Sylvie Nève

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Sylvie Nève
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Sylvie Nève est une poétesse et une psychanalyste française née à Lille en 1958.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sylvie Nève[1]vit à Arras[2], où elle exercera le métier de psychanalyste[3]. On sait peu de choses sur son enfance, si l’on excepte les allusions autobiographiques disséminées ici ou là dans plusieurs de ses poèmes[4]. Elle fait ses études secondaires au lycée Diderot de Carvin, où son professeur de français est le poète Jean-Pierre Bobillot. Tous deux resteront en relation et collaboreront fréquemment[5].

Très tôt (vraisemblablement dès 1977), elle fait la connaissance à Paris du poète wallon Didier Paschal-Lejeune, le fondateur et animateur de la revue Cheval d'attaque, ainsi que de ses principaux collaborateurs : Jean-Paul Séguin[6], Alain Frontier[7], André Martel l’inventeur du langage paralloïdre, le pataphysicien Thieri Foulc, Bruno Cany, le poète québécois André Roy, etc. ainsi que d'André Blavier, de Verviers (Belgique), avec qui elle entretiendra une longue correspondance. En 1978, la plus grande partie du no 19 de la revue, soit 59 pages sur les 80 que comporte la livraison, lui est réservée ainsi qu’à son compagnon Jean-Pierre Bobillot[8].

Elle collabore ensuite régulièrement à la revue Tartalacrème, dès sa fondation par Marie-Hélène Dhénin[9] et Alain Frontier en [10]. Ce sera pour elle l’occasion d’entrer en relation avec plusieurs poètes majeurs comme Jacques Demarcq, Jean-Luc Lavrille, Bruno Montels et les tenants de la poésie sonore, notamment Bernard Heidsieck, François Dufrêne, Henri Chopin, Julien Blaine, Michèle Métail, le poète hongrois Tibor Papp, et bien d’autres. Comme dans Cheval d'attaque, les textes que publie Sylvie Nève dans Tartalacrème alternent le plus souvent (mais pas toujours) avec ceux de Jean-Pierre Bobillot[11].

De nombreux textes de Sylvie Nève seront également publiés dans d’autres périodiques, parmi lesquels on peut citer "In'hui", la revue amiénoise dirigée par Jacques Darras, la revue liégeoise "Mensuel 25" de Françoise Favretto, la revue italienne "Offerta speciale" de Carla Bertola, "Java"[12] (Jean-Michel Espitallier et Jacques Sivan), Action Poétique (Henri Deluy)[13], Textuerre (Anne-Marie Jeanjean, Jean-Claude Hauc, etc.), Le Grand Nord (Guy Ferdinande), "Boxon" (Julien d’Abrigeon], "Le Lumen" (Gérard Fournaison), "La Poire d'angoisse", etc.

L’écrivain et philosophe Didier Moulinier, avec qui Sylvie Nève entretiendra d’étroits liens d’amitié et de travail, est également le fondateur des éditions Les contemporains favoris et publiera plusieurs de ses livres.

À l’œuvre écrit de Sylvie Nève, s’ajoutent ses très nombreuses prestations scéniques[14], sa participation à des séances de lecture publique dans différents lieux culturels, en France et à l’étranger, ainsi qu’à plusieurs festivals internationaux comme ceux de "Polyphonix"[15] (notamment en 1989, 1991 et 1996) ou le festival "Voix de la Méditerranée" de Lodève[16] (en 2004).

Du 24 au , elle participe au colloque "Poésie sonore / poésie action", animé conjointement par Jean-Pierre Bobillot et Bernard Heidsieck, au Centre Culturel International de Cerisy-la-Salle [17].

En , elle obtient une résidence de 8 mois à la Médiathèque de Choisy-le-Roi[18].

Réception de l’œuvre[modifier | modifier le code]

Commentant son œuvre, Jean-Pierre Bobillot parle d’un "engagement" : selon lui, Sylvie Nève serait:« engagée à vif dans l’existence, individuelle et collective »[19]et Didier Moulinier déclare à son propos : :« Partout, elle impose une douce et violente présence (…), celle d'une femme qui n'abdique rien. »[20]. La plupart des critiques qui ont rendu compte de sa poésie[21]insistent sur les trois points qui à leurs yeux la définissent : son engagement poétique, l’invention du « poème expansé », les performances scéniques :

L’engagement poétique[modifier | modifier le code]

Les deux axes simultanés de son engagement, l’individuel et le collectif, apparaissent de façon particulièrement visible dans les 326 pages de son livre intitulé De partout[22], sorte de long poème-journal tenu du 1er juillet au , dans lequel les « bribes d’autobiographie »[23]se mêlent à l’interrogation géopolitique :« Un an de la vie d'une femme (…) La poésie sous le fatras du monde. (…). Un vent violent sous lequel l'auteur psalmodie le réel », écrit Jean-Claude Hauc[24]. Dire le réel est difficile. De partout affronte cette difficulté[25].

Le « poème expansé »[modifier | modifier le code]

La poésie de Sylvie Nève consiste souvent en un dialogue avec les écrivains qui l’ont précédée[26]Alain Helissen parle d’une véritable « réécriture »[27] et commence par citer la traduction-adaptation qu’elle a faite, en collaboration avec Jean-Pierre Bobillot, de plusieurs œuvres des XIIe et XIIIe siècles, les Congiés de Jean Bodel, ceux de Baude Fastoul, le Lai de Melion… C’est sous cette forme poétique qu’elle a baptisée « poème expansé » qu’elle a notamment « réécrit » les trois célèbres contes de Charles Perrault : Le petit Poucet, Peau d’âne, Barbe bleue ». Elle-même s’explique[28] sur ce genre nouveau, qui n’est pas seulement, selon elle, une« glose lyrique amplifiée », mais aussi« une relecture, une attention quasi exhaustive portée ligne à ligne à tous les aspects sonores et signifiants du pré-texte. »[28]. Le résultat consiste à chaque fois en un texte sensiblement plus long que le texte de départ : par exemple, Le Dormeur du val[29], qui, chez Rimbaud, ne comporte que 14 vers, s’amplifiera sur une dizaine de pages:« le poème expansé est le contraire du haïku ! »[28]. D’autre part, quel que soit le texte de départ, son « expansion » est toujours écrite en vers. Sylvie Nève s’en est expliquée en 2011, devant le public de Choisy-le-Roi[30]« Un vers, c’est court, et ça s’arrête sur la page…. C’est inconfortable, parce que ça ne raconte pas une histoire d’un bout à l’autre : ça s’arrête, et on est obligé de respirer avant de passer à la ligne. (…) j’aime ça, cet inconfort, et ce temps qui est offert au lecteur pour réfléchir sur ce qui vient d’être écrit ou d’être dit… » Autrement dit, la versification n’est pas là pour générer une cadence[31], mais pour briser et trouer[32]le discours continu de la prose. Par ces deux caractéristiques (l’expansion d’une part, le vers d’autre part), Sylvie Nève ressuscite et renouvelle de façon inédite le genre de la paraphrase qui fut pratiqué aux XVIe et XVIIe siècles[33].

La poésie sur scène[modifier | modifier le code]

Depuis 1978[34], Sylvie Nève a donné de très nombreuses lectures publiques de ses propres textes[35]. Ces lectures publiques, données dans toutes sortes de lieux culturels (Maisons de la culture, Centre Georges-Pompidou, théâtres, écoles d'Art, musées, galeries, festivals de poésie, etc.), qu’elles soient exécutées en solo, ou en duo avec Jean-Pierre Bobillot, ou bien encore accompagnée par un(e) comédien(ne) ne se contentent pas de prononcer à voix haute un texte écrit : elles sont autant de lectures-performances (voir performance (art)) ou de lectures-action[36]. Dans plusieurs d’entre elles, elle s’est adjoint le concours de musiciens. Ainsi, au mois d’, son poème sur la Bande de Gaza donne lieu à un oratorio, avec voix parlées et voix chantées, musique composée par Éric Daubresse ; ou bien encore, le , au théâtre d’Arras, les percussions de Louise Moulinier et Sylvie Reynaert dialoguent avec la lecture par Sylvie Nève de ses Lettres à Madame de Sévigné.

Principales publications[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

  • Anonismes, Beauvais, éditions Le Lumen, 1980
  • Effraction (les sales petites rides), Béthune, éditions Brandes, 1986 (avec J.-P. Bobillot)
  • Erotismée, Saint-Nicolas-lès-Arras, éditions Électre, 1987.
  • Une Descente aux enfers, Boulazac, éditions La Poire d’Angoisse, 1986
  • Libretto, ma non troppo, Ougrée (Belgique), Atelier de l’agneau, collection 25, 1988 (avec J.-P. Bobillot)
  • Électre & Cie (cassette de 46 min), éditions Électre, 1989 (avec J.-P. Bobillot)
  • Poésie syllabique (fragments), La Souterraine, éditions La Main Courante, 1991 (avec J.-P. Bobillot et une intervention plastique de Jacques Taris)
  • L’Homme qui sue, éditions de Garenne, 1991
  • Chichi le chevalier trempé, Cordialité de la rouille, 1991 (avec Michel Valprémy)
  • L’Écume des Mots — petit lexique à quatre mains, Bassac, éditions Plein Chant, 1992 (avec J.-P ; Bobillot et 7 écumes de Jean-Luc Brisson
  • De Partout, Les Contemporains, 1992 (ISBN 2-9091-40-02-4)
  • Les Congés de Jean Bodel « entremis » de l’ancien français, Centre Régional de la Photographie Nord/Pas-de-Calais, Douchy (1993 : avec J.-P. Bobillot ; traduction ; photographies de Marc Trivier)
  • PoèmeShow — textes de scènes (+ CD), Arras, éditions Les Contemporains favoris, 2000 (avec J.-P. Bobillot) (ISBN 2-909140-09-1)
  • Suite en sept sales petits secrets, Atelier de l’agneau, 2001
  • Érotismées, Atelier de l’agneau,
  • Poème du Petit Poucet, éditions Trouvères&compagnie, (ISBN 978-2-9527510-0-1) (BNF 41065217)
  • Peau d’âne, poème expansé, éditions Trouvères&compagnie, (ISBN 2-914640-88-9)
  • Mettre des mots sur ça, éditions L'âne qui butine, coll. Pamphlet, 2008
  • Barbe Bleue, éditions Trouvères&compagnie, 2010
  • Poèmes expansés, …, Elne, Voix éditions, 2010
  • En Mer En Vers, édition Les Contemporains favoris, Collection Œuvres complètes",
  • Bande de Gaza, Atelier de l'agneau,
  • Abêtcédaire, couverture, calligraphie et illustrations de Catherine Denis, édition Les Hauts Fonds, 2018.

Livres-objets[modifier | modifier le code]

  • Gisants, par Mieille Desidéri, Gérard Duchêne, Lucien Suel, Sylvie Nève, 2002
  • Les Congés de Jean Bodel, parJean-Pierre Bobillot, Sylvie Nève, Luc Brévart, J.C.Ourdouillie, P. Vandrotte, 2002
  • Nos beaux corps, par Mireille Désidéri, Sylvie Nève, 2004
  • Fragments romains, par Mireille Désidéri, Gérard Duchêne, Lucien Suel, Sylvie Nève, etc., 2006

Participation à des livres collectifs[modifier | modifier le code]

  • Une coupe au Nord, Ecbolade, 1994
  • Poèmes accordés, Marais du livre, 2002
  • Polyphonix, Centre Pompidou, Léo Scheer, 2002
  • La voix osseuse, Sils Maria, 2003
  • Balade en Pas-de-Calais, Sur les pas des écrivains, éd. Alexandrines, 2006

Quelques textes publiés en revues[modifier | modifier le code]

  • Mon Rimbaud, poème expansé du Dormeur du val, dans Parade Sauvage,
  • Questions à Arthur Rimbaud (extraits), dans Action Poétique,
  • Peau d’âne, dans L’Enfance,
  • Questions à Arthur Rimbaud, dans Le Fram, été 2005
  • La crème des souvenirs, dossier Tartalacrème, dans Fusées no 8,

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. On peut lire sur le Web plusieurs notices (plus ou moins exhaustives) consacrées à Sylvie Nève. Citons par exemple celles que lui consacrent Le Printemps des poètes, Sitaudis, Jean-Pierre Bobillot sur Poezibao, Alain Helissen, etc. Selon d’autres sources (par exemple [1], Sylvie Nève ne serait pas née en 1958, mais en 1959. En juin 2011, devant le public de la médiathèque Louis-Aragon de Choisy-le-Roi, elle-même déclare avoir 52 ans : [2]
  2. [3] :« Depuis plus de 25 ans, Sylvie Nève vit et travaille à Arras, ville-berceau de la poésie française entre Jean Bodel, Baude Fastoul et Adam de la Halle. »(
  3. [4], [5], [6]
  4. Voir notamment "Suite en sept sales petits secrets (fragments d’autobiographie)", dans Tartalacrème no 6, décembre 1979, pages 3-5, texte qui sera recueilli en volume sous le même titre en 2011, aux éditions de l’Atelier de l’Agneau
  5. Voir par exemple Poèmeshow (éditions Les Contemporains favoris, novembre 2000), ou encore Poésie syllabique (fragments) (La main courante, 1991) signés « Sylvie Nève et Jean-Pierre Bobillot »
  6. Le poète Jean-Paul Séguin fut notamment l’auteur de plusieurs anthologies poétiques, parmi lesquelles L’année poétique 1974 et L’année poétique 1975, publiées respectivement en 1975 et 1976 aux éditions Seghers.
  7. Elle dédiera plus tard (2015) son poème Mais regardant la mer entière « à l’auteur du Voyage ordinaire », lequel sera également le dédicataire d’un des poèmes recueillis dans Poèmes expansés.
  8. Ces 59 pages sont collectivement intitulées Le cahier d’écritures ; y alternent, comme dans un chant amoebée, plusieurs textes signés respectivement des deux auteurs, et illustrés par le plasticien Jean-Luc Martin-Lagardette. Le reste de la livraison accueille des textes de Richard Tialans (Carnets du bibliothécaire), et d’Alain Frontier (Suicides)
  9. Plusieurs photographies de Sylvie Nève signées Marie-Hélène Dhénin ont été publiées, notamment dans Poèmeshow : à Saint-Maur-les-Fossés, le 3 mars 1980 (planche I, haut et bas) ; à Cerisy-la-Salle, le 26 août 1999 (planche X, haut) et le 28 août 1999 (planche X, bas).
  10. Sylvie Nève raconte elle-même sa rencontre avec Marie-Hélène Dhénin, Alain Frontier et les autres membres de l’équipe de Tartalacrème dans La crème des souvenirs, in Fusées no 8, Auvers-sur-Oise, 2004, pages 154-155.
  11. Ainsi Extrait d’un feuilleton à deux voix, dans le no 1 (février 1979, pages 9-15) ; Pans d’écriture dans le no 2 (avril 1979, pages 7-12) ; Le génie des plantes dans le no 3 (juin 1979, pages 13-17) ; Crève mon… / Crevez le…, dans le no 4 (août 1979, page 22-25) : Muzik, dans le no 7 (février 1980, pages 13-14), etc.
  12. Voir Java (revue)
  13. "Questions à Arthur Rimbaud" (extraits), dans le no 178, décembre 2004, pages 12-14).
  14. Les pages 11-18 de "Poèmeshow" (éditions Les contemporains favoris, 4e trimestre 2000) donnent une liste presque exhaustives de ses prestations orales et de celles de Jean-Pierre Bobillot de 1980 à 2000. Il y en eut d’autres au-delà de cette date. Notons par exemple sa participation, le 21 mai 2015, à l’hommage à Bernard Heidsieck, à la Maison de la poésie de Paris.
  15. fondé en 1977 par Jean-Jacques Lebel.
  16. Le festival international de poésie "Les Voix de la Méditerranée"
  17. Cerisy-la-Salle, août 1999
  18. Sylvie Nève à la Médiathèque de Choisy-le-Roi
  19. [7]
  20. [.fr/search/label/Sylvie%20NEVE
  21. Par exemple (outre les noms déjà cités) : Jean-Marc Baillieu (CCP no 2, page 124), Jean-Claude Hauc ([(http://contemporains-favoris.blogspot.fr/search/label/Sylvie%20NEVE]), Serge Martin (Le français aujourd’hui no 164, éditions Armand Colin/Dunod, 2009), Alain Helissen ([8]), etc.
  22. publié en 1992, par les éditions Les contemporains favoris.
  23. J.M. Baillieu, in CCP no 2, déjà cité. Voir également Serge Martin :« Ce qu’on appelle la poésie contemporaine devient le moyen actif de découvrir ce qu’on ne savait pas qu’on faisait […] jusque dans les mouvements de la parole. »(in Le français aujourd’hui no 164, éditions Armand Colin/Dunod, 2009, page 125.)
  24. Les nouveaux cahiers de l'Adour, no 14
  25. Voir la 4e page de couverture :« …l’auteur ne sait pas exprimer la misère (…) / toute la journée, des Palestiniens / des Arméniens, des Chiliens / de l’auteur ne sachant pas exprimer la misère / des responsables, des irresponsables / de l’auteur ne sachant pas exprimer sa misère… », etc.
  26. Voir par exemple : Questions à Arthur Rimbaud, texte recueilli dans Poèmes expansés, Voix éditions (collection dirigée par Alain Helissen), 2010, pages 26 et suivantes.
  27. [9]
  28. a b et c « Réécrire Barbe bleur », (consulté le )
  29. Mon Rimbaud, poème expansé du Dormeur du val, Parade Sauvage', décembre 2004.
  30. Retranscription littérale de l’enregistrement qu’on peut écouter sur [10]
  31. En cela elle s’éloigne de la versification traditionnelle. Pour W. Theodor Elwert, par exemple, le vers est « une entité linguistique telle que sa structure peut être imitée, c’est-à-dire répétée, et que les répétitions peuvent être perçues par l’auditeur comme identiques. » (Traité de versification, éditions Klincksieck, 1965), cité par Alain Frontier, La Poésie, éditions Belin, 1992, page 135).
  32. Le mot trou est récurrent dans la poésie de Sylvie Nève. Voir par exemple le poème intitulé Rimbaud Dada, in Poèmeshow, pages 131-135, où il est répété plus de 40 fois, sans compter ses variantes trouée et troutrou et les mots dans lesquels entre la syllabe trou, comme trouvère, troupier. Pour la notion de brisure, voir Éric Clémens, Les brisures du réel, essai sur les transformations de l’idée de « nature », Bruxelles, éditions Ousia, 2010.
  33. Alain Frontier, La Poésie, Paris, éditions Belin, 1992, page 61 ; (collection de poche, page 85). La paraphrase des psaumes d’un Malherbe « n’est pas seulement un exercice de poésie, elle est un exercice de piété ». En ce qui concerne Sylvie Nève, il faudrait remplacer le mot piété par le mot engagement. Voir plus haut.
  34. « Elle lit ses textes en public en trouvant la diction de son écriture par l’écriture de sa diction », écrit Serge Martin : Sylvie Nève ou l’inconscient du poème
  35. On en trouvera une liste presque exhaustive, dans les pages 11 à 20 de PoèmeShow — textes de scènes (+ CD), Arras, éditions Les Contemporains favoris, 2000 (avec J.-P. Bobillot) (ISBN 2-909140-09-1). Toutefois cette liste s’arrête en 2001. D’autres lectures ont été faites depuis cette date. Notons par exemple sa participation, le 21 mai 2015, à l’hommage à Bernard Heidsieck, à la Maison de la poésie de Paris.
  36. Voir l’intitulé du colloque de Cerisy-le-salle en août 1999 : Poésie sonore / poésie action.

Liens externes[modifier | modifier le code]