Nueil-sous-Faye

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Nueil-sous-Faye
Nueil-sous-Faye
Carte postale de La Villa des Fleurs vers 1910.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Châtellerault
Intercommunalité Communauté de communes du Pays loudunais
Maire
Mandat
François Pean
2020-2026
Code postal 86200
Code commune 86181
Démographie
Gentilé Nueillois
Population
municipale
215 hab. (2021 en diminution de 5,7 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 58′ 48″ nord, 0° 16′ 51″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 116 m
Superficie 15,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Loudun
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Nueil-sous-Faye
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Nueil-sous-Faye
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Voir sur la carte topographique de la Vienne
Nueil-sous-Faye
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Nueil-sous-Faye

Nueil-sous-Faye est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Nueil-sous-Faye est une commune rurale.

Localisation[modifier | modifier le code]

Nueil-sous-Faye est située à 28 km au nord-ouest de Châtellerault la plus grande ville à proximité.

Le bourg est proche du parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Nueil-sous-Faye
Pouant
Maulay Nueil-sous-Faye Braye-sous-Faye
(Indre-et-Loire)
Dercé Prinçay Sérigny

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune présente un paysage formé de plaines vallonnées et/ou boisées. Le terroir se compose d'argile et de sables verts pour respectivement 68 % et 28 % situés sur les collines et dépressions sableuses des bordures du Bassin parisien, de 17 % de terre de Doucins (c’est une terre argilo-limoneuse propre à la région) et de landes sur la bordure aquitaine et, enfin de 4 % de Bornais du Loudunais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, à tendance siliceuse) dans les plaines calcaires)[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par 9 km de cours d'eau, avec comme rivière principale la Mable sur une longueur de 4 km.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 629 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Loudun à 15 km à vol d'oiseau[5], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 631,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Les gares les plus proches se trouve à Chinon (20,7 km).

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Nueil-sous-Faye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,6 %), forêts (15,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), prairies (7,9 %), zones urbanisées (1,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Nueil-sous-Faye est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Mable. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2010 et 2013[17],[15].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Nueil-sous-Faye.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. 85,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[20].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[15].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom du village proviendrait du suffixe - ialo qui désigne une clairière et de fagus qui est le nom latin du hêtre[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Un hypogée rectangulaire de la deuxième période gallo-romaine, fut trouvé en 1901. Une chambre sépulcrale de 3 m2 était couverte d'une voûte en berceau plein cintre. Elle comportait une porte dont l'arc était composé de claveaux en pierre, intercalés de quatre autres en brique. Il ne contenait qu'un sarcophage simple avec cercueil en plomb. Cet hypogée a été entièrement détruit.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Nueil-sous-Faye est rattachée à la communauté de communes du Pays Loudunais.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[22]
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 réélu en 2008 Omer Diot    

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

En 2021, la commune comptait 215 habitants[Note 3], en diminution de 5,7 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
414385423430504448464467485
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
468475513493514489506514510
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
531500507470476472498435400
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
416332312274241228247254216
2021 - - - - - - - -
215--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2008, selon l’INSEE, la densité de population de la commune était de 15 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

Les dernières statistiques démographiques pour la commune ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie de Nueil-sous-Faye administre une population totale de 258 personnes. À cela il faut soustraire les résidences secondaires (8 personnes) pour constater que la population permanente sur la commune est de 250 habitants

En 2006 (INSEE), la répartition par sexe de la population était la suivante : 53,4 % d'hommes (52,2 % en 1999) et 46,6 % de femmes (47,8 % en 1999).

En 2006 :

  • Le nombre de célibataires était de 23,7 %.
  • Les couples mariés représentaient 65,4 % de la population.
  • Les divorcés représentaient 3,3 %.
  • Le nombre de veuves et veufs était de 7,6 %.

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'académie de Poitiers et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de la Vienne.

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[27], il n'y a plus que neuf exploitations agricoles en 2010 contre quinze en 2000.

Les surfaces agricoles utilisées ont paradoxalement augmenté de 18 % et sont passées de 1 202 hectares en 2000 à 1 429 hectares en 2010[27]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[28].

63 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 24 % pour les oléagineux (colza et tournesol) et 4 % pour le fourrage. En 2000, 2 hectares (0 en 2010) étaient consacrés à la vigne[27].

Développement durable[modifier | modifier le code]

Des études menées depuis 2006 prévoyaient l'installation d'un parc de quatre éoliennes sur le territoire de la commune.

Emploi et activité[modifier | modifier le code]

Le taux de chômage en 2006 était de 13,5 % et en 1999 il était de 7,4 %.

Les retraités et les préretraités représentaient 40,1 % de la population en 2006 et 31,1 % en 1999.

Le taux d'activité était de 69,1 % en 2006 et de 59,1 en 1999.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Georges d'origine romane (clocher), très remaniée au XVe siècle et au XIXe siècle.
  • Les bois des Roches et bois Bourreau.
  • Les rives de la Mâble.
  • La ferme de la Brise du XVIe siècle avec son vieux porche.
  • La fontaine lavoir de la Goëlle.
  • Le château de la Mauriniere de la Morinerie.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles de Wikipédia[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Nueil-sous-Faye et Loudun », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Loudun » (commune de Loudun) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Loudun » (commune de Loudun) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Nueil-sous-Faye », sur Géorisques (consulté le )
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  20. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
  21. Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7).
  22. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. a b et c Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
  28. Agreste – Enquête Structure 2007