Rosa Valdeón

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Rosa Valdeón
Illustration.
Rosa Valdeón, en 2015.
Fonctions
Vice-présidente de la Junte de Castille-et-León
Conseillère à l'Emploi
Porte-parole

(1 an, 2 mois et 5 jours)
Président Juan Vicente Herrera
Gouvernement Herrera V
Prédécesseur Aucun (vice-président)
Tomás Villanueva (es) (Emploi)
Aucun (porte-parole)
Successeur José Antonio de Santiago-Juárez (es) (vice-président)
Carlos Fernández Carriedo (es) (Emploi)
Milagros Marcos (es) (porte-parole)
Députée aux Cortes de Castille-et-León

(2 ans, 4 mois et 18 jours)
Élection 24 mai 2015
Circonscription Zamora
Législature IXe
Groupe politique Populaire
Successeur Manuela Crespo

(3 ans, 11 mois et 1 jour)
Élection 25 mai 2003
Circonscription Salamanque
Législature VIe
Groupe politique Populaire
Maire de Zamora

(7 ans, 11 mois et 28 jours)
Coalition PP
Prédécesseur Antonio Vázquez Jiménez (es)
Successeur Francisco Guarido
Conseillère à la Famille et à l'Égalité des chances de la Junte de Castille-et-León

(3 ans, 11 mois et 11 jours)
Président Juan Vicente Herrera
Gouvernement Herrera II
Prédécesseur Carlos Fernández Carriedo (es)
Successeur Pilar del Olmo (es) (intérim)
César Antón Beltrán
Biographie
Nom de naissance Rosa María Valdeón Santiago
Date de naissance (63 ans)
Lieu de naissance Toro (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PP
Diplômée de Université de Salamanque
Profession Inspectrice sanitaire

Rosa Valdeón
Maires de Zamora

Rosa María Valdeón Santiago (/ˈrosa maˈɾia βaldeˈõn sãnˈtjaɣo/[a]) est une femme politique espagnole née le à Toro (province de Zamora), membre du Parti populaire (PP).

Après une carrière professionnelle dans l'inspection sanitaire, elle est nommée en conseillère à la Famille de la Junte de Castille-et-León. Entre et , elle est maire de Zamora, avec une majorité absolue en sièges à partir de . Elle retourne au gouvernement autonome en comme vice-présidente et conseillère à l'Emploi. Elle est alors vue comme la successeure du président, Juan Vicente Herrera.

Elle démissionne en , après avoir été contrôlée alcoolisée au volant de son véhicule, puis se retire de la vie politique l'année suivante, lors d'un contrôle routier identique. Ayant nommément accusé Fernando Martínez-Maíllo d'avoir révélé et falsifié le récit médiatique de son premier contrôle, elle s'éloigne du PP à partir de .

Études et carrière[modifier | modifier le code]

Rosa María Valdeón Santiago naît le à Toro, dans la province de Zamora[1].

Après l'obtention d'une licence en médecine et chirurgie à l'université de Salamanque, elle entre en dans la fonction publique comme inspectrice sanitaire. En , elle est nommée inspectrice en chef de l'Institut national de la santé (INSALUD) à Zamora[2].

Elle devient directrice médicale de l'hôpital Martínez-Anido de Salamanque en , puis cheffe du service territorial du département de la Santé et du Bien-être social de cette même ville en . Trois ans plus tard, elle intègre la haute administration de la Junte de Castille-et-León en qualité de directrice générale de la Santé publique[2]. N'appartenant alors pas au Parti populaire (PP), elle est recrutée pour son profil hautement technique sur recommandation de José Antonio de Santiago-Juárez (es)[3].

Vie politique[modifier | modifier le code]

Conseillère de la Junte de Castille-et-León[modifier | modifier le code]

Pour les élections parlementaires du 25 mai 2003, Rosa Valdeón est investie candidate du Parti populaire dans la circonscription de Salamanque[4], sur la liste conduite par le conseiller[b] à la Présidence de la Junte, Alfonso Fernández Mañueco[5].

Lors de la formation de son deuxième gouvernement le suivant, le président de la Junte de Castille-et-León Juan Vicente Herrera sépare les questions sociales du département exécutif (consejería) de la Santé et institue le département de la Famille et de l'Égalité des chances, dont il nomme Rosa Valdeón conseillère titulaire[6]. À cette occasion, elle décide d'adhérer au Parti populaire[7].

Elle se déclare en favorable au mariage des couples de personnes de même sexe, promu par le gouvernement socialiste de José Luis Rodríguez Zapatero, mais rejeté par le PP[8]. En revanche, elle estime — à l'occasion de la présentation d'une réforme de la procédure d'adoption en Castille-et-León qui donne droit aux enfants adoptés de connaître l'identité de leur famille biologique à leur majorité — que l'adoption par les couples homosexuels est une « possibilité virtuelle [puisque] une majorité de pays la refuse » et que cette possibilité devrait être découplée de l'ouverture du droit au mariage à ces mêmes couples[9].

Maire de Zamora[modifier | modifier le code]

Dans la perspective des élections municipales du 27 mai 2007 à Zamora, Rosa Valdeón obtient pendant l'été le soutien de l'ensemble de l'appareil du Parti populaire pour remplacer le maire Antonio Vázquez Jiménez (es) comme tête de liste, bien que le président provincial Fernando Martínez-Maíllo se montre plus circonspect que le secrétaire général régional, Alfonso Fernández Mañueco, et que la direction nationale[10]. Investie, elle reconduit sur sa liste cinq des treize conseillers municipaux sortants, recrute trois candidats sans étiquette et assure vouloir réorganiser l'administration municipale autour du développement socio-économique et des services sociaux[11]. Parmi les cinq têtes de liste en lice pour la mairie, elle est la plus connue mais l'une des moins appréciées[12].

Le scrutin voit la victoire de la liste du PP, à la majorité relative avec douze conseillers sur vingt-cinq, contre onze pour les partis de gauche et deux pour une liste indépendante, Adeiza. Au matin de la séance constitutive du conseil municipal, le , le chef de file du Parti socialiste Carlos Hernández annonce que le pacte qu'il avait conclu avec la Gauche unie et Adeiza a été rompu par cette dernière[13]. En conséquence, Rosa Valdeón est investie maire de la ville avec les seules voix du PP, en qualité de tête de liste disposant du plus grand nombre de sièges[c]. Elle est ainsi la première femme à gouverner la capitale provinciale[14]. Elle participe l'année suivante à la rédaction du programme du PP pour les élections générales du 9 mars 2008[15], puis devient en vice-secrétaire générale du Parti populaire de Castille-et-León (PPCyL) à la Politique sectorielle[16].

Aux élections municipales du 22 mai 2011, elle conquiert la majorité absolue en obtenant 14 conseillers sur 25 avec 47 % des voix[17]. En dépit de la proposition de Juan Vicente Herrera, elle refuse d'être candidate aux élections parlementaires, tenues en parallèle[18]. Elle est confirmée maire le suivant, alors que les Indignados manifestent devant l'hôtel de ville[19]. L'année suivante, au mois de , elle intègre le comité exécutif national du PP à l'issue du XVIIe congrès du parti[20], puis elle est promue en vice-secrétaire à l'Action politique[21].

Après la présentation de l'avant-projet de loi de restriction des conditions de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) par le ministre de la Justice Alberto Ruiz-Gallardón, elle se joint en au groupe de dirigeants qui critique le texte, comme Cristina Cifuentes, Borja Sémper ou Isabel Díaz Ayuso. Elle dénonce « l'incongruité » du fait que la malformation du fœtus sorte des critères légaux, alors que le système de santé publique permet de réaliser des tests médicaux pour contrôler la présence ou non d'une malformation[22]. Elle reçoit dix jours plus tard le soutien de Juan Vicente Herrera, qui appelle à écouter les opinions comme celles de la maire de Zamora[23].

Le , elle est expulsée du Maroc dès son atterrisage à Laâyoune, alors qu'elle participe à une délégation devant se rendre au Sahara occidental. C'était la première fois qu'elle envisageait de se rendre directement sur le territoire de l'ancienne colonie espagnole, après avoir visité à plusieurs reprises les camps de réfugiés Sahraouis et conformément à un engagement pris à l'occasion d'une visite de Mohamed Abdelaziz, secrétaire général du Front Polisario, à la mairie de Zamora[24]. La secrétaire générale du PP María Dolores de Cospedal critique deux jours plus tard son attitude, estimant qu'elle aurait dû adopter « une attitude prudente » en raison de la relation spéciale entre l'Espagne et le Maroc[25].

Elle dévoile le suivant son intention de ne pas être candidate à un troisième mandat de maire, évoquant une « décision personnelle » et estimant « achevée » son étape municipale[26]. Le PP la remplace comme tête de liste par la sous-déléguée du gouvernement Clara San Damián[27] mais la mairie revient au terme du scrutin à Paco Guarido de la Gauche unie (IU) avec le soutien du Parti socialiste (PSOE)[28].

Numéro deux de la Junte de Castille-et-León[modifier | modifier le code]

Rosa Valdeón est nommée numéro deux du gouvernement de Castille-et-León en 2015.

Dans la perspective des élections parlementaires du 24 mai 2015, Rosa Valdeón est pressentie comme successeure de Juan Vicente Herrera, au même titre que le maire de Salamanque Alfonso Fernández Mañueco. Le président sortant décide finalement de se représenter, afin d'éviter une guerre interne entre ses deux potentiels dauphins[29]. Elle est désignée le coordonnatrice de la campagne au sein du comité de campagne que pilote Alfonso Fernández Mañueco[30] et investie un mois plus tard tête de liste dans la circonscription de Zamora[31].

Le scrutin voit le PP arriver de nouveau en tête mais sans majorité absolue, ce qui pousse Herrera à questionner publiquement sa disponibilité pour un cinquième mandat et à mettre sur pied le un groupe de travail composé des principaux candidats putatifs à sa succession, Alfonso Fernández Mañueco, Rosa Valdeón et Antonio Silván, et devant plancher sur des pactes d'investiture pour la Junte, les députations provinciales et les conseils municipaux[32]. Le président sortant confirme finalement le qu'il se soumettra à l'investiture des Cortes[33], et le suivant, il nomme Rosa Valdeón vice-présidente de la Junte, conseillère à l'Emploi et porte-parole du gouvernement, lui confiant d'ailleurs un département nouvellement créé et la charge de coordonner les départements à vocation sociale, piloter le dialogue social et présider la commission des délégués territoriaux de la Junte. Elle est ainsi perçue comme la candidate d'Herrera pour sa succession[34]. Un mois avant sa prise de fonction, elle avait vertement mis en cause sur le réseau social Twitter la désignation de Clara San Damián comme coordonnatrice régionale de la lutte contre la violence de genre, jugeant que les femmes avaient besoin « de véritables politiques pour des femmes concrètes »[35].

Après que le ministre des Finances Cristóbal Montoro a adressé en à un courrier à douze gouvernements autonomes pour leur demander de figer leurs dépenses afin d'atteindre leur objectif de déficit public, elle se joint au concert de critiques exprimées par les communautés autonomes dirigées par le Parti socialiste, usant néanmoins de termes moins durs puisqu'elle estime simplement que l'objectif de déficit fixé à 0,3 % du produit intérieur brut pour l'ensemble des communautés est « impossible » à atteindre[36]. Au début du mois de suivant, elle dénonce publiquement sur Twitter la volonté exprimée par le gouvernement de Mariano Rajoy de proposer l'ex-ministre José Manuel Soria, dont le nom est cité dans les Panama Papers, pour un poste à responsabilité au sein de la Banque mondiale, étant la première à prendre position ouvertement contre cette proposition[37]. Elle est suivie par plusieurs cadres du parti, notamment Juan Vicente Herrera, Cristina Cifuentes, Alberto Núñez Feijóo, José Antonio Monago, Isabel Bonig ou Juan Manuel Moreno, et José Manuel Soria finit par renoncer le [38].

Retrait[modifier | modifier le code]

Rosa Valdeón annonce le sa démission « irrévocable » de l'ensemble de ses fonctions, après que des médias ont révélé que lors d'un contrôle routier effectué la veille par la Garde civile à la suite d'une manœuvre de conduite dangereuse sur l'autoroute, son alcoolémie s'était avérée trois fois supérieure au maximum toléré par la loi[39].

Six mois plus tard, dans un entretien le à El Mundo, elle accuse publiquement Fernando Martínez-Maíllo, coordonnateur général du PP et son principal ennemi interne au parti quand elle était maire de Zamora[39], d'avoir orchestré son contrôle d'alcoolémie à travers le ministère de l'Intérieur puis raconté et fait raconter une fausse version de son interpellation aux médias[40]. Aussi bien la délégation du gouvernement que Martínez-Maíllo rejettent ces accusations[41]. Deux semaines plus tard, elle quitte le comité exécutif du PP de Castille-et-León, dont la présidence revient à Alfonso Fernández Mañueco[42].

Elle renonce en à son siège de représentante aux Cortes de Castille-et-León, après un nouveau contrôle d'alcoolémie supérieure au taux légal effectué à la suite d'un léger accident de la circulation à Salamanque[43]. Son siège revient à Manuela Crespo, également maire de Moreruela de los Infanzones[44].

Ayant pris ses distances avec le PP à partir de sa démission, elle participe lors de la campagne des élections parlementaires du 26 mai 2019 à une déambulation à Zamora avec Francisco Igea, chef de file électoral de Ciudadanos. Après avoir été critiquée par le chef de file du Parti populaire Alfonso Fernández Mañueco, elle indique avoir simplement soutenu « un ami » dont elle apprécie les propositions « notamment dans le domaine de la santé publique », tout en affirmant qu'elle ne souhaite pas « faire de mal au PP [et] à Juan Vicente Herrera »[45].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en espagnol d'Espagne retranscrite selon la norme API.
  2. En Espagne, un conseiller (consejero) est un membre de gouvernement de communauté autonome.
  3. Si aucun candidat au poste de maire ne reçoit le soutien de la majorité absolue du conseil municipal, le fauteuil revient à la tête de liste arrivée en tête du scrutin.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (es) G. B., « Rosa María Valdeón, una dirigente de fuerte carácter y la primera del partido en cuestionar a Soria », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b (es) « Biografías de los consejeros de la Junta de Castilla y León », Diario de Valladolid,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) « Rosa Valdeón, la cara más social del PP », El Norte de Castilla,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) Félix Iglesias, « Herrera borra de sus listas a la mitad de los diputados actuales », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) José Luis Martín, « El PP eleva a tres el número de mujeres al frente de una lista autonómica, en León, Segovia y Zamora », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) « Herrera ha fichado a 21 consejeros en sus 14 años de gobierno, con una media de tres cambios por mandato », La Nueva Crónica,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) Begoña Galache, « Rosa Valdeón, candidata del PP a la Alcaldía de Zamora: «Voy a luchar porque la Junta financie el cien por cien del nuevo puente de Zamora» », La Opinión de Zamora,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) ICÍAR OCHOA DE OLANO, « Coches, alcohol y cadáveres políticos », Diario SUR,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) José Luis Martín, « Los hijos adoptados que cumplan 18 años podrán conocer a su familia biológica aunque ésta no quiera », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) M. López et B. Galache, « La designación de Valdeón, a expensas de la renuncia expresa de Vázquez a ser candidato a la Alcaldía », La Opinión de Zamora,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (es) Diana Rodríguez, « La hora del cambio », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (es) « Rosa Valdeón, la candidata más conocida y Carlos Hernández, el mejor valorado », La Opinión de Zamora,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (es) « El PP gobernará en minoría en Zamora », La Opinión de Zamora,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (es) Agence EFE, « Rosa Valdeón se convierte en alcaldesa de Zamora, con el apoyo del PP », El Norte de Castilla,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. (es) Joaquín Vera, « Rosa Valdeón, auge y caída de la médico de provincias que se pasó de frenada », El Español,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. (es) « De Santiago-Juárez, Silván, Alicia García y Rosa Valdeón, nuevos vicesecretarios regionales del PP », El Norte de Castilla,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. (es) Europa Press, « Rosa Valdeón (PP) gobernará con mayoría absoluta en Zamora donde el PSOE pierde dos concejales », 20 Minutos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. (es) « Herrera confía en la mayoría absoluta en Zamora con Valdeón, de las personas más "valiosas e importantes" del PP », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. (es) Europa Press, « Los plenos de toma de posesión quedaron marcados por las protestas del 15M, con dos detenidos en Burgos », 20 Minutos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. (es) « Villanueva 'cae' del Comité Ejecutivo, 'sube' Valdeón y se salvan Lucas y Cortés », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. (es) « Dos bercianos, en el Comité Ejecutivo Regional del Partido Popular », El Bierzo Digital,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. (es) Agence EFE, « Varias voces dentro del PP se pronuncian contra la reforma de la ley del aborto », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. (es) Europa Press, « El presidente de Castilla y León se suma a las voces del PP críticas con la reforma del aborto », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. (es) Europa Press, « Marruecos expulsa a una delegación de ayuda al pueblo saharaui en la que viajaba la alcaldesa de Zamora », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. (es) Ignacio Cembrero, « Sáhara: Varapalo de Cospedal a la alcaldesa de Zamora », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  28. (es) Europa Press, « Francisco Guarido, nuevo alcalde de Zamora y único de IU en una capital de provincia », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. (es) « Herrera será candidato del PP a la Junta de Castilla y León para evitar guerras internas », ElDiario.es,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  31. (es) « PP de Zamora aprueba la lista autonómica en la que repiten Reguera y Blanco », La Vanguardia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  33. (es) Javier Blanco, « Herrera confirma que optará a un quinto mandato como presidente », La Razón,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  35. (es) J. M. S., « Valdeón cuestiona en Twitter el nombramiento de San Damián », La Opinión de Zamora,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. (es) « Las comunidades se rebelan contra la congelación de gasto de Montoro », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. (es) Marisol Hernández, « Cospedal defiende que se nombre a José Manuel Soria para el Banco Mundial porque no dimitió por corrupción », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. (es) Carlos Segovia et Marisol Hernández, « Soria renuncia a su cargo en el Banco Mundial "a petición del Gobierno" tras el escándalo », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. a et b (es) Susana Escribano, « La vicepresidenta de Castilla y León renuncia a su cargo tras triplicar la tasa de alcoholemia », Diario SUR,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. (es) Pedro Simón, « El 'yo acuso' (a Maíllo) de la delfín caída del PP », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. (es) Laura Cornejo, « El PP rechaza las acusaciones de la exvicepresidenta de Castilla y León a Martínez Maillo », ElDiario.es,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. (es) « Mañueco renueva el 54% de la Ejecutiva, suprime la figura de coordinador de área y crea 3 nuevas vicesecretarías », La Información,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. (es) S. E., « Rosa Valdeón renuncia a su escaño en las Cortes de Castilla y León », El Norte de Castilla,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. (es) « La zamorana Manuela Crespo jura su cargo en sustitución de Rosa Valdeón », El Norte de Castilla,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. (es) JUANMA LAMET, « Rosa Valdeón niega su 'cambio de chaqueta': "No pido el voto para Ciudadanos" », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]