* [[Croix de la Valeur militaire]] avec trois citations,
*[[Fichier:Ruban_de_la_Croix_de_la_Valeur_militaire.PNG|lien=https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Ruban_de_la_Croix_de_la_Valeur_militaire.PNG|60x60px]] [[Croix de la Valeur militaire]] avec trois citations,
** À l'ordre de l'Armée 12/09/1956,
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** À l'ordre de l'Armée 19/01/1959,
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Ligne 145 :
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** À l'ordre de l'Armée 19/12/1952
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* [[Médaille des évadés]],
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* [[Médaille de l'Aéronautique]] le 02/09/1957,
*[[Fichier:Medaille_de_l'Aeronautique_ribbon.svg|lien=https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Medaille_de_l'Aeronautique_ribbon.svg|60x60px]] [[Médaille de l'Aéronautique]] le 02/09/1957,
* [[Croix du combattant]],
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*[[Fichier:Medaille_d'Outre-Mer_(Coloniale)_ribbon.svg|lien=https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Medaille_d'Outre-Mer_(Coloniale)_ribbon.svg|50x50px]] [[Médaille coloniale]] avec agrafes Maroc (1925 – 1926) et Extrême-orient,
*[[Fichier:Medaille_d'Outre-Mer_(Coloniale)_ribbon.svg|lien=https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Medaille_d'Outre-Mer_(Coloniale)_ribbon.svg|50x50px]] [[Médaille coloniale]] avec agrafes Maroc (1925 – 1926) et Extrême-orient,
Jean Gilles (Perpignan14 octobre1904 - Mont-Louis10 août1961) était un général de l'armée française qui a notamment commandé les troupes parachutistes françaises au cours de la guerre d'Indochine. Il fut également le chef de l'opération aéroportée lors de la crise de Suez. C'est l'un des officiers généraux les plus décorés de l'armée française.
Origines familiales
Jean Gilles (Jean, Marcellin, Joseph, Calixte), fils de Joseph Marius Gilles (Chevalier de la Légion d'honneur), Capitaine d'infanterie tué à la tête de sa Compagnie en septembre 1914, et de Marie Pagès est né à Perpignan le 14 octobre1904. Sa soeur Madeleine Gilles (1906-1998), grande résistante(Chevalier de la Légion d'honneur,Médaille militaire,Croix de guerre 1939-1945) sera notamment maire deMont-Louis (Pyrénées-Orientales).
En 1933, il se marie avec Suzanne Tivolle de qui il aura quatre garçons : Pierre, Michel, Louis et Henri.
Pierre ancien pilote de chasse est Général de brigade Aérienne,
Michel, Saint Cyrien de la promotion « Terre d'Afrique » (1957-1959), a été tué en Algérie le 2 février 1961,
Louis qui travaillait chez Hachette s'est tué en voiture en septembre 1967,
Henri a fini sa carrière comme Directeur Régional de le Société Générale à Toulouse.
Carrière militaire
Élève au prytanée militaire de La Flèche dès l'âge de 12 ans, il intègre Saint-Cyr en 1922 à l'âge de 18 ans[4]. Blessé gravement lors d'un exercice de tir il perd un œil.
À sa sortie de l'école il est affecté au 24e régiment de tirailleurs sénégalais et rejoint le Maroc pour prendre part à la guerre du Rif où il obtient sa première citation ainsi que la Médaille d'Alphonse XIII d'Espagne.
Officier méhariste il quitte le Maroc et les sables du désert avec le grade de capitaine en 1938.
Seconde Guerre mondiale
Il est affecté à la 7e DIC de 1939 à 1940 et rejoint le Bilma au Niger (AOF) fin 1940.
Démobilisé en France en 1942, il tente de rejoindre l'Afrique du nord mais est capturé en Espagne et emprisonné. Finalement relâché pour raison médicale, il s'engage dans la 9e DIC et prend le commandement du 2e bataillon du 13e régiment de tirailleurs sénégalais.
Gilles prend part à la prise de l'île d'Elbe en juin 1944, puis débarque en Provence et avec la 1re Armée de de Lattre, participe à la reconquête du territoire français et à la campagne d'Allemagne de 1945.
Adjoint au chef de corps du 23e régiment d'infanterie coloniale (nouvelle appellation du 13e RTS), il rejoint l'Indochine en octobre 1945 avec le grade de lieutenant colonel. En 1946, il est appelé à l'état-major de Leclerc et est nommé colonel à titre exceptionnel à la suite du débarquement à Haiphong le 6 mars1946.
Il rentre en Europe en 1947 et occupe successivement les postes de chef de corps du régiment colonial de chasseurs de chars en Allemagne puis après un passage à l'école de guerre devient commandant de la 1re demi brigade de commandos parachutistes coloniaux[5]. Entre temps, Gilles a obtenu en 1949 son brevet de parachutiste[6].
En 1951, il retourne en Indochine et s'illustre notamment lors de la bataille de Na San (septembre à décembre 1952) puis lors de la conquête de la cuvette de Dien Bien Phu, en novembre 1953 (opération Castor).
Il obtient ses étoiles de général de brigade en pleine bataille de Na San le 23 décembre1952[7] et devient en 1953 commandant des TAPI (Troupes aéroportées en Indochine).
Il donne son nom en 1970 à une promotion (N°156 1969-1971) de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr[10] et sera aussi avec son fils, le lieutenant Michel Gilles, choisi en 1962 pour être parrain de la Corniche brutionne du prytanée national militaire de La Flèche.
Un monument est érigé à sa mémoire sur l'Avenue du Général Jean Gilles dans sa ville familiale de Mont-Louis (Pyrénées-Orientales). Une autre avenue porte également son nom à Perpignan.
Jean Gilles
Française
Chevalier de la Légion d'honneur), Capitaine d'infanterie tué à la tête de sa Compagnie en septembre 1914, et de Marie Pagès est né à Perpignan le 14 octobre 1904. Sa soeur Madeleine Gilles (1906-1998), grande résistante(
Médaille militaire,
Croix de guerre 1939-1945) sera notamment maire deMont-Louis (Pyrénées-Orientales).
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Grand-croix de la Légion d'honneur,
Chevalier de la Légion d'honneur le 05/09/1940,
Officier de la Légion d'honneur le 30/06/1944 pour services exceptionnels,
Commandeur de la Légion d'honneur le 27/10/1948 pour services exceptionnels,
Grand officier de la Légion d'honneur le 26/08/1953 pour services exceptionnels,
Croix de guerre 1939-1945 avec sept citations,
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec huit citations,
Croix de la Valeur militaire avec trois citations,
Médaille de l'Aéronautique le 02/09/1957,
Médaille coloniale avec agrafes Maroc (1925 – 1926) et Extrême-orient,
