Anthony Johnson Allaire

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Anthony Johnson Allaire
Anthony Johnson Allaire

Naissance
Cincinnati, Ohio
Décès (à 74 ans)
Manhattan, État de New York
Allégeance Union
Arme Infanterie
Grade Brigadier général (breveté)
Conflits Guerre de Sécession

Anthony Johnson Allaire (né le à Cincinnati, Ohio, et mort le à Manhattan, État de New York) est un brigadier-général de l'Union[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Avant la guerre Sécession[modifier | modifier le code]

Avant de début du conflit, Anthony Johnson Allaire est officier de police à New York.

Guerre de Sécession[modifier | modifier le code]

Anthony Johnson Allaire s'engage le en tant que capitaine dans le 133rd New York Volunteer Infantry[1]. Il est promu commandant le , puis lieutenant-colonel le [2],[1].

Il est finalement breveté colonel et brigadier-général des volontaires le pour « bravoure et services méritants durant la guerre », avant de quitter le service actif le [2],[1].

Il participe avec son régiment à la bataille de Cedar Creek lors de la campagne de la vallée de la Shenandoah.

Après la guerre de Sécession[modifier | modifier le code]

Il retourne dans la police dans la ville de New York, et terminera en tant que capitaine de police de la ville[1].

Affaire McFarland-Richardson[modifier | modifier le code]

Le , Daniel McFarland, assesseur adjoint de la ville de New York, entre dans un bureau du Tribune. Lorsque le journaliste Albert D. Richardson entre dans le bureau, McFarland sort un pistolet et tire sur Richardson. Celuui-ci se retourne et reconnait le tireur. McFarland s'enfuit alors tandis de Richardson est amené dans une chambre d'hôtel Astore House[3]. Le capitaine Allaire se rend au Tribune mais ne récupère que peu d'informations à l'exception des noms de la victime et de l'agresseur. Après avoir pris connaissance de l'adresse du domicile, Allaire s'y rend mais constate que McFarland l'a quitté une heure plus tôt[4]. McFarland est arrêté à l'hôtel Westmoreland en fin de matinée. Le capitaine Allaire du quatrième commissariat de police fait une confrontation de McFarland dans la chambre de l'hôtel Astore House, où Richardon reconnaît formellement son agresseur[3].

Il meurt à New York et et est enterré dans le cimetière de Woodlawn de la ville[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Eicher et Eicher 2001, p. 101.
  2. a et b Heitman 1903, p. 157.
  3. a et b Mix et Mackeever 1874, p. 376-378.
  4. McFarland 1870, p. 29.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) John H. Eicher et David J. Eicher, Civil War High Commands., Stanford, Stanford University Press, , 1040 p. (ISBN 978-0-8047-3641-1). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Francis B. Heitman, Historical Register and Dictionary of the United States Army, from it's Organization, September 29, 1789, to March 2, 1903, Washington, Government Printed Office, (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Daniel McFarland, The Richardson-McFarland Tragedy : Containing All the Letters and Other Interesting Facts and Documents Not Before Published, Being a Full and Impartial History of this Most Extraordinary Case, Barclay & Company, , 111 p.. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) James B. Mix et Samuel Anderson Mackeever, The New York Tombs : Its Secrets and Its Mysteries. Being a History of Noted Criminals, with Narratives of Their Crimes, United States Publishing Company, , 668 p.. Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes[modifier | modifier le code]