Eta Hydrae

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Eta Hydrae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 08h 43m 47,5s
Déclinaison 03° 23′ 55,2″
Constellation Hydre
Magnitude apparente 4,3

Localisation dans la constellation : Hydre

(Voir situation dans la constellation : Hydre)
Caractéristiques
Type spectral B3V
Astrométrie
Vitesse radiale 16,10 km/s
Mouvement propre μα = −19,39 mas/a
μδ = −1,08 mas/a
Parallaxe 5,56 ± 0,24 mas
Distance 587 al
(180 pc)
Magnitude absolue −1,97
Caractéristiques physiques
Masse 6,75 - 7,0 M
Rayon 4,9 R
Gravité de surface (log g) 2 680
Température 18 700 K
Âge 31,6 ± 3,9 × 106 a

Désignations

η Hya, 7 Hya, FK5 2687, HD 74280, HR 3454, SAO 117050, BD+03°2039, HIP 42799[1]

Eta Hydrae (η Hya / 7 Hydrae) est une étoile de la constellation de l'Hydre de magnitude apparente +4,30. Selon la nouvelle révision des données de la parallaxe du catalogue Hipparcos, elle est située à ∼ 586 a.l. (∼ 180 pc) du Système solaire.

Dénomination[modifier | modifier le code]

Elle n'a pas de nom propre habituel ; toutefois, tout comme δ Hydrae, ε Hydrae, ζ Hydrae, ρ Hydrae et σ Hydrae, les autres étoiles constituant la tête de l'Hydre, elle a reçu de Ulugh Beg le nom de Min al Az'al, signifiant « appartenant à la zone inhabitée »[2].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Eta Hydrae est une étoile bleue-blanche de la séquence principale de type spectral B3V[1], similaire, par exemple, à Alkaïd (η Ursae Majoris). Elle possède une température de 18 700 K et sa luminosité bolométrique est 2680 fois supérieure à la luminosité solaire[3]. À partir de son diamètre angulaire — 0,254 millisecondes d'arc[4] — et connaissant la distance à laquelle elle est située, on peut évaluer son diamètre, qui est environ de 4,9 plus grand que celui du Soleil. Elle tourne sur elle-même avec une vitesse de rotation projetée de 101 ± 5 km/s[5]. La masse de l'étoile est estimée entre 6,75 et 7,0 masses solaires et son âge est de 31,6 ± 3,9 millions d'années[6].

Même si Eta Hydrae a été considérée comme une variable de type Beta Cephei — elle est décrite comme telle dans le General Catalogue of Variable Stars, avec une variation de 0,06 magnitude[7] — des études ultérieures ont contesté cette variabilité[8].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) * eta Hya -- Variable Star of beta Cep type sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  2. (en) Richard Hinckley Allen, Star Names — Their Lore and Meaning, Courier Dover Publications, , 563 p. (ISBN 0-486-21079-0, lire en ligne), « Hydra »
  3. (en) M. M. Hohle, R. Neuhäuser et Bernard Schutz, « Masses and luminosities of O- and B-type stars and red supergiants », Astronomische Nachrichten, vol. 331, no 4,‎ , p. 349 (DOI 10.1002/asna.200911355, résumé)
  4. (en) Jean Zorec, L. Cidale, M. Arias, Yves Fremat, Gérard Muratorio, A. Torres et Christophe Martayan, « Fundamental parameters of B supergiants from the BCD system. I. Calibration of the (λ_1, D) parameters into Teff », Astronomy and Astrophysics, vol. 501, no 1,‎ , p. 297-320 (DOI 10.1051/0004-6361/200811147, résumé)
  5. (en) W. Huang et Douglas R. Gies, « Stellar Rotation in Field and Cluster B Stars », The Astrophysical Journal, vol. 683, no 2,‎ , p. 1045-1051 (DOI 10.1086/590106, résumé)
  6. (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1,‎ , p. 190-200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, résumé)
  7. « Eta Hydrae sur la base de données VizieR du centre de données astronomiques de Strasbourg » (consulté le )
  8. (en) Helmut Abt, Hugo Levato et Mónica Grosso, « Rotational Velocities of B Stars », The Astrophysical Journal, vol. 573, no 1,‎ , p. 359-365 (DOI 10.1086/340590, résumé)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]