang bu sur la précédente victime qui infecte la suivante, mais la salive que le moustique-tigre injecte dans sa victime pour fluidifier le sang.

Expansion

Aire de répartition du moustique-tigre, en . Depuis il s'est également implanté dans plusieurs départements du sud de la France.

Avec l'expansion des transports, l'aire de répartition[4] de ce moustique ne cesse de se modifier, avec des risques sanitaires préoccupants[5],[6]. Depuis quelques décennies, il est en forte expansion à travers le monde, même en zone non-tropicale. Le transport ou le stockage de vieux pneus dans lesquels de l'eau stagne toujours (de par la forme du pneu) semble servir de véhicule principal. En Amérique, on pense que c'est de cette manière qu'il est parvenu à Houston aux États-Unis, d'où il a conquis une majeure partie du continent américain.
Le réchauffement climatique pourrait être un facteur d'expansion vers les zones tempérées et plus en altitude. On cherche à comprendre les facteurs génétiques liés à cette possibilité[7].

Asie

Le moustique tigre est originaire de l'Asie du sud est.

Il s'est étendu )à l'Afrique, aux Amériques, et à l'Europe dès les années 1979. Une fois passé un certain stade. Ses œufs sont résistants à l'absence d'eau.

Amériques

En Amérique continentale la première introduction s'est produite aux États-Unis en 1985 et au Brésil dès 1986[8]. Il a ensuite envahi le Mexique où il a été detecté en 1988, premier pays du continent infecté par le DEN-1 et le DEN-3. La route d'invasion est passée par l'Amérique centrale, le Guatemala, le Honduras, El Salvador, le Nicaragua et Panamá (Cuellar-Jiménez et al, 2007) et la mer Caraïbe aux îles Caimán, la Republique Dominicaine, Cuba et Trinidad y Tobago, et en Amérique du Sud , au Brésil il s'est propagé dans 20 des 27 États où deux genotipos sont présnets. En Colombie il a été signalé à: Leticia en 1998, Buenaventura en 2001, Cali en 2007 et la côte caraïbe colombienne essentiellement Barranquilla et Cartagena en 2014, et en Argentine en 1998 au nord de (Misiones), zone où il perdure, plus récemment (2009) à Caracas, Venezuela[9].

Europe

En Europe[10] : ce moustique est arrivé en Catalogne vers 2005[11]. Depuis le début des années 1990, il est très présent sur une grande partie de l'Italie où il a été découvert pour la première fois à Gênes dans un dépôt de vieux pneus importés[12],[13]. Il est particulièrement abondant en Romagne surtout dans les villes de la province de Ravenne ainsi que dans la région de l'Abruzze et Molise entre Vasto et Termoli. On le trouve également ponctuellement dans d'autres pays d'Europe méditerranéenne comme le Monténégro et la Croatie, à Malte[14],[15] et il a été repéré en Allemagne[16], en France et en Belgique en 2000 et 2013 [17] et aux Pays-Bas en 2007[18], ou encore en Albanie[19]. En , il a été repéré pour la première fois au nord des Alpes, dans le canton suisse d'Argovie[20].

France métropolitaine

Après quelques tentatives d'installation sur des zones de stockage de vieux pneus, d'où il avait été éradiqué, il a réussi depuis 2004[21],[22] à s'établir durablement sur la côte des Alpes-Maritimes et en 2006 en Haute-Corse, principalement dans la région de Bastia[23]. En , on peut le rencontrer dans le Var, signalé à Saint-Raphaël, Fréjus, Roquebrune-sur-Argens, Toulon et Hyères.

Au printemps 2008, il semble également certain qu'il ait été identifié dans la région de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Le moustique-tigre est arrivé à Marseille en 2010[24].

Entre 2006 et 2012 il a colonisé la Corse, les Alpes-Maritimes, le Var, les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, le Gard, l'Hérault. Il a aussi été détecté en Ardèche, dans l'Aude, les Pyrénées-Orientales, dans le Cantal (Auvergne), à Marmande (Lot-et-Garonne) et continue de progresser vers le Nord : il a même été détecté aux portes de Paris[25].

Il a également été détecté en Charente-Maritime en 2013[réf. souhaitée].

En , cette espèce est désormais « implantée » dans 19 départements du sud de la France (Gironde, Lot-et-Garonne, Tarn, Haute-Garonne, Pyrénées-Orientales, Aude, Hérault, Gard, Ardèche, Vaucluse, Isère[26], Rhône, Drôme, Bouches-du-Rhône, Var, Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Corse du Sud et Haute-Corse)[27] et en Loire-Atlantique . il a été détecté en août 2014 en Vendée, et signalé en novembre de la même année dans le Bas-Rhin.

En 2015, le moustique tigre continue son avancée avec 20 departements où il est présent et actif, ainsi que 17 département où sa présence est ponctuelle[28].

Le département de la Savoie, surveillé depuis 2009 a été classé au niveau 1 du plan national, il est donc considéré comme implanté et actif dans ce département[29].

L'établissement public interdépartemental pour la démoustication (EID) est l'organisme public chargé de sa surveillance sur les grandes régions.

Autres pays européens

Zones tropicales

Départements français

Vecteur de maladies

Le Chikungunya

Seules les femelles sont porteuses du virus du chikungunya, car les mâles ne piquent pas. Les moustiques se contaminent en absorbant le sang d'un humain malade. Le virus se multiplie alors dans les cellules de l'insecte, en particulier son tube digestif, et finit par atteindre les glandes salivaires après une incubation de 2 à 6 jours[30]. Le moustique peut alors contaminer d'autres personnes. Des tests contrôlés réalisés à la Réunion ont montré que si ce moustique est capable de se nourrir sur de nombreuses espèces (caméléon, poule, rat, chien, chèvre...), l'Homme est choisi dans 70 à 90 % des cas dès lors que le moustique a le choix[31].

En 2005, une épidémie de chikungunya frappe l'Ile de la Réunion, épidémie durant laquelle le moustique tigre s'avère être le principal vecteur de la maladie au détriment d'Aedes aegypti.

Une souche particulière du virus du Chikungunya nommée E1-226V, apparue après l'épidémie de 2005 se multiplie plus rapidement chez les femelles infectées, ce qui augmente encore les risques de transmission[32].

En , il a été reconnu responsable de la transmission du chikungunya en Italie (plusieurs dizaines de cas dans la province de Ravenne)[33], ce qui est le premier cas de transmission connue en Europe. Pendant l'été 2010, des cas autochtones de dengue et de chikungunya ont été signalés dans les Alpes-Maritimes et le Var.

Depuis novembre 2013, une épidémie de Chikungunya sévit dans les Antilles (Petites et Grandes Antilles), la Guyane Française et quelques foyers en Amérique du Sud. Au vu de la répartition du moustique Aedès sur le département américain, il existe une surveillance épidémiologique active des malades en région tropicale antillaise et aux États-Unis.

Depuis octobre 2014, une épidémie de chikungunya se répand en Polynésie Française, plus de 40 000 cas recensés en décembre 2014, dont 95% sur les îles de Tahiti et Moorea. Le chikungunya était absent de Polynésie où sévit également et pendant la même période une épidémie de dengue.

La dengue

La dengue est une maladie transmise par le moustique tigre[34].

En France, deux cas de transmission autochtone de dengue ont été recensés à Nice en 2010, et dans le Var en [35].

Autres maladies en zone tropicale

En zone tropicale, cet insecte peut inoculer une trentaine de virus, propageant notamment l'encéphalite de Saint Louis

Lutte

En France, ces moustiques se retrouvent surtout en milieu urbain, dans les zones habitées, parce qu'ils y trouvent de la nourriture pour leurs œufs (en piquant), des eaux stagnantes pour pondre ainsi que des abris à l’ombre des arbres[36].

Cartographie de l'invasion

Le Centre national d'expertise sur les vecteurs (CNEV), un laboratoire communautaire de référence, propose de signaler toute présence de l'espèce en France sur un site Internet officiel dédié, le Portail de signalement du moustique tigre[37].

Limiter la prolifération

La lutte anti-vectorielle (LAV) est un des moyens de lutter collectivement contre le développement du moustique tigre. Elle consiste à supprimer les gîtes larvaires à l'intérieur et à l'extérieur de son habitation ou à faire effectuer, par des professionnels, une lutte contre les moustiques adultes (traitement par un insecticide chimique ou biologique)[38].

Larves de moustiques

Le moustique tigre ne se déplace généralement que sur une centaine de mètres maximum. Dès lors, si une personnes se fait piquer à son domicile ou dans son jardin, il y a de fortes chances qu'il soit né à proximité[36].

Les principales recommandations pour diminuer le nombre de larves de moustiques sont de[36] :

  • supprimer les endroits où l’eau peut stagner : petits détritus, encombrants, bâches plastiques, pneus usagés, déchets verts. À défaut, ces endroits peuvent être remplis par du sable ou de la terre. Les moustiques sont en effet attirés par les eaux stagnantes, dans lesquelles ils viennent se reproduire.
  • changer l’eau des fleurs et des plantes une fois par semaine, supprimer les soucoupes des pots de fleur, ou de remplacer l’eau des vases par du sable humide.
  • vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées et nettoyer régulièrement gouttières, regards, caniveaux et drainages.
  • couvrir les réservoirs d’eau avec un voile moustiquaire ou un simple tissu : bidons d’eau, citernes, bassins.
  • couvrir les piscines hors d’usage et évacuer l’eau des bâches ou traiter l’eau : eau de Javel, galet de chlore.

Moustiques adultes

Les principales recommandations pour éliminer les lieux de repos des moustiques adultes sont d'entretenir régulièrement le jardin et espaces verts[36] :

  • débroussailler et tailler les herbes hautes ainsi que les haies,
  • élaguer les arbres,
  • ramasser les fruits tombés et les débris végétaux,
  • réduire les sources d’humidité, en limitant par exemple l’arrosage.

Protection humaine

Afin de lutter contre le risque de transmission de maladies par cet insecte, le ministère de la santé a émis plusieurs conseils, notamment à la suite de la découverte de spécimens en France. Le ministère de la Santé conseille notamment de porter des vêtements recouvrant au maximum le corps.

Les principales recommandations pour la protection individuelle sont de :

  • porter des vêtements longs et protéger les pieds et chevilles[36];
  • aménager l’habitat (moustiquaires sur les lits et berceaux, grillage anti-moustiques aux fenêtres et portes, utilisation de ventilation et/ou de la climatisation)[39];
  • utiliser des produits répulsifs cutanés[36].

Outre ces précautions de base qui permettent d'éviter d'augmenter le nombre de moustiques, il est également possible de s'équiper de pièges spéciaux pour les moustiques tigres (éviter les lampes ultra-violet qui tuent tous les autres insectes nocturnes sans toucher aux moustiques tigres) [40]

Recherches

Des recherches sont actuellement en cours pour tenter de maîtriser le développement des populations par la technique dite de l'insecte stérile à la Réunion et en Italie. Il s'agit de relâcher des millions de mâles stérilisés (par irradiation ou transgenèse) qui s'accouplent avec les femelles au détriment des mâles sauvages[41].

Annexes

Filmographie

Notes

  1. (en) Référence GISD : espèce Aedes albopictus
  2. C. Paupy, « Aedes albopictus, an arbovirus vector: From the darkness to the light », Microbes and Infection, vol. 11, nos 14–15,‎ , p. 1177-1185 (ISSN 1286-4579, DOI 10.1016/j.micinf.2009.05.005, lire en ligne, consulté le )
  3. La Recherche no 458, p. 52-55
  4. Knudsen Ab, « Global distribution and continuing spread of Aedes albopictus. », Parassitologia, vol. 37, nos 2-3,‎ , p. 91-97 (ISSN 0048-2951, lire en ligne, consulté le )
  5. M Straetemans, « Vector-related risk mapping of the introduction and establishment of Aedes albopictus in Europe », Euro surveillance: bulletin Européen sur les maladies transmissibles = European communicable disease bulletin, vol. 13, no 7,‎ (ISSN 1560-7917)
  6. C. J. Mitchell, « Geographic spread of Aedes albopictus and potential for involvement in arbovirus cycles in the Mediterranean basin. », Journal of Vector Ecology, vol. 20, no 1,‎ , p. 44-58
  7. Offre de thèse Bases génétiques de l’adaptation du moustique tigre Aedes albopictus aux milieux tempérés grâce aux nouvelles technologies de séquençage
  8. Gratz NG (2004). Critical review of the vector status of Aedes albopictus. Med Vet Entomol. 18, 215–227.
  9. Navarro JC, A Zorrilla & N Moncada (2009). Primer registro de Aedes albopictus (Skuse) en Venezuela. Importancia como vector de Dengue y acciones a desarrollar. Bol Malariol San Amb Vol. XLVIX: No.1: 161-166.
  10. J. F. Reinert, « Generic changes affecting European aedine mosquitoes (Diptera: Culicidae: Aedini) with a checklist of species », European Mosquito Bulletin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Agència de Salut Pùblica
  12. R. Romi « History and updating on the spread of Aedes albopictus in Italy. » ()
    Parassitologia (Roma)
  13. Sabatini, A., Ranieri, V., Trovato, G. & Coluzzi, M. (1990) Aedes albopictus in Italia e possible diffusion della specie nell’area mediterranea. Parassitologia 32, 301-304
  14. P. Gatt, « First record of Aedes (Stegomyia) albopictus (Skuse) (Diptera: Culicidae) in Malta. », European Mosquito Bulletin, no 27,‎ , p. 56-64
  15. J. A. Buhagiar, « A second record of Aedes (Stegomyia) albopictus (Diptera: Culicidae) in Malta. », European Mosquito Bulletin, no 27,‎ , p. 65-67
  16. Pluskota, B., Storch, V., Braunbeck, T., Beck, M. & Becker, N. (2008) First record of Stegomyia albopicta (Skuse) (Diptera: Culicidae) in Germany. European Mosquito Bulletin 26, 1-5.
  17. S. Boukraa, FN. Raharimalala, JY. Zimmer, F. Schaffner, T. Bawin, E. Haubruge et F. Francis, « Reintroduction of the invasive mosquito species Aedes albopictus in Belgium in July 2013. », Parasite, vol. 20,‎ , p. 54 (PMID 24325893, DOI 10.1051/parasite/2013054)
  18. E.-J. Scholte, « First record of Aedes (Stegomyia) albopictus in The Netherlands », European Mosquito Bulletin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. J. Adhami, « Introduction and establishment of Aedes (Stegomyia) albopictus Skuse (Diptera : Culicidae) in Albania », Journal of the American Mosquito Control Association, vol. 14, no 3,‎ , p. 340-343 (ISSN 8756-971X, lire en ligne, consulté le )
  20. Chikungunya: le moustique a passé les Alpes Libération, 26 novembre 2007
  21. Revue: médecine tropicale: 2007;67,3, page 310
  22. Schaffner, F., Boulletereau, B., Guiller, B., Guilloteau, J. & Karch, S. (2001) Aedes albopictus (Skuse, 1894) established in metropolitan France. European Mosquito Bulletin 9, 1-3.
  23. De Jong, L., Moreau, X., Dalia, J., Coustau, C. & Thiery, A. (2009) Molecular characterization of the invasive Asian tiger mosquito, Aedes (Stegomyia) albopictus (Diptera: Culicidae) in Corsica. Acta Tropica (in press).
  24. L'arrivée du moustique-tigre en France sur Vedura.fr du 10 juin 2010
  25. Le Monde du 18 juillet 2012 http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1200469&xtmc=tigre&xtcr=1
  26. Moustique Tigre : une épidémie à craindre ? Place Gre'net, 25 juin 2014
  27. Alerte au moustique tigre dans 18 départements, La Dépêche du Midi,
  28. Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes - www.sante.gouv.fr, « Moustiques vecteurs de maladies - Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes - http://www.sante.gouv.fr », sur www.sante.gouv.fr (consulté le )
  29. « Le moustique tigre sous haute surveillance », Le Dauphiné Libéré,‎ (lire en ligne)
  30. travaux réalisés par Anna Bella Failloux, institut Pasteur. La Recherche no 458, décembre 2011
  31. La Recherche no 458, décembre 2011. Article de Didier Fontenille Directeur de Recherche à L'IRD.
  32. Travaux de M. Vazeille et al, PloS One, 2, 11, 2008.
  33. http://www.gouvernement.lu/salle_presse/communiques/2007/09/05sante/index.html
  34. La dengue : comprendre et agir, Institut national de prévention et d'éducation pour la santé,
  35. Premier cas autochtone de dengue dans le Var, Le Monde,
  36. a b c d e et f Dépliant d'information sur le Moustique tigre, ministère de la santé,
  37. Portail de signalement du moustique tigre (Aedes albopictus).
  38. [1], MTES 2011/05/04
  39. Recommandations sanitaires pour les voyageurs - 2012 : Efficacité relative des moyens de prévention disponibles contre les piqûres de moustiques, Institut de veille sanitaire,
  40. « comment se protéger des moustiques tigres », sur http://moustique-tigre.info, (consulté le )
  41. La Recherche no 458 pp 52-55

Références externes

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