Frédéric de Merode

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Frédéric de Merode
Portrait du comte Frédéric de Merode en tant que Chasseur Chasteler.
Fonction
Maire
Saint-Luperce
à partir de
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 38 ans)
MalinesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalités
belge (à partir du )
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Fratrie
Blason
Vue de la tombe à Berchem.

Le comte Frédéric de Merode, né à Maastricht le et mort à Malines le ), est un volontaire de la Révolution belge, frère de Félix de Merode, membre du Gouvernement provisoire.

Biographie

Sa jeunesse avec ses frères et sœur fut partagée par de nombreux séjours entre Maastricht, Bruxelles, Westerlo et Trélon, propriétés familiales.

Le château de Blanville.
Le château de Blanville.

À 19 ans, le , Louis Frédéric de Merode Westerloo épouse civilement en la mairie de Saint-Luperce, à une quinzaine de kilomètres de Chartres en Eure-et-Loir, Marie-Antoinette Ducluzel (sic), jeune fille de 18 ans de Charles, lieutenant général et grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, domiciliée au château de Blanville en cette commune[1]. En 1828, le , nommé par le préfet du département, il est installé maire de la dite commune. Il quitte Chartres le pour rejoindre la Belgique et les Chasseurs Chasteler, un corps libre de volontaires[2].

Membre de la Maison de Merode et engagé dans la garde bourgeoise, qu’il contribue à financer, il quitte Bruxelles à la mi-octobre avec la troupe de Charles Niellon à l’attaque de l'armée hollandaise en fuite. Leur détermination oblige les Hollandais à se replier sur Anvers, sans prendre Lierre. Gravement blessé le à la bataille de Berchem, près d’Anvers, il meurt à Malines en la maison de Madame Op de Beeck dix jours plus tard après avoir été amputé d'une jambe, touchée de plusieurs impacts.

Premier membre de la haute noblesse belge victime des combats, il est considéré comme un héros national par les nouvelles autorités. Un mausolée de marbre blanc, œuvre du sculpteur Guillaume Geefs, qui le représente blessé, lui est élevé dans l’une des chapelles latérales de la Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles.

Hommages et postérité

  • En 1898, on inaugure un monument à sa mémoire, érigé au côté sud de la place des Martyrs, à Bruxelles, portant l’inscription : « Frédéric de Merode, mort pour l’indépendance de la patrie ». Le monument au comte Frédéric de Merode, dessiné par Henry Van de Velde et dont les volutes sont caractéristiques de l’Art nouveau, comporte un portrait de profil de Frédéric de Merode en médaillon et une statue qui représente un volontaire vêtu de la blouse distinctive, tous deux sculptés par Paul Du Bois.
  • Son portrait en habits du régiment de Chasseurs-Chasteler peint par Anon se trouve au musée de l'Armée de Bruxelles.
  • Le peintre Ferdinand de Braekeleer a réalisé Mort de Frédéric de Mérode, conservé au musée royal des Beaux-Arts d'Anvers ;
  • À Malines, l'ancienne Koestraat (Rue de la Vache) a été rebaptisée rue Frédéric de Merode (Frederik de Merodestraat).

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Bibliographie

  • Théodore Juste, Le comte Félix de Merode, C. Murquardt, Bruxelles, 1872.
  • Georges Dansaert, Frédéric de Merode en 1830 d'après des documents inédits, préface de M. Valentin Brifaut, , Bruxelles, Albert Dewit, 1930.
  • E. Duysters, Le comte Frédéric de Merode, une image des événements de 1830, Imprimerie J. E. Buschmann, Anvers, s.d.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Références

  1. Archives départementales d'Eure-et-Loir, « Registre des mariages, image 169/352 », sur http://www.archives28.fr (consulté le ).
  2. (fr + en) Nastasja Peeters, « À l’image de Mars ? Le portrait militaire belge de 1830 à 1848 au Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire à Bruxelles - Cahiers de la Méditerranée », sur https://journals.openedition.org, (consulté le ).