Théories du complot sur les attentats de Madrid du 11 mars 2004

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Pancarte des Peones Negros à la manifestation de l'association des victimes du terrorisme du contre le gouvernement de José Luis Rodríguez Zapatero. La pancarte dit: "11-M Queremos saber la verdad=11 mars nous voulons connaître la vérité".
Même manifestation, la pancarte insinue que le ministre de l'intérieur Alfredo Pérez Rubalcaba ment sur le 11-M, tout comme il mentait supposément sur les GAL".
Même manifestation. La pancarte, dit "ETA - Zapatero - PSOE: ¿Quién está detrás del 11-M"=Qui est derrière le 11-M.
Pancarte des Peones Negros à la manifestation de 2007 de l'association des victimes du terrorisme en Madrid

Les théories du complot sur les attentats de Madrid du 11 mars 2004 apparaissent immédiatement après les attentats, colportées par l'association des peones negros (pions noirs, en référence au jeu d'échecs), par l'association des victimes du terrorisme, par Luis del Pino et par le média Libertad Digital. Francisco José Alcaraz est l'un des principaux promoteurs de ces théories[1],[2],[3].

Description[modifier | modifier le code]

Ces théories s'exercent particulièrement sur les axes suivants :

Conséquences[modifier | modifier le code]

  • L'épouse du commissaire Rodolfo Ruiz se suicida à la suite des pressions exercées contre sa famille à propos de la version officielle[4].
  • La présidente de l'Asociación 11-M Afectados del Terrorismo, Pilar Manjón — dont le fils est mort durant l'attentat — a reçu des menaces et des insultes anonymes pendant au moins 10 ans après l'attentat, pour ne pas accorder crédit à ces théories[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Vox entra al Parlamento con Alcaraz, el peluquero que radicalizó la AVT », Noticias de Navarra,‎ (lire en ligne)
  2. Eva Saiz, « Francisco José Alcaraz, antiguo presidente de la AVT, será el primer senador de Vox », El País,‎ (lire en ligne)
  3. « Vox ficha como senador a Juan José Alcaraz, el expresidente de la AVT que puso a la asociación al servicio del PP », InfoLibre,‎ (lire en ligne)
  4. (es) José Antonio Hernández, « “El bulo del 11-M destrozó mi familia y mi esposa no pudo aguantarlo” », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) Natalia Junquera, « “La asociación 11-M paga camas calientes y llena la nevera de muchas víctimas” », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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