Jean Despujols

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Jean Despujols
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
ShreveportVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Greenwood Cemetery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Nationalités
Activités
Formation
Maîtres
Mouvements
Influencé par
Distinctions
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 3365-3366, 2 pièces, -)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean Despujols, né à Salles (Gironde) le et mort à Shreveport (Louisiane) le , est un peintre français, naturalisé américain en 1945.

Biographie

Jean Despujols est l'élève de Paul Quinsac à l'école des beaux-arts de Bordeaux, puis intègre l'École des beaux-arts de Paris en mai 1912, où il étudie dans l'atelier de Gabriel Ferrier. Il obtient un second premier grand prix de Rome de peinture en 1914, mais est mobilisé pendant la Première Guerre mondiale comme mitrailleur[2]. Il rejoint la villa Médicis à Rome avec son ami Jean Dupas en 1919 et y travaillera jusqu'en 1923[2].

Rentré en France, il expose régulièrement au Salon des artistes français, au Salon des indépendants et au Salon des Tuileries ainsi que dans de nombreuses expositions à l'étranger : Londres, Genève, Tokyo, Copenhague, Amsterdam[2]...

Il participe à plusieurs chantiers décoratifs : il peint une monumentale Agriculture pour la tour de Bordeaux à l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925, et réalise en 1936 une fresque sur La Santé pour la mairie-annexe du 14e arrondissement de Paris. Il donne des cours de 1924 à 1936 à l’école d’art américaine de Fontainebleau. Il reçoit en 1936 le prix de l'Indochine qui lui permet séjourner dans les colonies françaises d'Asie, où il produit plusieurs centaines d'œuvres dans un goût exotique (conservées pour beaucoup à Shreveport, Meadows Museum). De retour en France en 1939, il conçoit un projet d'exposition de ses tableaux et dessins coloniaux à l'Orangerie des Tuileries, finalement abandonné après la déclaration de guerre. Il s'installe définitivement aux États-Unis en 1941 et y rejoint sa femme Milicent Jordan, pianiste américaine rencontrée à l'école d'art de Fontainebleau. Il est finalement naturalisé américain en 1945, et poursuit une carrière de portraitiste et de compositeur de pièces pour piano, en compagnie de son épouse. Il meurt en Louisiane en 1965.

On lui doit L'Epitinikaire ou Introduction à la jouissance intégrale (2 vol.)[2]. Il rédige plusieurs poèmes et ouvrages philosophiques, sociopolitiques, pédagogiques ou esthétiques.

Œuvres

  • Localisation inconnue : La Vie passe la coupe au Bien et au Mal, à la Douleur et à la Joie, à la Beauté et à la Laideur, 1922, collection particulière (envoi de Rome).

Notes et références

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom DESPUJOLS M. (consulté le )
  2. a b c et d René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 399
  3. Restauration de la fresque.

Annexes

Bibliographie

  • Bordeaux années 20-30 de Paris à l’Aquitaine, [catalogue de l'exposition d' à ], Bordeaux, Paris, musée des arts décoratifs, 2008.
  • Nicole Palard, « Recherches sur l’œuvre picturale de Jean Despujols (1886-1965) », Revue Archéologique de Bordeaux, tome IV, 2008, p. 179-197.
  • Nicole Grangé-Palard, Recherche sur Jean Despujols, 1886-1965, mémoire de maîtrise, dir. Robert Coustet, Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, 1995.

Liens externes