Spygate (théorie du complot)

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Spygate est le nom donné par Donald Trump à un complot qui aurait été initié contre lui. Le nom fait référence au scandale du Watergate[1].

Le terme est né sous la plume du président Trump en . Selon lui, l'administration Obama aurait placé un espion dans sa campagne présidentielle de 2016 à des fins politiques[2],[3],[4],[5].

Historique[modifier | modifier le code]

La première accusation de Trump était dans un tweet du dans lequel il citait Andrew C. McCarthy (en), qui venait de paraître sur Fox & Friends répétant des affirmations de son article du pour le National Review.

Trump a fait plus d'affirmations, sans fournir de preuves, le et les 22 et , ajoutant que cela avait été fait dans le but d'aider la rivale de Trump, Hillary Clinton, à remporter les élections générales. Il a dit que cet espion avait été payé « une énorme somme d'argent » pour cela[6],[7]. Au milieu et au second semestre 2016, le professeur Stefan Halper, une source confidentielle de longue date du renseignement américain, a commencé à travailler en tant qu'informateur secret pour le FBI, ciblant séparément trois conseillers de campagne Trump dans un effort secret pour enquêter sur une ingérence russe soupçonnée dans les élections américaines de 2016. Cependant, en , l'administration Trump n'avait produit aucune preuve que Halper avait effectivement rejoint la campagne Trump ou que sa surveillance de la campagne était inappropriée[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Philippe Gélie, « «Spygate», le dernier complot dont Donald Trump se dit la victime », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  2. Julie Davis et Maggie Haberman, « With 'Spygate', Trump Shows How He Uses Conspiracy Theories to Erode Trust », sur The New York Times, (consulté le )
  3. « Analysis | The No. 1 reason Trump's 'spygate' conspiracy theory doesn't make sense », sur Washington Post
  4. « Trump, QAnon and an impending judgment day: Behind the Facebook-fueled rise of The Epoch Times », NBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Conspiracy theories pose a new domestic terrorism threat, according to a secret FBI document », Business Insider,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Jon Greenberg, « Online story gets details wrong about informant payment in Trump Russia probe » [archive du ], sur Politifact (consulté le )
  7. Sophie Tatum, « Carter Page: I 'never found anything unusual' in conversations with FBI source » [archive du ], sur CNN (consulté le )
  8. Mary Clare Jalonick et Jonathan Lemire, « Seething over Russia probe, Trump tears into 'spygate' », sur Associated Press, (consulté le ) : « It remains unclear what, if any, spying was done. The White House has given no evidence to support Trump’s claim that the Obama administration was trying to spy on his 2016 campaign for political reasons...No evidence has emerged to show that Obama-era authorities placed an informant inside the Trump campaign. »

Source de traduction[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]