Aller au contenu

Marius Barbarou

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 6 février 2022 à 20:03 et modifiée en dernier par Arnaud.Serander (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Marius Barbarou
Marius Barbarou en 1927.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités
Autres informations
Sport
Course automobile (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Marius Barbarou sur une Clément-Bayard au Circuit des Ardennes en 1902.

Marius Barbarou, né le à Moissac (Tarn-et-Garonne) et mort le (à l'âge de 80 ans) à Neuilly-sur-Seine, est un ingénieur motoriste en automobile et aviation ainsi que pilote automobile français.

Biographie

Une puissante Delaunay-Belleville de la bande à Bonnot.
Une Lorraine-Dietrich B3-6S (ayant servi de modèle pour l'affiche du film Borsalino).
Un moteur Lorraine 12 Eb, du Musée de l'Air...
...ici également.

Fils d'un forgeron, il abandonne ses études pour travailler avec son père en 1891, puis il débute entre 1893 et 1894 son apprentissage en mécanique à Paris dans l'atelier de Gustave Chauveau and d'Aimé Witz chez Panhard & Levassor. Il présente alors à l'Exposition Universelle de Paris en 1900 sa première réalisation, un moteur deux cylindres en V à valves internes et externes. En fin d'année, il entre au bureau d'étude d'Adophe Clément : de 1900 à 1902, il réalise trois modèles à soupapes d'admission commandées, dont deux quatre cylindres, entrant tous en phase de production.

Entre et , il est nommé à 25 ans à peine directeur technique chez Benz, à Mannheim, pour rattraper le retard pris depuis quelques mois sur Daimler. Cinq autres ingénieurs l'ont suivi dans son aventure outre-rhin, au grand déplaisir de Carl Benz qui garde aussi son bureau d'étude en place.

Entre 1901 et 1902, Barbarou pilote souvent ses voitures Clément en course[1] (abandon au Paris-Berlin en 1901 en moins de 650 kg[2], puis en 1902 vainqueur de la catégorie des voitures légères aux premières 12 Heures de Huy et successivement classé 11e du Paris-Arras-Paris, 17e du Paris-Vienne, et 16e du Circuit des Ardennes). En 1903, il participe aussi à la course automobile Paris-Madrid, désormais pour le constructeur allemand (46e, en mai, sur une Parcifal exceptionnellement équipée d'un moteur de 60HP), il remporte la Course de côte de Malchamps au meeting de Spa sur un mille en septembre avec la Benz légère 60HP après avoir déjà gagné en juin à Huy avec la voiture[3], puis, bien qu'engagé, il ne redispute finalement pas le circuit ardennais, après avoir été impliqué en 1902 dans la présentation de ses conceptions à la course de côte Nice - La Turbie (où il s'est fait devancer par le 40HP qui équipe les voitures d'Emil Jellinek).

Entre et , il exerce durant près de dix ans ses compétences pour les frères Pierre et Robert Delaunay-Belleville toujours comme directeur technique pour développer une gamme de modèles de luxe avec des moteurs réputés pour leur absence de vibrations, puis il part en avril chez la toute jeune entreprise Lorraine-Dietrich alors que le premier conflit mondial va éclater trois mois plus tard. Ses dirigeants ont remarqué alors sa fiabilité pérenne pour maîtriser de fortes puissances en matière automobile. Il dirige dès l'effort de guerre pour le groupe et ses usines à Argenteuil, où les ingénieurs réalisent pour l'aviation les moteurs qu'il conçoit, notamment le réputé Lorraine 12 Eb sorti en 1922.

Marius Barbassou fut inhumé à Moissac.

Conceptions automobiles

Conceptions aéronautiques

  • Lorraine-Dietrich 12D (1918)
  • Lorraine 14 E Antarès (1928)
  • Lorraine 12 Q Eider (1928)
  • Lorraine 18 G Orion (1929)
  • Lorraine 12 F Courlis (1929)
  • Lorraine 12Rcr Radium (1931)
  • Lorraine 12 Petrel (1932)
  • Lorraine 12 R Sterna (1937)

Distinctions

Notes et références

Liens externes