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AZERTY

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Distribution géographique des différentes dispositions de clavier en Europe :
  • QWERTY
  • QWERTZ
  • AZERTY
  • Dispositions nationales (notamment turque FGĞIOD, lettonne ŪGJRMV et lituanienne ĄŽERTY)
  • Écritures non latines

AZERTY est un arrangement des lettres de l’alphabet latin et de divers caractères typographiques sur les claviers des machines à écrire et ordinateurs. Elle est nommée d’après les six premières lettres de sa première rangée alphabétique et dérive, tout comme le QWERTZ germanique, de la disposition QWERTY américaine. Utilisée principalement en France et en Belgique, elle s’y décline en variantes nationales.

À l’instar du QWERTY, la disposition AZERTY est fréquemment critiquée pour ses lacunes et son manque d’ergonomie, ce qui mène au développement d’AZERTY étendus et de dispositions alternatives telles que le BÉPO.

Histoire

Les premiers essais de dispositions de clavier ont été réalisés avec des secrétaires en 1865. La disposition QWERTY, brevetée en 1878, a été spécifiquement étudiée pour éviter les risques de blocage des premières machines à écrire mécaniques produites massivement par l’armurier Remington. Sur ces premières machines à écrire, les tiges des touches voisines se coinçaient fréquemment l’une avec l’autre. Pour limiter ce risque, la disposition QWERTY a donc été conçue afin que les paires de lettres les plus fréquemment contiguës dans la langue anglaise correspondent à des « barres à caractères » (les marteaux frappant le papier) les plus écartées possibles[1]. Les touches correspondant à ces paires de lettres se retrouvent par conséquent éloignées les unes des autres sur le clavier. Cet écartement permet une frappe plus rapide sur une machine à écrire comportant des barres qui risqueraient de se coincer, mais la ralentit sur un système affranchi de cette contrainte (comme l'ont été les machines à écrire ultérieures).

Disposition ZHJAY, proposée en 1907.

La disposition AZERTY apparaît en France au cours de la dernière décennie du XIXe siècle comme déclinaison de certaines machines à écrire américaines QWERTY. Son origine exacte semble inconnue des « historiens, pionniers et propagandistes » de la machine à écrire. Après 1907, la disposition française ZHJAY d’Albert Navarre ne trouve pas son public : les secrétaires sont déjà habituées au QWERTY et à l’AZERTY[2],[3]. La disposition AZERTY a dès cette époque constitué un standard de fait en France.

En 1976 cependant, l’AFNOR proposait dans une norme expérimentale d’adapter QWERTY pour le français (NF XP E55-060). Cette norme prévoyait une période transitoire d’adaptation durant laquelle les lettres A, Q, Z, W — mais pas M — pouvaient être situées comme dans la disposition AZERTY traditionnelle.

Disposition rationnelle du clavier AZERTY selon Yves Neuville.

Un rapport de 1985 rédigé par Yves Neuville[4] a eu au contraire pour objectif de conserver les standards nationaux[pas clair], tout en regroupant des symboles par blocs logiques : alphabétique, diacritique, lettres accentuées, ponctuation, numérique, mathématique, informatique. Compte tenu du poids du passé, il s’agissait de ménager la transition depuis les claviers antérieurs vers un clavier finalement plus rationnel. Ce rapport est resté lettre morte.

Finalement, en 2019, l’AFNOR normalise une nouvelle disposition AZERTY (conjointement à une version de la disposition BÉPO)[5]. Ce nouvel AZERTY diffère substantiellement du standard de fait. Il offre une gamme élargie de symboles et cherche à en rationaliser la position — de façon similaire au rapport Neuville — et à en optimiser la saisie, selon les fréquences respectives des symboles. La diffusion de ce clavier reste pour l’heure confidentielle.

Variantes

Le trait constitutif de la disposition AZERTY est l’arrangement suivant des 26 lettres latines :

AZERTYUIOP
  QSDFGHJKLM
    WXCVBN

Au-delà de cet alphabet latin de base, il existe de nombreuses variantes d’AZERTY qui se distinguent par les symboles supplémentaires qu’elles offrent et leur placement. Cependant, certains symboles sont communs à tous les AZERTY modernes (figurés par exemple sur les claviers modernes dits « PC 105 touches » vendus dans le commerce) :

  • cinq lettres diacritées : « é è à ù ç » ;
  • des symboles typographiques : « _ - ' . , ; : ! ? @ & § ~ ^ ` ¨ ° | ( ) { } [ ] / \ < > " # » et l'espace ;
  • des chiffres ou opérateurs mathématiques : « 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 ² * + = % µ » ;
  • des unités monétaires : « ¤ $ £  ».

Le symbole de l'euro est ajouté sur les claviers AZERTY vers l'an 2000, avec la création de cette monnaie européenne. Windows et Linux le rendent accessible avec la combinaison Alt Gr + E tandis que Mac le place sur  + $.

Les AZERTY français comme belge possèdent des touches mortes : ^ pour l’accent circonflexe et ¨ pour le tréma, qui donnent accès aux voyelles accentuées « â äÄ êÊ ëË îÎ ïÏ ôÔ öÖ ûÛ üÜ ÿ » au moins[note 1]. Sur l’AZERTY belge et sur certains AZERTY français, l’accent grave ` et le tilde ~ sont également des touches mortes et donnent accès à des lettres diacritées inutiles pour écrire en français mais qui apparaissent dans d’autres langues latines : « àÀ èÈ ìÌ òÒ ùÙ » et « ãà õÕ ñÑ » au moins[note 2].

Les dispositions AZERTY belges possèdent quelques caractères supplémentaires, comme le chiffre trois en exposant, « ³ », ainsi qu’une touche morte accent aigu ´ qui donne accès aux lettres « áÁ éÉ íÍ óÓ úÚ ýÝ ». En effet, l’accent aigu est également utilisé en néerlandais sur des voyelles autres que « e ».

La plupart des systèmes modernes permettent de saisir certains symboles supplémentaires, utiles voire nécessaires au français mais qui ne sont pas indiqués sur l’imprimé des claviers. Les méthodes de saisie et les caractères disponibles varient selon les systèmes d’exploitation et pilotes de claviers.

AZERTY français

La France est l'un des principaux pays utilisant des claviers AZERTY. La disposition AZERTY la plus courante en France est celle fournie par Windows. Elle correspond, sans aucun ajout, aux symboles imprimés sur la plupart des claviers physiques.

Sa prise en charge de la langue française est lacunaire. Il lui manque de nombreux symboles comme des ligatures (« æÆ œŒ »), des lettres capitales diacritées (« À ÉÈ Ù Ç ») et des symboles typographiques (par exemple les points de suspension « … », l’apostrophe courbe « ’ » et les guillemets français “«»”). Pourtant, l’évolution des systèmes d’information permet de gérer un nombre largement accru de symboles[note 3].

Une disposition plus complète (dite « français variante ») a vu le jour sous Linux et permet de saisir l’ensemble des caractères accentués de la langue française et de la plupart des langues européennes à alphabet latin.

Sous Windows, le pilote de clavier donne accès à des symboles supplémentaires via une méthode de saisie par numéro de caractère : par exemple, la séquence de touches Alt + 0201 produit la lettre « É » dont le code est 201. Il n’est pas possible avec le pilote officiel d’obtenir autrement cette majuscule accentuée. En outre le comportement du verrouillage des majuscules est quelque peu surprenant puisque, lorsque les majuscules sont verrouillées, la touche é ne produit pas « É » mais « 2 », ce qui est une source fréquente de coquilles. Enfin, certaines combinaisons avec des touches mortes ne fonctionnent pas.

Mac et Linux ont un support plus complet des touches mortes, un comportement plus naturel pour le verrouillage des majuscules, et un accès direct à des symboles supplémentaires via des combinaisons de touches avec la touche Alt Gr. De plus, Linux au moins donne un accès facile à un nombre considérable de symboles grâce à une touche de composition (par exemple, presser successivement ⎄ Composeoe saisit « œ », ⎄ Compose<< saisit le guillemet ouvrant “«”, ⎄ Compose<= saisit le symbole mathématique « ≤ »).

Pour Windows, de nombreux pilotes tiers, téléchargeables gratuitement, offrent tout ou partie de ces fonctionnalités[9],[8],[7],[6],[10],[11].

À défaut d’un clavier suffisamment complet, certains logiciels de traitement de texte pallient les lacunes par leurs propres combinaisons de touches (par exemple Ctrl + , C pour entrer la lettre « Ç ») et par un mécanisme d’autocorrection (par exemple « coeur » sera remplacé par « cœur » et « Etat » par « État »). Une autre astuce consiste à utiliser les suggestions d’un correcteur orthographique pour insérer les caractères difficiles à saisir.

AZERTY de la norme AFNOR (2019)

Disposition AZERTY selon la norme NF Z71-300[5].
Clavier filaire 105 touches « AZERTY+ » du constructeur LDLC.

En 2019, l’Association française de normalisation (AFNOR) publie la norme NF Z71-300 qui décrit une nouvelle disposition AZERTY[12]. Celle-ci fait suite à une suggestion du gouvernement français (délégation générale à la langue française et aux langues de France), qui envisageait alors de rendre la future norme obligatoire dans les marchés publics de l’administration[13],[14].

Constatant les carences du clavier AZERTY communément utilisé en France (voir la section Critiques) et l’absence d’une norme officielle, les trois objectifs de cette norme sont :

  1. lutter contre la multiplication des variations d’AZERTY ;
  2. améliorer l’ergonomie de la saisie du français, par un placement plus judicieux des caractères selon leur fréquence ;
  3. compléter la prise en charge non seulement de la langue française, mais aussi des langues régionales de France (occitan, catalan, breton, polynésien) et des autres langues européennes à alphabet latin (en premier lieu celles des pays les plus proches de la France : portugais, castillan, allemand, danois…) ; offrir (puisqu’il reste de la place) quelques symboles mathématiques supplémentaires[14],[15].

La norme décrit deux dispositions pour claviers bureautiques (105 ou 72 touches) : une nouvelle variante d’AZERTY, et une version de la disposition ergonomique BÉPO[15]. Elle précise l’ensemble des caractères pris en charge, leur agencement et les symboles qui doivent figurer sur les touches physiques. Elle concerne donc tant les claviers physiques que leurs pilotes logiciels.

La nouvelle disposition AZERTY diffère substantiellement du standard de fait en France : elle n’en conserve grosso modo que la disposition des 26 lettres latines de base. Les autres caractères ont été placés sur le clavier par un algorithme d'optimisation prenant en compte la facilité d’accès de chaque touche et la fréquence de chaque caractère, tout en s’efforçant de regrouper les caractères graphiquement ou thématiquement proches[5]. C’est l’omniprésence d’AZERTY en France qui a motivé de conserver son agencement de base, afin de garantir un certain degré de familiarité pour les utilisateurs et de faciliter la transition[15].

Des pilotes existent pour Windows, Linux et Mac[5].

AZERTY belge

En Belgique, l’AZERTY est la disposition de clavier la plus répandue : le placement alphabétique est identique à l’AZERTY français avec quelques variantes pour les caractères typographiques :

  • première rangée : § au lieu de - ; ! au lieu de _ ; _ au lieu de + et - au lieu de = ;
  • seconde rangée : * au lieu de £ ;
  • troisième rangée : £ au lieu de µ et µ au lieu de * ;
  • quatrième rangée : + au lieu de § et = au lieu de !.

Le clavier AZERTY de disposition belge est utilisé le plus couramment pour écrire tant en français qu'en néerlandais. Sur la variante belge, l'accent aigu est directement accessible via AltGr + ù. Il est très occasionnellement utilisé sur d'autres voyelles que le « e » en néerlandais (par exemple dans vóór).

Contrairement à la majorité des claviers sur le marché français, ceux vendus en Belgique ont leurs touches de contrôle (« Entrée », « Majuscule », etc.) le plus souvent libellées en anglais ou avec des symboles, du fait du contexte bilingue — la majorité de la population belge est de langue maternelle néerlandaise.

Dispositions non-AZERTY employées dans les autres pays francophones

En Suisse romande, on utilise une disposition de touches germanique QWERTZ qui est une variante de la disposition allemande complétée des caractères accentués français. La disposition AZERTY y est exceptionnelle. La disposition suisse romande est aussi le clavier standard du Grand-Duché de Luxembourg sous Microsoft Windows, et est utilisée ubiquitairement dans le secteur public. Pourtant, les dispositions AZERTY belge et française sont également disponibles auprès de nombreux commerçants et sont partiellement utilisées dans le secteur privé.

Le gouvernement provincial du Québec et le gouvernement fédéral du Canada exigent l’utilisation du clavier CSA[note 4] (anciennement : ACNOR), c’est une disposition de clavier QWERTY modifiée pour la langue française[16],[17],[18]. Cependant, comparativement à un clavier AZERTY européen, les claviers dits canadiens-français et canadiens-multilingues (il y a au moins 3 dispositions d’usage courant, dont celle de l’ACNOR) sont tous beaucoup plus proches du QWERTY américain : en effet, les lettres non accentuées, les chiffres et certains signes de ponctuation sont aux mêmes emplacements que sur le QWERTY.

Dispositions apparentées

Machine à écrire Olympia pour le Viêt Nam.

L’AZERTY a inspiré la disposition lituanienne ĄŽERTY (1992) et l’ancien clavier AĐERTY utilisé sur des machines à écrire destinées au marché vietnamien. Cette disposition était une adaptation de l’AZERTY utilisée par les Français. De nos jours, les ordinateurs vietnamiens sont commercialisés avec un clavier QWERTY.

Critiques

AZERTY et ses variantes, particulièrement la variante de Windows pour la France, essuient de nombreuses critiques.

Ergonomie

AZERTY agence les symboles d’une façon peu étudiée pour l’ergonomie de la saisie en français. Ainsi, des emplacements faciles d’accès sont attribués à des lettres rares en français, comme « Q », « K », « ù » (qui n’apparaît que dans un seul mot de la langue française, « où ») et même la lettre grecque « µ » (qui ne sert essentiellement que pour noter le préfixe d’unités micro). Au contraire, le point « . » n'est accessible qu’avec une combinaison de touches. Les parenthèses et crochets ouvrants sont (curieusement) très éloignés de leurs pendants fermants.

L’absence d’ergonomie vient du fait que l’arrangement AZERTY dérive du QWERTY, qui lui-même est conçu non pas pour optimiser la saisie de la langue anglaise — française encore moins — mais pour pallier les contraintes mécaniques des premières machines à écrire. L’histoire de la mise au point de l’AZERTY est obscure mais il est clair qu’il n’a pas été pensé pour la langue française. La longue succession alphabétique de consonnes dans la rangée centrale (« …DFGHJKLM ») indique que le placement des lettres n’a pas fait l’objet d’une optimisation globale et que seules certaines lettres ont été placées de façon réfléchie.

Alors que la rangée de repos, la rangée centrale du clavier, est la plus facile d’accès et constitue donc la clé d’une frappe efficace (à l’aveugle, à dix doigts), cette rangée n’est utilisée en français que pour un quart des frappes, contre plus des deux tiers dans le cas d’une disposition de type Dvorak telle que le BÉPO[19]. De plus, AZERTY n’encourage pas l'alternance des mains puisque, sur un texte en langue française, 32 % des frappes sont suivies par une frappe avec la même main, quand BÉPO ramène ce taux à 19 %[19]. Enfin, AZERTY mobilise les deux mains de façon inégale : près de 59 % des frappes sont faites de la main gauche et 41 % de la main droite, là où BÉPO réalise une répartition proche de 50 % / 50 %[19].

Cela s’explique par l’observation que l’écriture du français — et de nombreuses autres langues — alterne consonnes et voyelles tandis que la rangée de repos AZERTY ne contient que des consonnes, et pas des plus courantes. La rangée centrale ne permet donc guère plus que saisir des abréviations de deux lettres (par exemple kg, km, dl). Au contraire, les dispositions inspirées des idées d’August Dvorak placent les voyelles sur un côté de la rangée de repos et les consonnes fréquentes sur l’autre côté, ce qui permet la saisie de nombreux mots longs sans déplacer les mains (confort) et favorise l’alternance des mains (vitesse).

À ces défauts fondamentaux s’ajoutent des défauts plus pratiques. Les lettres diacritées du français n’ayant pas été intégrées dès le début dans la conception d’AZERTY, leur prise en charge est moins qu’idéale, en particulier concernant les majuscules diacritées. Par exemple, sous Windows, la touche de verrouillage des majuscules Verr Maj est peu commode car elle verrouille toutes les touches et pas seulement les touches alphabétiques ; ainsi, lorsqu’elle est activée, presser é produit « 2 » et non « É ».

Lacunes

Pire, certains caractères indispensables au français sont difficiles ou impossibles à saisir sous Windows, comme les capitales diacritées « À É È Ù Ÿ Ç » (toutefois « À É È Ù » peuvent être saisis avec l’AZERTY belge, le QWERTZ suisse ou le QWERTY canadien), les ligatures « æÆ œŒ », ainsi que les guillemets français “«»”. De même, il manque des caractères nécessaires à plusieurs langues parlées en France (occitan, catalan, breton, polynésien) et en Europe (portugais, castillan, allemand, néerlandais, espéranto…). Des extensions d’AZERTY comme celle de Linux ajoutent ces caractères dans les emplacements libres, via la touche Alt Gr, ce qui n’est pas idéal.

Alternatives

Plusieurs dispositions concurrentes ont vu le jour pour tenter de remplacer la disposition AZERTY, et sont conçues spécifiquement pour la saisie de la langue française (étude de corpus, analyse fréquentielle, accessibilité des touches, etc.) :

  • la disposition ZHJAY, proposée en 1907 ;
  • la disposition de Claude Marsan, en 1976 ;
  • le Dvorak-fr, en 2002 ;
  • le bépo, depuis 2005, qui dispose maintenant d’une reconnaissance commerciale et a été normalisé par l’AFNOR en 2019 en même temps qu’un « AZERTY amélioré ».

Ces dispositions restent cependant marginales : les habitudes liées à l’utilisation massive des claviers AZERTY sont en majorité la cause de ces échecs.

Notes et références

Notes

  1. Certains pilotes comme ceux de Linux permettent les combinaisons « ŷŶ Ÿ », ce n’est pas le cas du pilote Windows car ces symboles sont absents du jeu de caractères latin-1.
  2. Là encore, des combinaisons supplémentaires sont possibles mais ne sont pas supportées par Windows : « ẽẼ ĩĨ ũŨ ỳỲ ỹỸ ».
  3. D’une part grâce au développement de jeux de caractères de plus en complets, aboutissant à Unicode ; d’autre part car l’emploi de touches modificatrices et de touches mortes décuple les combinaisons possibles.
  4. Ou clavier multilingue normalisé CAN/CSA Z243.200-92.

Références

  1. (en) Darryl Rehr, « Why QWERTY was Invented », 1998 (consulté le ).
  2. (en) Henri-Jean Martin, The history and power of writing, University of Chicago Press, 1995, 608 pages (ISBN 978-0-226-50836-8).
  3. Delphine Gardey, « La standardisation d’une pratique technique : La dactylographie (1883-1930) », Réseaux, CNET, vol. 16, no 87 « Les claviers »,‎ , p. 80-85 (ISSN 0751-7971, lire en ligne).
  4. Le clavier bureautique et informatique, rapport remis au ministère du Redéploiement industriel et du commerce extérieur et à l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail, Cedic, 1985.
  5. a b c et d Anna Maria Feit, Mathieu Nancel, Maximilian John, Andreas Karrenbauer, Daryl Weir et Antti Oulasvirta, « Le nouvel AZERTY : La science derrière la nouvelle norme de clavier français » (consulté le ).
  6. a et b Denis Liégeois, « Pilote de clavier français enrichi pour Microsoft Windows »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (consulté le ).
  7. a et b Gilbert Galéron, « Clavier Galéron », (consulté le ).
  8. a et b Pierre Campiglia, « Clavier étendu « fr-campi » » (consulté le ).
  9. Sam Hocevar, « WinCompose », sur GitHub (consulté le ).
  10. elrick1964, « Clavier français enrichi pour Windows », sur SourceForge.net (consulté le ).
  11. Skrol29, « MAEL 2.2 : Majuscules Accentuées Et Ligatures » (consulté le ).
  12. AFNOR, « Norme NF Z71-300 : Interfaces utilisateurs - Dispositions de clavier bureautique français », (consulté le ).
  13. DGLFLF, « Rapport au Parlement sur l’emploi de la langue française » [PDF], sur Ministère de la Culture, (consulté le ), p. 52 (chapitre « II. Vers une norme française pour les claviers informatiques »).
  14. a et b DGLFLF, « Vers une norme française pour les claviers informatiques » [PDF], sur Ministère de la Culture, (consulté le ).
  15. a b et c AFNOR, « Une norme volontaire pour faciliter l’écriture du français » [PDF] (communiqué de presse), (consulté le ).
  16. Office québécois de la langue française, Le clavier de votre ordinateur est-il normalisé?.
  17. Services gouvernementaux du Québec, Standard sur le clavier québécois.
  18. Alain LaBonté, 2001, FAQ. La démystification du clavier québécois (norme CAN/CSA Z243.200-92).
  19. a b et c les contributeurs du projet BÉPO, « Dossier de presse normalisation », sur bepo.fr, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes