Saint-Lizier
Saint-Lizier | |
Le cloître de la cathédrale | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Arrondissement de Saint-Girons |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Agglomération de Saint-Girons |
Maire Mandat |
Étienne Dedieu 2014-2020 |
Code postal | 09190 |
Code commune | 09268 |
Démographie | |
Gentilé | Licérois |
Population municipale |
1 417 hab. (2014) |
Densité | 157 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 00′ 10″ nord, 1° 08′ 15″ est |
Altitude | Min. 368 m Max. 578 m |
Superficie | 9,01 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Lizier (Chef-lieu) |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://mairie.saint-lizier.over-blog.fr/ |
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Saint-Lizier (en gascon : Sent Líser) est une commune française, située dans le département de l'Ariège, en région Midi-Pyrénées.
Géographie
Commune des Pyrénées située dans l'aire urbaine de Saint-Girons à environ 460 m d'altitude, sur une colline de la rive droite du Salat. Elle se situe en « Pays Couserans » dont elle a été la capitale religieuse. Elle fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
Communes limitrophes
Morphologie urbaine
Saint Lizier comprit, dès le haut Moyen Âge, deux quartiers : en haut, la cité, ceinte de murs gallo-romains ; tout autour jusqu'au Salat, le bourg, division conservée jusqu'à nos jours.
Face au palais des évêques, Saint-Lizier est dominée par la colline du Marsan et sa chapelle.
Toponymie
Durant la Révolution, la commune porte le nom d'Austrie-la-Montagne[1].
Ses habitants sont appelés les Licérois.
Histoire
Saint-Lizier est peut-être la ville du département de l'Ariège la plus chargée d'histoire, avec un patrimoine riche.
Ayant déjà un évêque (saint Valère) durant le Ve siècle, Saint-Lizier est le plus ancien siège épiscopal de l'actuel département de l'Ariège.
La commune est nommée ainsi en l'honneur de Lizier de Couserans canonisé sous le nom de saint Lizier, évêque qui participa au Concile d'Agde au VIe siècle.
L’ancienne cité gallo-romaine des Consoranni devient donc le siège d’un important Évêché à partir du VIe siècle. Mais son renouveau, elle le connaît à l’époque romane : deux cathédrales sont alors construites. La véritable, Notre-Dame de la Sède, aujourd’hui dans l’enceinte du Palais des Évêques, et l’église paroissiale du bourg d’en bas, avec son cloître, plus ancienne d’ailleurs, appelée aussi « Cathédrale » (Cathédrale de Saint Lizier) qui abrite son trésor avec la crosse de saint Lizier du XIIe siècle, le buste reliquaire de saint Lizier. Ce buste, en argent doré ciselé est attribué à Antoine Favier, orfèvre à Toulouse, qui l'aurait réalisé en 1531.
Depuis 1998, ces différents monuments sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco au titre des chemins de Compostelle en France (chemin du piémont pyrénéen).
Depuis 2007, Saint-Lizier fait partie des Grands Sites de Midi-Pyrénées dans "la collection Ariège[2]", une appellation créée par la région qui permet d’identifier les sites touristiques qui présentent un intérêt incontournable mais également de préserver et de valoriser des richesses patrimoniales, culturelles ou naturelles reconnues comme étant remarquables sur le plan national et international dont la cité d'art et d'histoire de Saint-Lizier.
Héraldique
Blason | D'or à une cloche d'azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[4],[Note 1]. En 2014, la commune comptait 1 417 habitants, en diminution de −4,26 % par rapport à 2009 (Ariège : 0,95 %, France hors Mayotte : 2,49 %). |
Économie
Lieux et monuments
- Abri de Montfort (Magdalénien)
- Église-cathédrale de Saint-Lizier et son cloître
- Pharmacie de l'Hôtel-Dieu
- Le Palais des Évêques, musée départemental de l'Ariège présentant ses collections d'histoire locale dans l'ancienne résidence des évêques du Couserans, et l'ancienne cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède, dont les peintures de la fin du XVe siècle présentes sur les murs et les voûtes de l'édifice ont été restaurées récemment.
- Trésor des évêques de Couserans
- Chapelle Notre-Dame du Marsan qui, depuis le Moyen Âge est un lieu de pèlerinage chaque lundi de Pentecôte.
Personnalités liées à la commune
- Aristide Bergès, « père de la houille blanche » (hydroélectricité)
- Évêques de Couserans
- Urbainie de Faydit de Terssac, exploratrice née au Château de Rozès, publia le récit du voyage qu'elle fit dans l'Hindoustan en 1905 avec ses frères Jean et Charles[6].
- Alexandre Grothendieck, considéré comme l'un des plus grands mathématiciens du XXe siècle, mort à Saint-Lizier en 2014.
Vie pratique
Service public
Enseignement
Culture
Activités sportives
Écologie et recyclage
Pour approfondir
Bibliographie
- La Révolution à Saint-Lizier, Cau-Durban, Saint-Gaudens, 1895
- Abbé Henri Duclos, Histoire des Ariégeois (Comté de Foix, Vicomté de Couserans ) Librairie Académique Didier Perrin et Cie, Libraires- Editeurs, 1886
- Abbé J.B. Gros, Saint Lizier : ses monuments, ses cathédrales, ses saints, ses évêques, le Marsan, 1912
- Louis-Henry Destel, St Girons, St Lizier, le Couserans, 1945
- M. Caujolle, Saint-Lizier en Couserans dans l'antiquité romaine, Mémoire de maîtrise, Université de Toulouse, 1970
- A. Souquet, Le diocèse du Couserans sous l'épiscopat de Joseph de saint André de Marnays de Vercel, Mémoire de maîtrise, Université de Toulouse, 1973
- G. Costa, Le Trésor de Saint-Lizier, 1976
- A. Morère, Quelques notes d'histoire, Gerfau, 1979
- Simone Henry, La pharmacie de l'Hôtel-Dieu, Revue de Comminges - 1980
- A. Lebeuf, L'observatoire astronomique de la cathédrale de Saint -Lizier en Couserans, Publ.obs.astron.Strasbourg, 1989
- Simone Henry, Une visite de St Lizier, Imprimerie Maury, 1984
- Jacques Pince, La cathédrale Notre-Dame de la Sède, Imprimerie Maury, 1983 1984
- Jean Icart, Les Consoranni, "L'Ariége à Paris", bulletin de l'Amicale des Ariégeois de Paris, no 56, 4°trim 2001 et no 57, 1° trim 2002
- Simone Henry, Une visite de Saint-Lizier, Imprimerie Maury - 1984
- Simone Henry, Comminges et Couserans, éditions Privat, 1985
- Jean Pierre Bareille, Michel Caujolle, Étienne Dedieu, Charles Geny, Simone Henry, Augusta Morère, Jacques Pince Saint-Lizier en Couserans, Imprimerie Maury, 1991
- J.-P. Bareille, R. Sablayrolles, « Saint-Lizier en Couserans », dans Villes et agglomérations urbaines antiques du sud-ouest de la Gaule, histoire et archéologie (Bordeaux, 1990), Actes du deuxième colloque Aquitania (Supplément à Aquitania), Bordeaux, 1992, p. 149-151 ;
- John Ottaway, Entre Adriatique et Atlantique, Saint-Lizier au premier âge féodal, catalogue d'exposition, Saint-Lizier, 1994
- André Ortet, un asile d'aliénés : Saint-Lizier, 1811-1969, Cazavet, 2004
Articles connexes
- Liste des communes de l'Ariège
- Cathédrale Saint-Lizier de Saint-Lizier
- Grands Sites de Midi-Pyrénées
Liens externes
- Le site officiel de la mairie de Saint-Lizier
- Le site officiel de l'office de Tourisme Saint-Girons Saint-Lizier
- Saint-Lizier sur le site de l'Institut géographique national
- Saint-Lizier sur le site ariège.com
- Saint-Lizier sur Histariège.com
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Le site officiel des Grands Sites de Midi-Pyrénées dans la collection Ariège
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Coll., À Travers Les Pyrénées Inconnues, Saint-Girons et le pays de Couserans, Nîmes, Lacour, coll. « Rediviva », , 175 p. (ISBN 2750414555)réimpression d'un guide touristique des années trente.