Énergie éolienne au Québec

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Éoliennes du parc éolien de Cap-Chat, en Gaspésie.

L'énergie éolienne au Québec concerne l'analyse de l'énergie éolienne sur le territoire du Québec. L'idée d'exploiter ce type d'énergie dans cette province canadienne a été relancée après la signature du protocole de Kyoto, alors que le gouvernement du Québec s'est mis à chercher d'autres sources d'énergie renouvelable que l'hydro-électricité produite par Hydro-Québec.

Potentiel éolien au Québec[modifier | modifier le code]

Le Québec est très riche en vent. En fait, on retrouverait sur le territoire québécois le deuxième plus important gisement éolien au monde. Compte tenu de l’immensité de son territoire, le potentiel éolien du Québec est, théoriquement, considérable. Il convient toutefois de distinguer ce potentiel théorique – quasi illimité au Québec – du potentiel « technique exploitable », c’est-à-dire le potentiel sur l’ensemble du territoire ne présentant pas de contraintes restrictives empêchant le développement de parcs éoliens, et du potentiel « intégrable au réseau électrique », c’est-à-dire tenant compte de la capacité de circulation d’électricité sur le réseau principal de transport d’électricité ainsi que les sous-réseaux régionaux auxquels les installations seront raccordées.

Au début du XXIe siècle, le ministère des ressources naturelles et de la faune du Québec a fait réaliser deux études pour mieux connaître le potentiel éolien au Québec[1] : le programme de mesure du potentiel éolien réalisé en 2003 dans les régions de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, du Bas-Saint-Laurent et de la Côte-Nord; puis l’inventaire du potentiel éolien exploitable du Québec, effectué en 2005 et qui couvre tout le territoire du Québec. Cette dernière étude fait également état de la capacité d’intégration de parcs éoliens au réseau d’Hydro-Québec.

Selon l’étude de 2005, réalisée par la firme Hélimax Inc, consultants spécialisés en énergie éolienne, le potentiel technique exploitable total du Québec avoisinerait les 4 millions de mégawatts. Le potentiel total intégrable au réseau électrique, en tenant compte de l’évaluation faite par Hydro Québec TransÉnergie, qui considère actuellement qu’une limite de 10 % devrait pouvoir être atteinte sans problèmes majeurs, correspond actuellement à 3 600 mégawatts et à 4 000 mégawatts en 2015[2].

Historique du développement éolien au Québec[modifier | modifier le code]

Éolienne à axe vertical en Gaspésie.

Période 1970 à 1998[modifier | modifier le code]

L’exploration de la filière éolienne au Québec débute dans la deuxième moitié des années 1970. Au cours de la période 1975-1977, l’Institut de recherche d'Hydro-Québec (IREQ) installe une éolienne à axe vertical de 40 kW, puis, en collaboration avec le Conseil national de recherches Canada (CNRC), une éolienne expérimentale à axe vertical de 230 kW aux Îles-de-la-Madeleine[3].

D’autres essais sont réalisés pendant la période 1986-1987. Hydro-Québec installe une éolienne à axe horizontal de 65 kW à Kuujjuaq, un village nordique isolé du réseau électrique située dans le Nunavik, puis crée Éole, à Cap-Chat, la plus grande éolienne à axe vertical au monde avec son mat de 110 m et sa puissance de 4 MW. Éole, qui a cessé ses opérations depuis, est aujourd’hui utilisée comme musée. On la présente souvent comme l’emblème de la filière au Québec.

En 1995, Hydro-Québec entreprend, en collaboration avec le ministère des Ressources naturelles du Québec, l’Université du Québec à Rimouski et la société-conseil Wind Economics and Technology Inc. (WECTEC), l’élaboration d'une carte des vents à partir de données connues pour déterminer le potentiel éolien du Québec. La responsabilité du programme sera éventuellement transférée au ministère des Ressources naturelles en 1998.

Période 1998 à aujourd’hui[modifier | modifier le code]

Le véritable développement commercial de parcs éoliens débute cependant en 1998 avec la mise en service du parc éolien Le Nordais, situé en partie à Cap-Chat (sur le site d’Éole) et en partie à Matane. Ce parc, possédant 100 MW de puissance installée, est réalisé à la suite de la conclusion d’un contrat de gré à gré entre Hydro-Québec Production et le producteur privé pour l’achat de l’énergie produite. Ce parc deviendra en quelque sorte le modèle sur lequel sera basé le développement des parcs éoliens au Québec[4].

En 2001, Hydro-Québec publie son plan stratégique 2002-2006, dans lequel la société d’État confirme son intention d’appuyer le développement du potentiel éolien au Québec par un programme d'achat ciblé pouvant atteindre 100 MW par année. Au cours de la période 2001-2004, de nouveaux contrats de gré à gré sont conclus pour l’acquisition de près de 500 MW d’électricité éolienne auprès de producteurs privés.

En 2003, Hydro-Québec émet un premier appel d’offres public pour l’acquisition de 1 000 MW d’électricité éolienne pour des projets situés en Gaspésie. Un second appel d’offres, celui-là visant l’acquisition de 2 000 MW, est lancé en 2005 pour des projets situés partout au Québec. Un troisième appel d’offres est lancé en 2009 pour l’acquisition de 500 MW d’électricité éolienne visant des projets municipaux ou autochtones.

Au , le Québec comptait 13 parcs éoliens en opération, plus d’une vingtaine de parcs en construction ou en processus d’autorisation et près d’une quarantaine de projets de parcs éoliens.

La puissance installée éolienne du Québec atteignait 1 348,4 MW à la fin 2012. Le gouvernement du Québec préparait un 4e appel d'offres pour 700 MW de nouveaux projets, réaffirmant son engagement dans les énergies renouvelables (stratégie 2006-2015) avec l'objectif d'atteindre 4 000 MW en 2015 ; le nouveau gouvernement va lancer des consultations sur une nouvelle stratégie énergétique post-2015[5].

Modèle de développement retenu[modifier | modifier le code]

En , le ministre des Ressources naturelles, Guy Chevrette, demandait un avis [6] à la Régie de l’énergie afin qu’elle amorce la réflexion sur la production d’énergie éolienne au Québec. Cette réflexion : La place de l’énergie éolienne au Québec : document de réflexion, établissait les fondements sur lesquels allaient se tenir les consultations publiques que la Régie de l’Énergie annonçait du même souffle. Ces consultations publiques s’amorçaient en [7]. Cette réflexion s’attardait entre autres à la façon de procéder au développement de cette filière, au modèle de gestion qui encadrerait son implantation au Québec, aux critères qui permettraient à la démarche de demeurer simple et efficace, etc.

Processus d’appel d’offres[modifier | modifier le code]

Dès 1998, quatre projets éoliens étaient autorisés par des contrats de gré à gré entre des producteurs privés et Hydro-Québec Production[8] (Le Nordais, Site nordique expérimental en éolien CORUS, Mont Miller et Mont Copper), totalisant 212,10 MW de puissance installée. Afin de poursuivre le développement de la filière éolienne, en 2003 Hydro-Québec et le gouvernement se sont dotés d’un processus d’attribution de projets par appel d’offres[9]. À ce jour, Hydro-Québec a procédé à cinq appels d’offres pour l’achat d’énergie éolienne[10]. Dans le cadre de ces différents appels d’offres, des grilles d’évaluation de projets ont été mises en place : 1 000 MW[11] en , 2 000 MW[12],[13] en et 500 MW[14] réservés aux nations autochtones (p. 15) et au milieu communautaire (p. 16) en . En , on compte 1 057,2 MW de puissance éolienne installée en sol québécois[8] qui devait s’élever à 1 648,4 MW en . Au printemps 2013, Hydro-Québec lance un quatrième appel d'offres de 800 MW de puissance éolienne en plus d'un projet gré à gré avec participation autochtone[15]. En 2021, un cinquième appel d'offres de 300 MW est lancé et cinq projets sont retenus[16].

L’intégration au milieu[modifier | modifier le code]

L’acceptabilité sociale est une condition essentielle au développement et au succès d’un projet éolien. L’industrie le reconnait et, de façon générale, a développé des façons de faire qui favorisent l’acceptabilité sociale de projets éoliens, dont les ingrédients-clés sont la consultation de la population, la diffusion d’information tôt dans le processus de planification d’un parc éolien et l’implication des communautés d’accueil le plus rapidement possible lors du développement d’un projet. Ces façons de faire ont pour objet d'assurer qu’un projet est développé en tenant compte des préoccupations du milieu et de favoriser une intégration harmonieuse[17].

De plus, dans le cadre le processus d’appel d’offres duquel sont issus les contrats permettant aux producteurs d’installer et d’exploiter un parc éolien, le gouvernement du Québec a prévu une série d’exigences auxquelles le soumissionnaire doit se conformer dans le but de réussir une intégration harmonieuse au milieu[18]:

Autorisations des municipalités et des MRC[modifier | modifier le code]

Pour obtenir l’autorisation d’installer et d’exploiter un parc éolien, le promoteur doit d’abord démontrer que son projet est conforme à la réglementation locale et régionale ainsi qu'au schéma d’aménagement et de développement du territoire (règlements d’urbanisme). Il doit en outre démontrer qu’il a entrepris les démarches auprès des autorités locales et qu’il sait quelles autorisations il devra obtenir.

Réalisation des études environnementales[modifier | modifier le code]

Le promoteur devra ensuite produire une évaluation environnementale afin d’analyser les facteurs qui exercent une influence sur les écosystèmes et la qualité de vie des populations locales. Cette étape permet de mieux cerner les enjeux et de minimiser les impacts sur l’environnement et les collectivités. L’évaluation environnementale doit être transmise au ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs. Le promoteur doit en outre réaliser des inventaires des oiseaux de proie[19] et des chiroptères[20] (chauves-souris), dont les plans d’échantillonnage doivent être validés par les directions régionales de l'aménagement de la faune, au moins un mois avant leur réalisation.

Consultation publique[modifier | modifier le code]

Le promoteur d’un projet éolien est fortement encouragé à tenir des séances d’information et de consultations publiques auprès de la population et des différents intervenants des communautés d’accueil. Les citoyens peuvent aussi faire une demande de consultation publique au Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE). Ces derniers pourront alors s’informer et exprimer leurs préoccupations lors des audiences publiques du BAPE. Lorsqu’un BAPE a lieu, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) attend ses recommandations avant d’émettre le certificat d’autorisation au soumissionnaire retenu.

Autorisations du MDDEP et conditions d’implantation[modifier | modifier le code]

Ce n’est qu’après avoir reçu l’analyse et les recommandations du MDDEP — effectuées à partir du rapport du BAPE et de l’analyse environnementale — que le gouvernement, par décret, choisit d’autoriser ou non, avec ou sans modifications et aux conditions qu’il détermine, le projet. Par la suite, avant que le projet se réalise, le promoteur doit soumettre les plans et devis de son projet afin d’obtenir un certificat d’autorisation du MDDEP en vertu de l’article 22 de la Loi sur la qualité de l’environnement.

Démantèlement[modifier | modifier le code]

Le soumissionnaire retenu doit fournir au MDDEP une preuve de financement adéquat, soit par un dépôt en fiducie ou en donnant des garanties fermes quant à l’obtention du montant requis pour payer la totalité des frais du démantèlement du parc éolien. Il doit également procéder au démantèlement complet du parc éolien à l’intérieur d’un délai de deux ans suivant l’arrêt définitif de l’exploitation du site.

Liste des parcs éoliens québécois[modifier | modifier le code]

  • Site en développement ou en construction
  • Projet retardé ou annulé
Parc éolien Région Turbines Manufacturier Puissance (MW) Propriétaire Type de contrat Mise en service Réf.
Saint-Ulric Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 3 Neg Micon 2,25 Hydro-Québec Production 1998 [21]
Le Nordais (Cap-Chat) Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 76 Neg Micon 57 TransAlta Contrat de gré à gré 1998 [22]
Le Nordais (Matane) Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 57 Neg Micon 42,75 TransAlta Contrat de gré à gré 1999 [22]
Mont-Copper Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 30 Vestas 54 Énergie éolienne du Mont-Copper Contrat de gré à gré 2005 [23],[24]
Mont-Miller Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 30 Vestas 54 Énergie éolienne du Mont-Miller Contrat de gré à gré 2005 [25],[26]
Baie-des-Sables Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 73 GE Wind 109,5 Cartier Énergie Éolienne Appel d'offres 2003 2006 [27]
L'Anse-à-Valleau Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 67 GE Wind 100,5 Cartier Énergie Éolienne Appel d'offres 2003 2007 [28]
Carleton Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 73 GE Wind 109,5 Cartier Énergie Éolienne Appel d'offres 2003 2008 [29]
Jardin d'Éole Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 100 GE Wind 150 Northland Power Appel d'offres 2003 2009 [30],[31]
Site nordique expérimental en éolien CORUS Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 2 REpower 4,1 TechnoCentre éolien Contrat de gré à gré 2010 [32]
Massif du Sud Chaudière-Appalaches 75 REpower 150 EDF Énergies Nouvelles Canada Appel d'offres 2005 2013 [33]
Frampton Chaudière-Appalaches 12 Boralex 24 Les éoliennes Frampton SENC Entente privé et communautaire 2015
Mont-Louis[note 1] Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 67 GE Wind 100,5 Northland Power Appel d'offres 2003 2011 [34]
Des Moulins Chaudière-Appalaches Enercon 156 3Ci Appel d'offres 2005 2011
De l'Érable Centre-du-Québec Enercon 100 Enerfin Sociedad de Energia S.A. Appel d'offres 2005 2011
Le Plateau Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 60 Enercon 138,6 Invenergy Wind Canada ULC Appel d'offres 2005 2011
Montagne-Sèche Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 39 GE Wind 58,5 Cartier Énergie Éolienne Appel d'offres 2003 2011
Gros-Morne Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 141 GE Wind 211,5 Cartier Énergie Éolienne Appel d'offres 2003 2011-2012
New Richmond Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine Enercon 66 Venterre Appel d'offres 2005 2012
Saint-Rémi Montérégie 44 Enercon 100 Kruger Énergie Appel d'offres 2005 2012
Saint-Robert Bellarmin [note 2] Estrie 40 REpower 80 Saint-Laurent Énergies Appel d'offres 2005 2012 [21],[35]
Lac Alfred Bas-Saint-Laurent 150 REpower 300 Saint-Laurent Énergies Appel d'offres 2005 2012-2013
Témiscouata I [36] Bas-Saint-Laurent Enercon 25 Boralex et MRC de Témiscouata Appel d'offres 2009 2014
Seigneurie de Beaupré phase I Capitale-Nationale 126 Enercon 272 Boralex et Gaz Métro Appel d'offres 2005 2013 [37]
Seigneurie de Beaupréphase II Capitale-Nationale Enercon 68 Boralex et Gaz Métro Appel d'offres 2005 2014 [37]
Vents du Kempt Bas-Saint-Laurent Enercon 101,2 Club Éolectric et Fiera Axium Infrastructure Appel d'offres 2005 2014
Rivière du Moulin Saguenay-Lac-Saint-Jean 175 REpower 350 Saint-Laurent Énergies Appel d'offres 2005 2014-2015
Saint-Gédéon Saguenay-Lac-Saint-Jean 25 Enercon 100 Algonquin Power Appel d'offres 2005 2021
Clermont Capitale-Nationale REpower 74 Saint-Laurent Énergies Appel d'offres 2005 2015
Murdochville Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 30 GE Wind 54 3Ci Contrat de gré à gré
Rivière-du-Loup Bas-Saint-Laurent 114 GE Wind 171 Les ressources Terrawind Contrat de gré à gré 2008
Les Méchins [note 3] Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 100 GE Wind 150 Cartier Énergie Éolienne Appel d'offres 2003 Résilié [21]
Sainte-Luce Bas-Saint-Laurent Enercon 68 Kruger Énergie Appel d'offres 2005 2012
Saint-Valentin Montérégie Enercon 50 Venterre Appel d'offres 2005 2012
Apuiat Côte-Nord Boralex 200 Innus d'Essipit/Hydro-Québec Appel d'offres 2005 2022-2023

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes

  1. Devait entrer en service en 2010.
  2. Devait être construit à Aguanish, sur la Côte-Nord.
  3. Devait entrer en service en 2009.

Références

  1. https://www.mrnf.gouv.qc.ca/energie/eolien/index.jsp
  2. Hélimax Énergie inc. et AWS Truewind, LLC, Inventaire du potentiel éolien exploitable au Québec, Montréal, Ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, , 60 p. (lire en ligne [PDF])
  3. Chronologie tirée de http://www.hydroquebec.com/comprendre/eolienne/historique-eolien-hydro-quebec.html
  4. Adapté de http://www.mrn.gouv.qc.ca/energie/eolien/eolien-potentiel-projets.jsp et de https://www.eolien.qc.ca/?id=25&titre=Historique_du_developpement_eolien_au_Quebec&em=6387
  5. (en) « Global Wind Report 2012 - Annual market update » [PDF], Global Wind Energy Council, (consulté le ), p. 28
  6. « Régie de l'énergie - Audience sur l'énergie éolienne », sur regie-energie.qc.ca (consulté le ).
  7. http://www.regie-energie.qc.ca/audiences/3395-97/Avis-public_3395_23fev98.pdf
  8. a et b « Ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles », sur MERN (consulté le ).
  9. http://www.hydroquebec.com/distribution/fr/marchequebecois/pdf/proc_240701_fr.pdf
  10. « Projets éoliens au Québec »
  11. http://www.regie-energie.qc.ca/audiences/decisions/D-2003-69.pdf
  12. http://www.regie-energie.qc.ca/audiences/decisions/D-2005-201.pdf
  13. http://www.regie-energie.qc.ca/audiences/decisions/D-2007-59.pdf
  14. http://www.regie-energie.qc.ca/audiences/decisions/D-2009-073.pdf
  15. « Énergie éolienne - Hydro-Québec »
  16. « Appels d'offres d'Hydro-Québec »
  17. Adapté de L’implantation de parcs éoliens au Québec – Mémoire déposé par Frédéric Côté, directeur général, TechnoCentre éolien, au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement, disponible à [1], p. 20.
  18. Adapté de https://www.mrnf.gouv.qc.ca/energie/eolien/eolien-demarche.jsp
  19. https://www.mrnf.gouv.qc.ca/publications/faune/protocole-inventaire-oiseaux.pdf
  20. https://www.mrnf.gouv.qc.ca/publications/faune/protocole-chauves-souris.pdf
  21. a b et c Gouvernement du Québec, « Projets éoliens au Québec », sur Ministère des Ressources naturelles et de la Faune, Québec, (consulté le )
  22. a et b Carl Thériault, « Le premier parc éolien du Québec est restauré », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
  23. 3Ci, « Mont Copper Wind Power Energy » (consulté le )
  24. NextEra Energy Resources, Mount Copper Wind Energy Center (lire en ligne)
  25. 3Ci, « Mont Miller Wind Power Energy » (consulté le )
  26. Northland Power, « Mont-Miller » (consulté le )
  27. Cartier Wind Energy, « Baie-des-Sables Project » (consulté le )
  28. Cartier Wind Energy, « Anse-à-Valleau Project » (consulté le )
  29. TransCanada, « Cartier Wind Energy » (consulté le )
  30. (en) « Northland Power Income Fund Completes Jardin d'Eole Wind Farm », North American Windpower,‎ (lire en ligne)
  31. Northland Power, « Jardin d'Éole » (consulté le )
  32. TechnoCentre éolien, « Site nordique expérimental éolien CORUS », Gaspé (consulté le )
  33. EDF EN Canada, « Massif du Sud - 150 MW », sur EDF EN Canada (consulté le )[2]
  34. Presse canadienne, « Parc éolien Mont-Louis: Northland Power a le feu vert », La Presse, Montréal,‎ (lire en ligne)
  35. Radio-Canada, « Parc éolien: Saint-Robert-Bellarmin accueillerait un projet », sur Radio-Canada Nouvelles, (consulté le )
  36. http://www.lesaintlaurentportage.ca/2013/09/23/65-m--pour-le-parc-eolien-temiscouata-1
  37. a et b « Deuxième appel d'offres de 2000 MW d'énergie éolienne - Québec autorise un premier projet de 800 millions de dollars sur les terres de la seigneurie de la Côte-de-Beaupré » (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]