Sept fois femme

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Sept fois femme
Description de cette image, également commentée ci-après
Avenue des Champs-Élysées, un site de tournage extérieur
Titre original Woman Times Seven
Réalisation Vittorio De Sica
Scénario Cesare Zavattini
Peter Baldwin
Acteurs principaux

Shirley MacLaine (les 7 femmes)
Peter Sellers (Jean)
Rossano Brazzi (Georgio)
Vittorio Gassman (Cenci)
Lex Barker (Rick)
Alan Arkin (Fred)
Michael Caine (l’inconnu)
Philippe Noiret (Victor)

Sociétés de production Arthur Cohn Productions
Embassy Pictures
Twentieth Century Fox
Cormoran Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Film à sketches
Comédie dramatique
Durée 100 min
Sortie 1967

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Sept fois femme (Woman Times Seven) est un film à sketches américano-franco-italien réalisé par Vittorio De Sica et sorti en 1967.

Sept déclinaisons de la femme, incarnée par Shirley MacLaine, allant de la romantique à la réaliste en passant par la capricieuse :

  1. Paulette (Funeral Procession)
  2. Maria Teresa (Amateur Night)
  3. Linda (Two Against One)
  4. Édith (Super Simone)
  5. Ève (At The Opera)
  6. Marie (The Suicides)
  7. Jean (Snow)

Synopsis

Les sept sketches se déroulent à Paris. « La Femme », héroïne du film, pleure dans six des sketches (sauf dans Linda) : de chagrin, de rage, de déception, de désespoir ou de mélancolie comme dans le sketch Jean où, dernières images du film, elle verse une larme pudiquement masquée par la pluie qui ruisselle sur la vitre.

Sketch 1 : Paulette (Funeral Procession)

Dans le cortège funèbre escortant la dépouille de son mari, Paulette oublie vite chagrin et procession en compagnie de Jean, le médecin charmeur du défunt.

Sketch 2 : Maria Teresa (Amateur Night)

Rentrant d’Italie la veille du jour prévu, Maria Teresa surprend dans la nuit son mari Giorgio en compagnie de sa meilleure amie Ninette dans le lit conjugal. Piquant une crise de rage et de jalousie, elle décide, par vengeance, de se donner au premier venu. Elle va se mêler aux prostituées du bois de Boulogne, mais, n’arrivant pas à conclure, car entravée par sa pudeur, elle est raccompagnée au bercail par Didi, un souteneur qui va corriger le mari...

Sketch 3 : Linda (Two Against One)

À l’issue d’un congrès scientifique, Linda, une interprète, discourant de la suprématie de l'art sur la chair, convie deux savants (émoustillés) dans son appartement. Elle se dénude pour leur réciter des poèmes de Thomas Stearns Eliot et leur projeter des diapositives artistiques alors qu'ils ne pensent qu'à une chose qui finira par se concrétiser : adieu l'art et bonjour les joyeux ébats tripartites au lit...

Sketch 4 : Édith (Super Simone)

Édith est l’épouse effacée (mais très amoureuse) de Rick, un célèbre feuilletoniste mettant en scène des femmes extraordinaires. Pour rivaliser avec les héroïnes de son mari, Édith essaie d’imiter l’une d’entre elles, « Super Simone » (sorte de Wonder Woman). Rick la croit devenue folle et la fait examiner par un psychanalyste...

Sketch 5 : Ève (At The Opera)

Alors qu’elle s’apprête à étrenner une nouvelle robe à un gala à l'opéra, Ève découvre avec stupeur dans le magazine Marie Claire (titré: "Julie Christie la nouvelle Garbo", et curieusement "Eve 66, vive la liberté") que sa rivale Geneviève Lisière en portera une identique alors que ce devait être un modèle exclusif. Avec l'aide de son mari, un riche armateur, Ève va tout mettre en œuvre pour être la seule à porter la fameuse robe. Ayant fait saboter l'automobile de sa rivale, une Royce Rolls (avec une bombe), elle peut faire une entrée triomphale à l'opéra (Le réalisateur s'attarde sur le plafond de la salle alors récemment redécoré par Marc Chagall). Mais alors qu'elle s'installe dans sa loge, une dame âgée portant une robe identique à la sienne apparaît dans une autre loge, faisant aller les regards de toute l'assistance d'une femme à l'autre. Effondrée, humiliée, Ève se retire dans le Grand Escalier pour pleurer sur sa déconvenue et sur l'épaule d'un Garde Républicain impassible. Elle assiste alors à l'arrivée tardive de sa rivale Geneviève Lisière qui se précipite vers la salle, vêtue de sa robe de gala encore à peu près présentable: un retournement de situation qui déclenche une crise de fou rire chez Ève, sur l'air du Toréador, tiré de Carmen, opéra de Georges Bizet.

Sketch 6 : Marie (The Suicides)

Deux amants déçus par l’humanité, Marie et Fred, veulent se suicider. Ne pouvant décider qui passera à l’acte le premier, ils déclarent forfait…

Sketch 7 : Jean (Snow)

Jean (Jeanne) se promène en compagnie de son amie Claudie sur les Champs-Élysées et remarque un bel inconnu qui la suit. Elle s’imagine que c’est un soupirant alors qu’il s’agit d’un détective privé chargé de la surveiller par le mari soupçonneux.

Fiche technique

Distribution

Sketch 1 : Paulette (Funeral Procession)

Sketch 2 : Maria Teresa (Amateur Night)

Sketch 3 : Linda (Two Against One)

Sketch 4 : Édith (Super Simone)

Sketch 5 : Ève (At The Opera)

Sketch 6 : Marie (The Suicides)

Sketch 7 : Jean (Snow)

Distinction

Liens externes