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26 Hydrae

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26 Hydrae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 09h 19m 46,38165s[1]
Déclinaison −11° 58′ 29,4699″[1]
Constellation Hydre
Magnitude apparente 4,770[2] / 12,4[3]

Localisation dans la constellation : Hydre

(Voir situation dans la constellation : Hydre)
Caractéristiques
Stade évolutif red clump[4]
Type spectral G7III[5] ou G8II[6]
Indice U-B +0,64[7]
Indice B-V +0,93[7]
Indice R-I +0,47[7]
Astrométrie
Vitesse radiale −1,18 ± 0,09 km/s[8]
Mouvement propre μα = −27,970 mas/a[1]
μδ = +12,400 mas/a[1]
Parallaxe 9,451 4 ± 0,134 9 mas[1]
Distance 105,804 ± 1,510 pc (∼345 al)[9]
Magnitude absolue −0,29[10]
Caractéristiques physiques
Masse 2,72 M[11]
Rayon 15,14+0,81
−2,47
 R[12]
Gravité de surface (log g) 2,48 ± 0,07[13]
Luminosité 138,5 ± 2,7 L[12]
Température 5 003 ± 82 K[11]
Métallicité [Fe/H] = −0,13 ± 0,06[13]
Rotation 2,7 km/s[8]
Âge 0,51 Ga[11]

Désignations

26 Hya, BD-11°2609, FK5 2741, HD 80499, HIP 45751, HR 3706, SAO 155096, WDS J09198 -1158AB[9]

26 Hydrae (en abrégé 26 Hya) est une étoile binaire de la constellation de l'Hydre[3]. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,77[2], située à seulement quelques degrés d'Alphard. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, le système est situé à environ ∼ 345 a.l. (∼ 106 pc) de la Terre[1]. Il se rapproche quelque peu du Système solaire à une vitesse radiale de −1,2 km/s[8].

Sa composante primaire, désignée 26 Hydrae A, est classée comme une étoile géante jaune de type spectral G7 III par Keenan et McNeil (1989)[5]. Houk et Swift (1999) la classent quant à eux comme une géante lumineuse de type spectral G8II[6]. C'est une géante du red clump[4], ce qui indique qu'elle génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son noyau. L'étoile a une abondance élevée en lithium et elle montre un excès d'émission dans l'infrarouge lointain[14]. Elle est estimée être âgée de 510 millions d'années et être 2,72 fois plus massive que le Soleil[11]. Le rayon de l'étoile est environ 15 fois plus grand que le rayon solaire[12], elle est 139 fois plus lumineuse que le Soleil[12] et sa température de surface est de 5 003 K[11].

La composante secondaire, 26 Hydrae B, est une étoile de magnitude 12,4 située à une distance angulaire de 3,2 secondes d'arc de l'étoile primaire en 2008[3].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a et b (en) E. Høg et al., « The Tycho-2 catalogue of the 2.5 million brightest stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 355,‎ , L27-L30 (DOI 10.1888/0333750888/2862, Bibcode 2000A&A...355L..27H)
  3. a b et c (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  4. a et b (en) David R. Alves, « K-Band Calibration of the Red Clump Luminosity », The Astrophysical Journal, vol. 539, no 2,‎ , p. 732–741 (DOI 10.1086/309278, Bibcode 2000ApJ...539..732A, arXiv astro-ph/0003329)
  5. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  6. a et b (en) Nancy Houk et C. Swift, Michigan Catalogue of Two-dimensional Spectral Types for the HD Stars, vol. 5, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1999MSS...C05....0H)
  7. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  8. a b et c (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209 Accès libre, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  9. a et b (en) * 26 Hya -- Double or Multiple Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  11. a b c d et e (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  12. a b c et d (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  13. a et b (en) Yue Wu et al., « Coudé-feed stellar spectral library – atmospheric parameters », Astronomy & Astrophysics, vol. 525,‎ , article no A71 (DOI 10.1051/0004-6361/201015014, Bibcode 2011A&A...525A..71W, arXiv 1009.1491)
  14. G. Jasniewicz et al. « Search for Lithium-Rich Stars Among G-K Giants with IR-excess » (22-26 Nov 1999 lieu conférence=Natal, Brésil) (Bibcode 2000IAUS..198..325J)
    The Light Elements and their Evolution, Proceedings of IAU Symposium 19,

Liens externes

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