Utilisateur:Mazuritz/Histoire de l'Union valdôtaine

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{Ficha de partido político | nombre = Union Valdôtaine
Unión Valdostana | color = #DF0101 | logo = | presidente = Ego Perron | secretario = | líder = | portavoz = | fundación = 13 de septiembre de 1945 | publicación = Le Peuple Valdôtain | juventud = | ideología = Centro, regionalismo | posición = | partidos = | sede = Viale Partigiani/Avenue des Maquisards, 29 (Aosta) | internacional= | web = www.unionvaldotaine.org | notas = }}

L'Union valdôtaine (UV) est un parti politique valdôtain centriste et régionaliste. Il est la principale force politique de la Vallée d'Aoste.

L'UV a été représenté de manière continue au sein du Parlement italien depuis 1976 et, grâce à la disparition de la Démocratie chrétienne, il s'est transformé en parti attrape-tout[1] (catch-all party) de la région, de façon analogue au Südtiroler Volkspartei dans la Province de Bolzano. En effet, le parti a augmenté le pourcentage de votes de ses voix, passant de 11,5% en 1973 à 47,2% en 2003. L'UV a dirigé la junte régionale depuis 1974 excepté pendant un intermède de trois ans.

Histoire[modifier | modifier le code]

Il fut fondé le .

Débuts[modifier | modifier le code]

Bien qu'il fut à ses débuts un allié de la Démocratie chrétienne, avec qui il gouvernait en coalition entre 1946 et 1954, il s'en distancia rapidement, en même temps qu'il se rapprochait des partis de gauche.

Après cinq années d'opposition, l'Union valdôtaine remporte les élections régionales de 1959 en coalition avec le Parti communiste (PCI) et le Parti socialiste (PSI), avec 51,6% des voix, contre les 48,6% de la coalition formée par la Démocratie chrétienne (DC), le Parti libéral (PLI), le Parti social-démocrate italien (PSDI) et le Parti républicain (PRI). La coalition tripartite formée par l'UV, le PCI et le PSI gouverna jusqu'en 1966, année où les socialistes changèrent de camp et entrèrent en coalition avec la DC, comme ils l'avaient fait au niveau national trois années auparavant avec le rapprochement d'Amintore Fanfani (DC) et de Pietro Nenni (PSI).

L'UV eut à patir d'une rupture de sa faction conservatrice, qui forma le Rassemblement valdôtain (RV), dans le but d'appuyer la coalition dirigée par le démocrate-chrétien César Bionaz. Lors des élections régionales de 1968, l'UV n'obtint que 16,7% des voix (RV 5,4%), tandis qu'à celles de 1973, avec la scission de l'aile social-démocrate, l'Union valdôtaine progressiste (UVP), l'UV n'atteint que 11,5%, affaiblie autant par les résultats de l'UPV (6,7%) et RV (1,6%), ainsi que par ceux des Démocrates populaires (22,4%), nés d'une scission de l'aile gauche de la DC.

Retour au pouvoir[modifier | modifier le code]

L'UV retourna au pouvoir après les élections de 1973 en Vallée d'Aoste à la tête d'une coalition régionaliste dirigée par Mario Andrione, également composée par l'UPV et RV. Cette coalition s'agrandit en 1975 en s'unissant aux démocrates-chrétiens et aux socialistes. Après les élections régionales de 1978, l'UV devint le principal parti de la région avec 24,7% des voix, DP, PSDI et PRI remplacèrent le PSI comme membres de la coalition avec UV, UPV et RV.

En 1984, Andrione fut substitué par Auguste Rollandin, autre membre de UV, à la tête du gouvernement composé par UV, DC, DP, UPV et PRI entre 1983 et 1988. Dans les années 1980, l'UV renforça sa position comme parti le plus fort en obtenant 27,1% des voix en 1983 et 34,2% en 1988. Après les élections de 1988, Rollandin gouverna à la tête d'une coalition formée par UV, DC, PSI, PRI et les Autonomistes démocrates progressistes (ADP), formation née de la fusion de DP et d'UPV.

Après avoir été exclue du gouvernement durant des années, l'UV retourna au pouvoir après les élections de 1993 à la tête d'une coalition dirigée par Dino Viérin, et composée par UV, le Parti démocrate de la gauche (PDS), la Fédération des Verts, ADP, PSI et PRI. La coalition se prolongea entre 1998 et 2006 formée par UV et les Démocrates de gauche (DS), avec l'appui de deux partis régionalistes, Stella Alpina (SA) et la Fédération autonomiste (FA), entre 1998 et 2001.

La coalition régionaliste[modifier | modifier le code]

Malgré ses liens étroits avec les partis de centre-gauche, l'UV fut opposée, lors des élections générales de 2006, à la coalition de l'Union (UN), alliée de la liste Autonomie Liberté Démocratie, en tant que composante de la coalition régionaliste Vallée d'Aoste, ce qui entraîna la scission de Renouveau valdôtain (RV). Mais le parti fut battu et n'a pas, depuis lors, retrouvé de siège à la Chambre des députés. Cela entraîna une transformation dans le paysage politique de la Vallée, puisque UV se détacha des Démocrates de gauche pour former une coalition tripartite avec SA et FA.

Lors des élection générales de 2008, le représentant de l'UV, Antonio Fosson, fut élu au Sénat par la coalition régionaliste, battant le sortant Carlo Perrin (41,4% contre 37,4%), mais candidat ne put remporter le siège de la Chambre des députés, puisque Ego Perron fut battu de peu par le sortant Roberto Nicco du Parti démocrate (37,8% contre 39,1%). Le sénateur Fosson, qui s'abstint de la motion de confiance au quatrième cabinet de Silvio Berlusconi[2], s'unit à un groupe centriste composé du Südtiroler Volkspartei (comme de coutume), l'Union des démocrates chrétiens et du centre (trois membres, tous de Sicile, le représentant du Mouvement associatif des Italiens à l'étranger et trois sénateurs à vie (Giulio Andreotti, Francesco Cossiga et Emilio Colombo).

Lors des élections régionales de 2008, UV obtint 44,4% des votes et 17 conseillers régionaux (sur un total de 35), tandis que la coalition régionaliste obtint 62,0% des voix et une ample majorité de 22 conseillers régionaux. Auguste Rollandin fut le conseiller régional le plus voté avec 13 836 voix de préférence, tandis que le président sortant Luciano Caveri arriva seulement en septième position avec 2 770 voix (en comparaison avec les 7 313 qu'il avait antérieurement obtenus) et le chef du parti Guido Césal ne fut pas même réélu, demeurant à la 25ème place[3]. Rollandin prêta serment comme nouveau président, remplaçant Luciano Caveri, qui déclara que « Celui qui obtient le plus de voix doit être président »[4].

En novembre 2008, Ego Perron fut élu comme nouveau président du parti, après la débâcle de Césal lors des élections régionales [5].

Présidents de l'Union valdôtaine[modifier | modifier le code]

Referencias[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Enlaces externos[modifier | modifier le code]

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