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Lifeline (bateau de sauvetage)

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Lifeline
illustration de Lifeline (bateau de sauvetage)
Le Lifeline en 2018

Autres noms Sea-Watch 2, FRV Clupea
Type Canot de sauvetage (d)
Histoire
Chantier naval Hall, Russell & Company Aberdeen Drapeau de l'Écosse Écosse
Lancement 1968
Équipage
Équipage 16
Caractéristiques techniques
Longueur 31 m
Maître-bau 7,92 m
Tirant d'eau 3,51 m
Déplacement 376 tonnes
Propulsion 1 diesel Mirrlees Blackstone 660 cv
Carrière
Propriétaire Mission Lifeline (en)
Pavillon Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Port d'attache Amsterdam
IMO 6825842

Le Lifeline est un bateau de sauvetage de l'ONG allemande du même nom, ancien navire océanographique écossais des Fisheries Research Services du nom de FRV Clupea, qui avait été remplacé par le MRV Alba-Na-Mara. Il est actuellement bloqué à La Valette où les autorités contestent sa situation administrative[1].

Histoire

le Sea-Watch 2 reconstruit quittant Hambourg en mars 2016

Le bateau, de 32 m de longueur, est initialement baptisé Clupea été mis en service en 1968. Sa taille permet son utilisation dans l’espace restreint d’un loch. En 2015, le Clupea est vendu à l'ONG allemande Sea Watch, qui a lancé un service de sauvetage des migrants en Méditerranée. Le navire est rebaptisé Sea-Watch 2 en [2]. À l'automne 2016, l'ONG vend le navire à mission Lifeline Search and Rescue, basée à Dresde, qui le renomme Lifeline et le rend opérationnel en [1]. Il peut accueillir une centaine de personnes[1].

En , le réseau Lifeline (avec 239 migrants à bord) fait l'objet d'une interdiction d'entrer dans un port italien, selon les ordres du nouveau ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini[3]. Le Lifeline est actuellement amarré sur une presqu’île au sud de La Valette, et placé sous séquestre[4],[5].

La ministre néerlandaise, Cora van Nieuwenhuizen, a déclaré fin que le Lifeline n'opérait pas sous le drapeau néerlandais. Selon la déclaration, l'enregistrement du navire auprès du Koninklijk Nederlands Watersport Verbond n'était qu'une preuve de propriété, ce qui ne permet pas au bateau d'utiliser le pavillon des Pays-Bas[1],[6].

Le capitaine du navire, Claus-Peter Reisch (de), a comparu devant un tribunal maltais, accusé d'avoir commandé un navire mal immatriculé, et a été libéré en versant une caution de 10 000 euros[7],[8].

Références

  1. a b c et d « Migrants : ce qu'il faut savoir sur le Lifeline bloqué au large de Malte », sur FIGARO, (consulté le ).
  2. « Sea-Watch buys new ship for SAR missions », Sea-Watch e.V. (consulté le ).
  3. (de) « Seenotretter im Mittelmeer: Weiteres Schiff mit Migranten wartet vor Italien auf Hafeneinfahrt », faz,‎ (ISSN 0174-4909, lire en ligne).
  4. « Réunis à Malte, les pays d’Europe du Sud, dont la France, restent en désaccord sur l’accueil des migrants », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  5. « Les migrants coincés dans le bourbier maltais », sur Libération.fr, (consulté le ).
  6. « 'Migrantenschip staat geregistreerd bij Nederlands Watersportverbond' », nos.nl (consulté le ).
  7. (en) « Malta detains second migrant rescue ship as hundreds die at sea », sur France 24, (consulté le ).
  8. (en) « [WATCH] Lifeline's registration with a Dutch yacht club did not give it flag status, court hears », sur MaltaToday.com.mt (consulté le ).

Liens externes