Val d'Issoire

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Val d'Issoire
Val d'Issoire
Les bâtiments administratifs (Mézières-sur-Issoire).
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Arrondissement Bellac
Intercommunalité Communauté de communes Haut Limousin en Marche
Maire
Mandat
Pascal Godrie
2020-2026
Code postal 87330
Code commune 87097
Démographie
Population
municipale
1 000 hab. (2021)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 06′ 30″ nord, 0° 54′ 42″ est
Altitude Min. 170 m
Max. 344 m
Superficie 71,6 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bellac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bellac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Val d'Issoire
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Val d'Issoire

Val d'Issoire est, depuis le , une commune nouvelle française située dans la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. Elle est issue du regroupement le des deux communes de Bussière-Boffy et Mézières-sur-Issoire[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Map
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Le territoire communal est composé de la réunion des deux communes de Bussière-Boffy au sud (27,44 km2) et de Mézières-sur-Issoire au nord (44,16 km2). Possédant une limite commune sur seulement 500 mètres, les deux communes ont la particularité de ne communiquer directement par aucune voie carrossable ni même aucun chemin, étant séparées par le ruisseau de la Gaïenne, affluent de l'Issoire. La route départementale 48, qui relie les deux bourgs, effectue une incursion de presque un kilomètre sur la commune voisine de Nouic.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

  • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,6 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 912 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1964 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records BUSSIERE BOFFY (87) - alt : 240 m 46° 03′ 06″ N, 0° 51′ 54″ E
Records établis sur la période du 01-01-1964 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,9 0,8 2,5 4,2 8 10,8 12,4 12,4 9,6 7,7 3,5 1,5 6,2
Température moyenne (°C) 4,4 5,1 7,7 10 14 17,1 19,2 19,1 15,6 12,3 7,3 4,9 11,4
Température maximale moyenne (°C) 7,8 9,4 12,9 15,7 20 23,5 25,9 25,7 21,7 16,9 11,2 8,2 16,6
Record de froid (°C)
date du record
−20
17.01.87
−16,3
09.02.12
−17
07.03.71
−7,5
10.04.75
−4
08.05.74
−1,5
05.06.76
3
05.07.84
1
26.08.66
−2
23.09.77
−5,6
31.10.97
−11,4
22.11.88
−12,5
31.12.96
−20
1987
Record de chaleur (°C)
date du record
18
11.01.71
24
27.02.19
26,5
31.03.21
29,7
30.04.05
31,8
15.05.92
38,5
27.06.11
38,8
23.07.19
39,5
07.08.20
35,5
14.09.20
29
02.10.85
24,2
08.11.15
19,2
19.12.15
39,5
2020
Précipitations (mm) 96,2 73,9 72,9 84,1 92,6 74,8 58,9 66,7 73,8 93,8 97,5 99,8 985
Source : « Fiche 87026001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Val d'Issoire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bellac, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Val d'Issoire est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Val d'Issoire.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d'alternance de périodes de sécheresse et de pluie[17]. 22,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[18]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[19].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d'exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Val d'Issoire est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.

La création de la nouvelle commune est effective le 1er janvier 2016, entraînant la transformation des deux anciennes communes en « communes déléguées » dont la création a été entérinée par l'arrêté du 29 septembre 2015[21].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Jusqu'aux élections municipales de 2020, le conseil municipal de la nouvelle commune est constitué de l'ensemble des conseillers municipaux des anciennes communes[21].

Liste des communes déléguées
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Mézières-sur-Issoire
(siège)
87097 CC du Haut Limousin 44,16 803 (2013) 18


Bussière-Boffy 87026 CC du Haut Limousin 27,44 330 (2013) 12

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[22]
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2016 En cours Pascal Godrie[23] PS[24] Député suppléant (2012-2017)[24]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

En 2021, la commune comptait 1 000 habitants[Note 7], en diminution de 11,27 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
2018 2021
1 0381 000
(Sources : Insee à partir de 2014[25].)

Économie[modifier | modifier le code]

Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Note[modifier | modifier le code]

  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l'existence du risque RGA ;
    • au maître d'ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l'étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Commune de Val d'Issoire (87097) », sur le Code officiel géographique publié par l'Insee (consulté le ).
  2. Carte IGN sur Géoportail
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
  9. « Fiche du Poste 87026001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bellac », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Val d'Issoire », sur Géorisques (consulté le )
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  18. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
  19. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
  20. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
  21. a et b « Arrêté du 29 septembre 2015 portant création de la commune nouvelle de Val d'Issoire », Recueil des actes administratifs de la Haute-Vienne no A-45,‎ (lire en ligne [PDF]).
  22. « Les maires de la commune sur francegenweb.org » (consulté le ).
  23. « La nouvelle commune de Val d’Issoire a trouvé son maire », sur Le Populaire, .
  24. a et b « catherinebeaubatie.parti-socialiste » [PDF].
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « Eglise de l'Assomption de la Très-Sainte-Vierge », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )