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* [http://perso.orange.fr/olivier.sanz/ Unde venis ? Histoire et Généalogie : un site consacré à l'histoire de Saint-Roman-de-Codières]
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Version du 2 avril 2008 à 22:21

Saint-Roman-de-Codières
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes des Cévennes Gangeoises et Suménoises
Maire Philippe Pibarot
Code postal 30440
Code commune 30296
Géographie
Coordonnées 44° 00′ 11″ nord, 3° 46′ 41″ est
Altitude Min. 280 m m
Max. 981 m m
Élections
Départementales Sumène
Localisation
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Saint-Roman-de-Codières
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Saint-Roman-de-Codières

Saint-Roman-de-Codières est une commune française, située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Saint-Romanois.

Saint-Roman-de-Codières (le chef-lieu)

Géographie

La commune actuelle de Saint-Roman-de-Codières s'étend sur trois petites vallées :

Antérieurement, elle comprenait également la vallée du Cayla, aujourd'hui rattachée à la commune de Sumène.

Ces vallées s'articulent autour de trois massifs aux paysages différents :

  • la Fage, grande barrière de calcaire, contrefort Ouest des Cévennes, plantée aujourd'hui de pins ;
  • le Mont Liron, au Nord, aux chemins millénaires avec ses drailles, menhirs, dolmens, blocs de granite et ses fosses à loups ;
  • et le Serre de Cambon, crête schisteuse, aux pentes raides recouvertes de châtaigners, cultivés autrefois tant pour leurs fruits que pour leur bois utilisé sous diverses formes, notamment en tonnellerie.
Saint-Roman-de-Codières (la Fage)

Outre le chef-lieu, qui ne regroupe que quelques habitations autour de l'église, la mairie et la tour, vestige de l'ancien château médiéval, l'habitat est dispersé en de nombreux mas et hameaux.

Le Vidourle, qui va se jeter dans la Méditerranée 85 kilomètres plus loin au Grau-du-Roi, y prend sa source.

L'économie de la commune est essentiellement rurale et orientée vers le tourisme.

Histoire

Préhistoire

Outre un menhir au col de Pierre Levée, on a découvert en 1950 sur le versant nord de la montagne de la Fage un biface acheuléen, attestant d’une fréquentation humaine du territoire de Saint-Roman-de-Codières pendant le paléolithique ancien[1].

Antiquité et moyen âge

Selon la tradition, des légions romaines y auraient édifié un camp militaire au Ier siècle - rien ne permet de l'attester toutefois[2]. Ce que l'on sait avec certitude c'est qu'un lieu fortifié (castrum en latin) est signalé en ce lieu en 970 comme faisant partie des biens de la maison d’Anduze, qui possédait avant la Croisade contre les Albigeois les baronnies limitrophes d'Hierle et de Sauve, dont Saint-Roman-de-Codières fit partie jusqu'à la Révolution française.

Le peuplement de Saint-Roman-de-Codières n'a toutefois pas progressé autour de ce castrum, poste essentiellement militaire destiné à défendre le col où il fut édifié (chef-lieu actuel), mais en des lieux isolés (mas et hameaux actuels) où les nouveaux venus recevaient des seigneurs, en franchise le plus souvent pour les y attirer, une parcelle à bâtir et quelques champs à défricher, le rôle de l’église se bornant alors, à concéder le moment venu une église paroissiale[3].

La cellule familiale cévenole est à cette époque une famille étendue et patriarcale qui englobe sur plusieurs générations, le père, ses descendants et leurs conjoints respectifs. Tous vivaient sous le même toit et font « feu et pot commun »[4]. Les actes notariés de cette époque - rédigés alors par des clercs le plus souvent - constituent les premières sources écrites de cette période et les premiers témoignages de la vie quotidienne des anciens saint-romanois[5].

Organisation religieuse

Tous ces mas isolés étaient regroupés au sein d'une paroisse. Son église, construite au chef-lieu, placée sous le vocable de Saint Roman (Sanctus Romanus de Coderiis en latin), est citée dès 1156. Elle a relevé jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, du diocèse d'Alès et de l'archiprêtré de Sumène, après avoir appartenu à celui de Nîmes.

Son prieuré, simple et séculier, uni primitivement à la mense du chapitre cathédral de Nîmes, faisait partie des possessions du chapitre de la collégiale de Saint-Sauveur, alias Sainte-Anne, de Montpellier. Sa cure, conférée par les chanoines, a été transformée en vicairie perpétuelle après la révocation de l'édit de Nantes[6].

Le prieur, propriétaire des biens de l'église, en percevait les revenus. Il avait pour obligation de pourvoir la paroisse d'un curé et d'entretenir l'église. Il recevait la dîme en contrepartie. Le curé avait quant à lui la charge d'administrer les soins spirituels aux fidèles sous l'autorté de l'évêque et à ce titre, recevait une portion congrue du prieur. Jusqu'à la Réforme, le clergé est nombreux : le curé de Saint-Roman-de-Codières était assisté de prêtres secondaires, parfois d'un clerc, de quelque prêtre libre ou d'un chantre pour assurer son service et chaque famille saint-romanoise, chaque mas presque, avait son prêtre ou son clerc qui vivait au milieu de ses frères au sens propre comme au sens figuré.

Soucieux du salut de leur âme, les paroissiens, regroupés parfois en confrérie, n’hésitent pas alors à prévoir dans leurs testaments, des donations aux pauvres, des legs à l'église, le déroulement de leurs obsèques dans leurs moindres détails, le nombre de messes à célébrer, voir même, pour les plus aisés, à fonder des œuvres pieuses en y consacrant une partie de leur patrimoine. On trouvait ainsi à Saint-Roman-de-Codières :

  • une confrérie de Notre-Dame pour les femmes ;
  • une confrérie de Saint-Sauveur et d'un saint miracle anciennement advenu dans l'église de Saint-Roman-de-Codières pour les hommes citée dès 1466 (confratria Sancti Salvatoris et sancti cujusdami antiqui miraculi facti in dicta ecclesia), à laquelle semble avoir succédé au XVIIe siècle une confrérie du Saint-Sacrement ;
  • l'obit de Philippe Rouvière, habitant du castrum de Saint-Roman-de-Codières, fondé vers 1350 ;
  • deux chapellenies, fondées en l’église de Saint-Roman-de-Codières au XIVe et XVIe siècles, des titres respectifs de Saint-Antoine, fondée par Guillaume Vallat et de Notre-Dame - donnée dans les textes les plus anciens du titre de « Saint Salvaire », alias Saint-Sauveur -, fondée par Dom Bernard de Sauzet, clerc, habitant du mas de Montredon, toutes deux réunies au XVIIIe siècle ;
  • et une chapelle du titre de Saint-Grégoire, édifiée au mas de Driolle[7].

Organisation civile

A l'origine de l'organisation féodale et du régime seigneurial, les droits de justice et de propriété qui s'exercent sur une terre donnée et par suite sur ses habitants, sont réunis entre les mains du seigneur, mais bien vite ils sont démembrés et on distingue alors les seigneurs justiciers (ou féodaux) – appelés ainsi car ils ont droit de justice sur leurs terres – des seigneurs directes (ou fonciers) – appelés ainsi car leurs droits sur une terre portent sur le domaine direct de celle-ci – « directum dominium » – par opposition au domaine utile, qui lui est concédé à un exploitant (dans la région cette concession est le plus souvent consentie sous forme de censive, c’est à dire contre le versement d’un cens – redevance annuelle fixée une fois pour toute, en argent ou en nature, dont la valeur n’a cessé de diminuer au fil des ans faute d’indexation).

S'agissant des droits de justice, Saint-Roman-de-Codières relevait de la baronnie de Sauve comme nous l'avons vu. Cette baronnie passa des Bermond, au roi de France, puis en 1293 aux évêques de Maguelonne (puis de Montpellier à partir de 1536, le siège épiscopal y ayant été transféré), avant d'être acquise en 1563 par Simon Fitzgerald, conseiller du roi, secrétaire d'Etat aux finances, anobli peu de temps après sous le nom de Fizes. Après être passée à ses héritiers, elle est démembrée une première fois et en 1620, Jean Aubanel, huguenot, ancien marchand et ancien capitaine de Saint-Hippolyte-du-Fort se porte acquéreur de la seigneurie de Saint-Roman-de-Codières. Cette seigneurie devient un sujet de conflit quand les héritiers de Fizes la cèdent à nouveau à Jean Vallat, gouverneur de Montferrant, sans tenir compte de la précédente vente. Les Aubanel, à qui il est fait droit, n'en profitent guère, Louis XIV ayant décidé la réunion de la baronnie de Sauve à l'évêché de Montpellier, le procès se poursuit avec ce dernier jusqu'en 1680, date à laquelle les Aubanel seront en partie indemnisés. Peu de temps après, en 1692, la baronnie de Sauve est une seconde fois démembrée par les évêques de Montpellier, qui en garderont le titre de baron jusqu'à la Révolution française : Saint-Roman-de-Codières est alors divisé en trois seigneuries justicières distintes :

  • la seigneurie du Castanier, passée des Boudon aux Massanne ;
  • la seigneurie de l'Euzière, acquise par les Aigoin ;
  • et celle dite de Saint-Roman-de-Codières, qui englobait tout le territoire de la paroisse à l'exception des deux mas précités, acquise en indivision par les Baschi du Caila et les Serres, avant qu'en 1740, ces derniers n'en deviennent seuls propriétaires.

Réforme

Révolution

Après la Révolution française, la commune prit un temps le nom de Mont-du-Vidourle.

Héraldique

Saint-Roman-de-Codières (armoiries)

Les armoiries de Saint-Roman-de-Codières, assignées à la communauté d'habitants sous le règne de Louis XIV, sont « palé d’hermines et de gueules de six pièces à la fasce d’or brochant sur le tout ».

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Robert Gonzalvès    
mars 2008   Philippe Pibarot    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

1962 1968 1975 1982 1990 1999
58132138147134180
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.

Lieux et monuments

  • Menhir (col de Pierre Levée). Témoin d'une présence humaine ancienne sur le territoire de Saint-Roman-de-Codières. [1]
  • Église catholique (chef-lieu). L'église actuelle de Saint-Roman-de-Codières, de style roman, avec son cimetière attenant, a été bâtie au début du XVIIIe siècle après que le bâtiment précédent ait été incendié en 1703 par les Camisards. L'édifice en granit a dû être plusieurs fois remanié de 1960 à 1982. Elle dépend de nos jours de l'église catholique de Sumène. [2]
  • Tour de Saint-Roman-de-Codières (chef-lieu). Vestige de l'ancien château médiéval. Elle a été remise en état et profondément réaménagée en 1838 par le comte Raymond de Serre de Saint Roman. A l’occasion de ces travaux, les archères ont laissé la place à des ouvertures modernes et le sommet de la tour s’est ourlé de petites arcades en brique rose qui lui donnent cette touche arabisante sans doute responsable de l’appellation de « tour sarrasine », dont la tradition locale l’orne parfois. Mesurant après restauration 22 mètres de haut, elle est presque carrée (7,52 m x 7,70 m x 7,90 m). La partie qui correspond à peu près aux deux premiers étages est construite dans un bel appareil régulier à bossages rustiques sans liseret, datable de la seconde moitié du XIIe siècle ou de la première moitié du XIIIe siècle.
  • Chapelle Saint-Grégoire (hameau de Driolle). Fondation pieuse, antérieure probablement à la Réforme, sans revenu et sans service dès le début du XVIIIe siècle. [3]
  • Temple protestant (hameau de Bouras). Construit au XIXe siècle, ses plans, basés sur un rectangle, sont d'une grande sobriété comme c'est le cas de la plupart des édifices réformés cévenols de cette époque là. Ce lieu de culte, après avoir été rattaché au conseil presbytéral de la paroisse de Colognac, dépend aujourd'hui de celui de la paroisse voisine de Cros. Sa desserte est assurée occasionnellement par le pasteur de l'église réformée de Saint-Hippolyte-du-Fort et du Haut Vidourle. [4]

Personnalités liées à la commune

  • Salomon Sabatier, dit Salomonet (ca 1682-1710), prédicant et camisard cévenol, né au hameau de Driolle à Saint-Roman-de-Codières où il était faiseur de bas, avant de s'engager auprès des troupes rebelles (1703). [5]
  • Jean-Baptiste Marchand (1863-1934), général et explorateur français, le héros de Fachoda (1898), conseiller général du canton de Sumène (de 1913 à 1925), marié à Raymonde de Serre de Saint Roman, propriétaire de la tour de Saint-Roman-de-Codières. [6]

Bibliographie

  • I. Boiffils de Massanne, Un coin dans les Cévennes pendant le moyen âge, la combe de Recodier dans la paroisse de Saint-Roman de Codières, Le Vigan, 1883.
  • L. Malzac, Les Pourtalès, Histoire d'une famille huguenote des Cévennes, 1500-1860, Paris, Hachette, 1914.
  • J.-C. Toureille, St Roman de Codières, note du temps des camisards, in Cévennes Magazine, n° 597, décembre 1991.
  • E. Goiffon, Les Paroisses de l’archiprêtré du Vigan, Nîmes, 1900, Nîmes, réed. Lacour-Ollé, 1994.
  • M. Cabane, Histoire de Sumène de la Réforme à la Révolution, Sumène, Ed. du Vieux Pont, 1995.
  • T. Ribaldone, La « Tour Carrée » à Saint Roman de Codières (Gard), in Cévennes Magazine, n° 978, avril 1999.
  • R. Cramer, Les Pourtalès, 1300-2000, Saint-Pierre-de-Vassols, Familiales, 2001.
  • I. Boiffils de Massanne, Histoire de Sumène, Des origines à la fin du 18e siècle, Sumène, Ed. du Vieux Pont, 2001.
  • R. Sauzet, Les Cévennes catholiques, Histoire d'une fidélité, XVIe – XXe siècle, Paris, Perrin, 2002.
  • L.-P. Delplanque et M. Roux - Saget, Saint-Roman-de-Codières, des origines à la Réforme et Saint-Roman-de-Codières, de la Révolution à nos jours, in Les Cahiers du Haut-Vidourle, Montpellier, Les Amis de Clio, n° 17, janvier 2004.
  • J. Kirmann, Saint-Roman-de-Codières, de la Réforme à la Révolution, in Les Cahiers du Haut-Vidourle, Montpellier, Les Amis de Clio, n° 17, janvier 2004.
  • O. Sanz-Sauzet, Saint-Roman-de-Codières à travers les archives, Histoire d'un village cévenol, XIIe - XVIIIe siècle, Nîmes, Lacour-Ollé, 2007. [7]

Notes et références

  1. O. Sanz-Sauzet, Saint-Roman-de-Codières à travers les archives, Histoire d'un village cévenol, XIIe - XVIIIe siècle, Nîmes, Lacour-Ollé, 2007, p. 223 et 224. - P. Cabanel, Histoire des Cévennes, Vendôme, Coll. Que sais-je ?, Presses universitaires de France, 1998, p. 21. Cette découverte « fait figure de rigoureuse exception », tant les traces d’un habitat humain en Cévennes schisteuses sont plus rares qu’en garrigues calcaires, géologiquement plus récentes. - M. Lorblanchet, Géographie préhistorique, protohistorique et gallo-romaine des Cévennes méridionales et leurs abords, in Almanach cévenol - Encyclopédie des Cévennes, Alès, Cévennes Magazine, 1970. p. 255.
  2. Cette tradition sur l’origine de Saint-Roman-de-Codières, reprise de nos jours encore dans de nombreux articles, semble dater du XIXe siècle. Elle est citée en l'état par l'érudit Isidore Boiffils de Massanne avec toutes les réserves d'usage quant au crédit à lui apporter.
  3. E. Le Roy Ladurie, Les paysans du Languedoc, Saint-Amand, Flammarion, 1990, p. 16. - A quelques rares exceptions près, tous les mas et hameaux actuels de la commune existaient déjà au moyen âge, leurs noms s'est d'ailleurs transmis aux familles les possédant au moment où l'usage du nom patronymique s'est fixé.
  4. E. Le Roy Ladurie, Les paysans du Languedoc, op. cit., p. 34 à 42.
  5. On retrouve des actes concernant Saint-Roman-de-Codières dans les chartiers des fondations religieuses bien sûr, mais aussi dans les notariats de Ganges, Sumène, Saint-Martial, Saint-Hippolyte-du-Fort et Sauve principalement. Il y a même eu à la fin du XIVe siècle un notaire, Me Ricard DELPUECH, qui s'est intitulé « notaire de Saint-Roman-de-Codières », répertorié comme tel aux archives départementales du Gard (A.D. Gard, 2 E 56/540 à 547 et 2 E 64/1 101).
  6. O. Sanz-Sauzet, Saint-Roman-de-Codières à travers les archives, ..., op. cit., p. 11 à 58. - E. Goiffon, Les paroisses de l’archiprêtré du Vigan, Nîmes, 1900, Nîmes, réed. Lacour, 1994, p. 337. – R. Sauzet, Les Cévennes catholiques, Histoire d’une fidélité XVIe – XXe siècle, Paris, Perrin, 2002, p. 384. De 1801 à 1817, le diocèse de Nîmes a été rattaché à celui d’Avignon.
  7. O. Sanz-Sauzet, Saint-Roman-de-Codières à travers les archives, ..., op. cit., p. 59 à 65, 189 et 201. - R. Sauzet, Les Cévennes catholiques, ..., op. cit., p. 57.

Voir aussi

Liens externes