Rampart (film)

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Rampart

Réalisation Oren Moverman
Scénario James Ellroy
Oren Moverman
Musique Dickon Hinchliffe
Acteurs principaux
Sociétés de production Amalgam Features
Lightstream Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre drame, policier, historique
Durée 108 minutes
Sortie 2011

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Rampart est un drame policier américain écrit et réalisé par Oren Moverman sorti en 2011.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Los Angeles, 1999. Alors que le Los Angeles Police Department est marqué par un scandale lié à la division Rampart, l'officier Dave Brown n'a pas l'intention de changer ses méthodes. Violent, alcoolique, misogyne et raciste, ce vétéran du Viêt Nam n'en fait qu'à sa tête, après 24 ans de service. Il est cependant un expert en jurisprudence. Dave tente aussi de maintenir les liens familiaux avec ses deux filles et squatte chez ses deux ex-femmes, Heche et Nixon, qui sont également sœurs. Après avoir brutalisé un homme devant des caméras, il provoque une nouvelle controverse pour la division Rampart. La vidéo est très vite médiatisée et ses supérieurs lui demandent de prendre sa retraite. Mis à pied, Dave erre sans but, perdu. Durant l'une de ses nombreuses sorties dans des bars, il rencontre Linda. Il trouve également du soutien auprès d'un ancien policier, Hartshorn. Dave sent que dans l'ombre des personnes veulent le faire tomber. Une ancienne affaire de violeur tué dans une épicerie remonte à la surface. Tout le monde pense que Dave en est l'auteur. Il se retrouve alors suivi par un enquêteur du procureur, Kyle Timkins.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Producteurs délégués : Paul Currie, Michael DeFranco, Mark Gordon, Garrett Kelleher et Lila Yacoub

Distribution[modifier | modifier le code]

Sources et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[3] et le carton du doublage français sur le DVD zone 2.

Production[modifier | modifier le code]

Genèse et développement[modifier | modifier le code]

Le scénario est écrit par James Ellroy, dont l'oeuvre est étroitement liée à Los Angeles. L'écrivain a inséré de nombreux éléments personnels dans le scénario de Rampart :

« J'ai souhaité intégrer une partie de mon vécu dans cette histoire qui est, entre toutes, celle d’une expiation dont le prix est terriblement élevé »

. Il précise qu'il n'a voulu utiliser le scandale Rampart seulement comme contexte à l'histoire d'un homme : « Le scandale en lui-même mériterait un film à lui seul, un vrai documentaire. (...) Nous préférions voir cette affaire comme un témoin du fait que les temps changent : exactement comme dans un western, quand la loi arrive en ville, les choses se mettent à changer. C’est une époque de transition[4]. »

Attribution des rôles[modifier | modifier le code]

Pour son 2e film comme réalisateur, Oren Moverman retrouve plusieurs acteurs de The Messenger (2009) : Woody Harrelson, Steve Buscemi et Ben Foster[4].

Avant le tournage, Woody Harrelson a suivi une préparation intensive pour se mettre dans le peau de son personnage. Pour perdre du poids, il a notamment suivi les conseils de Christian Bale, spécialiste de changements physiques pour des rôles. En plus de manier des armes dans des stands de tir, il a fréquenté l'une des divisions de la police de Los Angeles. L'acteur a confié s'être que cela lui a notamment permis de se rendre compte qu'il avait des points communs avec ce milieu dont il se sentait à l'origine plutôt éloigné[4].

Tournage[modifier | modifier le code]

Le tournage a lieu à Los Angeles[5].

Pour éviter les stéréotypes liés aux films policiers se déroulant à Los Angeles, souvent sombres et nocturnes, Oren Moverman a voulu filmer principalement de jour et en utilisant la lumière naturelle : « Je trouve qu'il y a quelque chose d’artificiel, de trop composé et trop construit, dans les scènes de nuit de ce genre de films. C’est un peu trop évident, un peu trop mis en scène. J’ai préféré opter pour un côté ordinaire, détendu, dans les décors et l’ambiance[4]. »

Accueil[modifier | modifier le code]

Critique[modifier | modifier le code]

Le film reçoit des critiques plutôt positives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 74% d'opinions favorables pour 149 critiques et une note moyenne de ?10[6]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 70100 pour 35 critiques[7].

Roger Ebert donne au film la note maximale de 4 sur 4 et plébiscite la performance de Woody Harrelson : « Harrelson est l'acteur idéal pour le rôle »[8]. Peter Travers de Rolling Stone apprécie lui aussi sa prestation « Cela aurait pu être qu'un seau sombre. Mais le talent électrique de Harrelson et Moverman est trop excitant pour ne pas être exaltant[9]. »

Justin Chang de Variety écrit notamment « Alors que le film est baigné par une atmosphère et contient un punch verbal et viscéral, sa spirale descendante implacable en fait une étude de personnage surdéterminée, mais pas entièrement satisfaisante »[10]. Kirk Honeycutt de The Hollywood Reporter écrit « Harrelson va à fond dès la scène d'ouverture et il n'y a aucune scène dans laquelle il ne soit pas. Mais l'effet est plutôt lassant qu'exaltant[11]. »

En France, le film obtient une note moyenne de 3,45 sur le site AlloCiné, qui recense 14 titres de presse[12].

Box-office[modifier | modifier le code]

Malgré des critiques plutôt positives, le film ne récolte qu'un peu plus de 1,5 million de dollars dans le monde[13].

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
972,512 $[13] [14] 13[14]
Drapeau de la France France 4 588 entrées[15] -

Monde Total mondial 1 543 613 $[13] - -

Distinctions[modifier | modifier le code]

Source : Internet Movie Database[16]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Clin d'œil[modifier | modifier le code]

On peut voir le Klub Satan dans le film. Dans une autre œuvre de James Ellroy, le roman Le Dahlia noir (1987), est mentionné de Club Satan[17],[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Dates de sortie » sur IMDb, consulté le 12 avril 2013
  2. « Date de sortie en France » sur AlloCiné.fr, consulté le 12 avril 2013
  3. « Fiche du doublage français du film » sur RS Doublage, consulté le 10 décembre 2012, m-à-j le 13 décembre 2013
  4. a b c d et e Secrets de tournage - Allociné
  5. « Locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
  6. (en) « Rampart (2011) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le )
  7. (en) « Rampart Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le )
  8. (en) Roger Ebert, « Rampart », sur Chicago Sun-Times,
  9. (en) Peter Travers, « Rampart », sur Rolling Stone,
  10. (en) Justin Chang, « Rampart », sur Variety,
  11. (en) Kirk Honeycutt, « Rampart: Toronto Film Review », sur The Hollywood Reporter,
  12. « Rampart - critiques presse », sur AlloCiné (consulté le )
  13. a b et c (en) « Rampart », sur Box Office Mojo (consulté le )
  14. a et b (en) « Rampart - weekly », sur Box Office Mojo (consulté le )
  15. « Rampart », sur JP's box-office (consulté le )
  16. « Awards » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database
  17. « Trivia » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]