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Élections partielles québécoises de décembre 2016

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Les élections partielles québécoises du se déroulent dans quatre circonscriptions à la suite de la démission de trois députés et au décès d'une autre.

Saint-Jérôme

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Contexte et candidats

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Le Pierre Karl Péladeau, chef du Parti québécois, démissionne de toutes ses fonctions pour raisons familiales[1]. Il était député de Saint-Jérôme depuis 2014.

Dans cette circonscription traditionnellement péquiste, le Parti québécois présente comme candidat Marc Bourcier, provenant de Saint-Jérôme, conseiller municipal à la Ville de Saint-Jérôme et enseignant de carrière. La Coalition avenir Québec mise ses espoirs sur le maire de Saint-Hippolyte Bruno Laroche afin de ravir cette circonscription qu'elle a détenue durant le court mandat de Jacques Duchesneau de 2012 à 2014. Le Parti libéral présente quant à lui Naömie Goyette et Québec solidaire Marcel Gosselin.

À l'issue du scrutin, le péquiste Marc Bourcier remporte l'élection avec 46,23% des voix et 2 135 voix de majorité.

Saint-Jérôme
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Marc Bourcier Parti québécois 9 151 46,3 % 2 135
     Bruno Laroche Coalition avenir 7 016 35,5 % -
     Naömie Goyette Libéral 2 092 10,6 % -
     Marcel Gosselin Québec solidaire 867 4,4 % -
     Émilianne Lépine Vert 407 2,1 % -
     Olivier Lamanque Option nationale 88 0,4 % -
     Sébastien Roy Conservateur 67 0,3 % -
     Sengtiane Trempe Parti indépendantiste (2008) 40 0,2 % -
     Éric Émond Changement Intégrité 34 0,2 % -
     Louis Chandonnet Équipe autonomiste 23 0,1 % -
Total 19 785 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 33,9 % et 232 bulletins ont été rejetés.

Marie-Victorin

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Contexte et candidats

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Le , le péquiste Bernard Drainville démissionne de toutes fonctions politiques pour redevenir journaliste[2]. Il était député de Marie-Victorin depuis 2007.

Dans ce fief du Parti québécois, de nombreux candidats à l'investiture se présentent. À la suite d'une élection interne, l'économiste Catherine Fournier est investie candidate au troisième tour de scrutin face à la comédienne Sophie Stanké, au gestionnaire financier Philippe Cloutier, au syndicaliste Nicolas Dionne, à l’ancien journaliste Carl Gilbert et au juriste Mathieu Marcotte[3].

Le le Parti libéral du Québec investi Maryse Patenaude, adjointe administrative au Centre hospitalier Pierre-Boucher. Elle se retire cependant un mois plus tard en invoquant des raisons personnelles et familiales[4].

Marie-Victorin
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Catherine Fournier Parti québécois 6 302 52,5 % 4 599
     Carl Lévesque Québec solidaire 1 703 14,2 % -
     Julie Chapdelaine Coalition avenir 1 699 14,2 % -
     Normand Parisien Libéral 1 613 13,4 % -
     Vincent J. Carbonneau Vert 315 2,6 % -
     Fabien Villemaire Option nationale 109 0,9 % -
     Roch Dumont Travailliste 101 0,8 % -
     Hoang Nam Nguyen Conservateur 90 0,7 % -
     Shirley Cedent Changement Intégrité 30 0,2 % -
     Florent Portron Équipe autonomiste 22 0,2 % -
     Étienne Turgeon Pelletier Parti indépendantiste (2008) 21 0,2 % -
Total 12 005 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 25,7 % et 147 bulletins ont été rejetés.

Contexte et candidats

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Le , Sylvie Roy, députée indépendante (ex-CAQ) décède des suites d'une hépatite aiguë[5]. Elle était députée d'Arthabaska depuis 2012 (antérieurement élue de Lotbinière depuis 2003).

Arthabaska
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Eric Lefebvre Coalition avenir 11 316 44 % 4 221
     Luc Dastous Libéral 7 095 27,6 % -
     Jacques Daigle Parti québécois 4 318 16,8 % -
     Guy Morin Conservateur 1 210 4,7 % -
     Sarah Beaudoin Québec solidaire 929 3,6 % -
     Alex Tyrrell Vert 543 2,1 % -
     Émilie Charbonneau Option nationale 160 0,6 % -
     Christine Lavoie Parti indépendantiste (2008) 115 0,4 % -
     Suzanne Cantin Équipe autonomiste 58 0,2 % -
Total 25 744 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 43,1 % et 265 bulletins ont été rejetés.

Contexte et candidats

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Le , Jacques Daoust, ministre libéral des transports, quitte la vie politique à la suite du scandale de la revente des actions de l'entreprise RONA[6]. Il était député de Verdun depuis 2014.

À la suite de son élection comme chef du PQ Jean-François Lisée indique son souhait d'une coalition progressiste dans la circonscription. Pour cela il propose à Québec solidaire et au Parti vert du Québec de retirer le candidat péquiste et de le remplacer par un indépendant soutenu par eux tous. Les deux partis refusent cette option et chacun investit donc son candidat[7].

Verdun
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Isabelle Melançon Libéral 5 116 35,6 % 1 216
     Richard Langlais Parti québécois 3 900 27,1 % -
     Véronique Martineau Québec solidaire 2 669 18,6 % -
     Ginette Marotte Coalition avenir 1 829 12,7 % -
     David Cox Vert 615 4,3 % -
     Frédéric Dénommé Option nationale 115 0,8 % -
     David Girard Conservateur 94 0,7 % -
     Sébastien Poirier Équipe autonomiste 27 0,2 % -
Total 14 365 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 29,1 % et 138 bulletins ont été rejetés.


Articles connexes

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Notes et références

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