Sainte-Gemme (Gironde)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 21 décembre 2021 à 16:47 et modifiée en dernier par Locpac (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Sainte-Gemme
Sainte-Gemme (Gironde)
La mairie (fév. 2010).
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté de communes rurales de l'Entre-Deux-Mers
Maire
Mandat
Jean-Claude Dubos
2020-2026
Code postal 33580
Code commune 33404
Démographie
Gentilé Saint-Gemmois
Population
municipale
194 hab. (2021 en diminution de 3,96 % par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 37′ 16″ nord, 0° 04′ 14″ est
Altitude Min. 30 m
Max. 116 m
Superficie 9,55 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Réolais et des Bastides
Législatives Douzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Sainte-Gemme
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Sainte-Gemme
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Sainte-Gemme
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Sainte-Gemme

Sainte-Gemme (Senta Gema en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Saint-Gemmois[1].

Géographie

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Les communes limitrophes en sont Saint-Vivien-de-Monségur à l'est, Saint-Michel-de-Lapujade au sud-est, Fossès-et-Baleyssac au sud-ouest, Saint-Sulpice-de-Guilleragues à l'ouest et Monségur au nord.

La principale voie de communication est la route départementale D16 qui relie Mongauzy au sud et à Monségur au nord. Le bourg proprement dit est traversé par la route communale C1 qui relie Saint-Sulpice-de-Guilleragues à l'ouest à la route départementale D124 reliant Saint-Vivien-de-Monségur à l'est.
L'autoroute la plus proche est l'autoroute A62 dont l'accès Sortie 4 La Réole est distant de 18 km vers le sud.

La gare SNCF la plus proche est celle de La Réole sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine, distante de 12 km vers le sud.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

  • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,6 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,3 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 808 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Duras », sur la commune de Duras, mise en service en 1962[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 803,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 41 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[14].

Urbanisme

Typologie

Sainte-Gemme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,7 %), terres arables (25,5 %), cultures permanentes (19,2 %), forêts (11,1 %), prairies (3,4 %)[20].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Histoire

À la Révolution, la paroisse Sainte-Gemme et son annexe, Saint-Pierre d'Andraut, forment la commune de Sainte-Gemme[21].

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 juin 2020 Lucien Kergeffroy[22]   Agriculteur retraité
juin 2020 En cours Jean-Claude Dubos    
Les données manquantes sont à compléter.

Communauté de communes

Le , la communauté de communes du Monségurais ayant été supprimée, la commune de Sainte-Gemme s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Sauveterrois siégeant à Sauveterre-de-Guyenne.

Elle intègre ensuite la communauté de communes rurales de l'Entre-deux-Mers le .

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

En 2021, la commune comptait 194 habitants[Note 6], en diminution de 3,96 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
600543508478456492445414422
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
394380398324393360328330322
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
325335298308306278293301310
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
303265206208189187214217243
2015 2020 2021 - - - - - -
202192194------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

Modèle:Message galerie

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

  1. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 17 juin 2011.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
  8. « Station Météo-France Duras - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Orthodromie entre Sainte-Gemme et Duras », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France Duras - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Sainte-Gemme et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  13. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  14. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  21. Historique des communes, p. 49, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 8 avril 2013.
  22. Commune de Sainte-Gemme sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 17 juin 2011.
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. L'église de Sainte-Gemme sur www.tourisme-gironde.fr, consulté le 17 juin 2011.