Una follia

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Una follia
Il ritratto parlante
Genre Opéra-bouffe (farsa)
Nbre d'actes 1
Musique Gaetano Donizetti
Livret Bartolomeo Merelli
Langue
originale
Italien
Dates de
composition
Novembre-décembre 1818
Partition
autographe
Perdue
Création
Teatro San Luca, Venise
Drapeau du Royaume de Lombardie-Vénétie Royaume de Lombardie-Vénétie

Una follia[1] (Une folie) est un opéra-bouffe (farsa) en un acte, musique de Gaetano Donizetti sur un livret de Bartolomeo Merelli, représenté pour la première fois au Teatro San Luca de Venise le [2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le bon accueil réservé par le public vénitien à Enrico di Borgogna en valut au jeune Donizetti et à son librettiste Merelli une nouvelle commande de l'imprésario Paolo Zancla pour le Teatro San Luca.

Una follia fut composée, répétée et représentée en un mois. Le livret était sans doute basé sur celui d'Andrea Leone Tottola pour l'opéra de Giacomo Cordella Une follia (Naples, 1813)[3]. La première représentation eut lieu en même temps qu'une reprise de L'inganno felice de Rossini. La distribution est inconnue mais les chanteurs devaient appartenir à la troupe itinérante de Zancla qui venait d'interpréter Enrico di Borgogna.

Selon le librettiste[4], l'ouvrage eut du succès, mais la seule critique connue[5] est plutôt réservée : « l'écriture vocale n'est pas de premier ordre. Le jeune maestro a fait ce qu'il a fait avec astuce. La contrainte de temps peut lui fournir une excuse. Les applaudissements que son travail a recueillis ici peuvent l'encourager dans la poursuite de sa carrière, mais ne doivent pas le tromper. »[6]

La partition et le livret sont perdus depuis 1818. On ne connaît que huit mesures de la musique, reprises par Donizetti dans une sorte de florilège de sa production composé à l'intention de sa future épouse, dont on ignore comment elles se situent dans la partition, mais qui n'en constituent pas moins le premier essai connu du compositeur dans le genre comique.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Merelli se réfère à cet opéra sous le titre Il ritratto parlante (Le portrait parlant).
  2. Piotr Kaminski, Mille et un opéras, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », , 1819 p. (ISBN 978-2-213-60017-8), p. 337
  3. Ashbrook, p. 534
  4. Bartolomeo Merelli, Ceni biografici di Donizetti e Mayr raccolti dalle memorie di un vecchio ottogenario dilletante di musica, Bergame, 1875
  5. Nuovo osservatore veneziano, 24 décembre 1818
  6. cité par Ashbrook, p. 17

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]