Prix Éthiophile

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Prix Éthiophile
Remise du Prix le 27.09.2023
Prix remis 500 
Description Prix littéraire
Pays Drapeau de la France France
Date de création 2015
Dernier récipiendaire Salma Kojok
Site officiel www.ethiophile.fr

Le prix Éthiophile est un prix littéraire annuel créé en 2015 qui récompense des textes francophones, d'Afrique ou des Caraïbes. Le prix porte alternativement sur un genre littéraire : roman, poésie, théâtre, ou essai.

Le prix est doté d'une somme de 500 . Il bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Francophonie de Côte d'Ivoire.

Liste des lauréats[modifier | modifier le code]

2015[modifier | modifier le code]

L’Haïtien Ronald C. Paul[1] pour son premier roman Les Enfants des cyclones, Éditions Le Soupirail[2].

Finalistes : N’être, de Charline Effah, Éditions La Cheminante, La Maison des épices, de Nafissatou Dia Diouf, Éditions Mémoire d’encrier, La Route des clameurs, d'Ousmane Diarra, Gallimard, Continents noirs.

Prix remis le à Paris par l’écrivain Jean Rouaud (prix Goncourt 1990).

2016[modifier | modifier le code]

L'Haïtien Makenzy Orcel pour son roman L'Ombre animale, éditions Zulma. Prix spécial du jury : Hemley Boum pour Les Maquisards, Éditions La Cheminante.

Finalistes : Généalogie d’une banalité, de Sinzo Aanza, Éditions Vents d’Ailleurs, Cœur Tambour, de Scholastique Mukasonga, Gallimard, et Les Brasseurs de la Ville, d'Evains Wêche, Éditions Philippe Rey.

Prix remis au Procope, à Paris, par l'universitaire Lilyan Kesteloot.

2017[modifier | modifier le code]

Le Congolais Guy-Alexandre Sounda pour son premier roman Confessions d’une sardine sans tête, Éditions sur le Fil.

Finalistes : Mon royaume pour une guitare, de Kidi Bebey, Éditions Michel Lafon, Et ton absence se fera chair, de Siham Bouhlal, Éditions Yovana, L’Appel de la lune, de Tidiane N'Diaye, Gallimard, Continents noirs, La Reine du tango, d'Akli Tadjer, Éditions J.-C. Lattès, et Celui qui est digne d'être aimé, d'Abdellah Taïa, Éditions du Seuil.

Prix remis le au Procope, à Paris, par l'écrivain Daniel Maximin[3],[4].

2018[modifier | modifier le code]

La Martiniquaise Véronique Kanor pour son recueil de poésies Combien de solitudes..., Éditions Présence africaine, Poésie.

Finalistes : Furigraphie, de Hawad, Gallimard poésie, En passant par Tombouctou, de Chekib Abdessalam, Éditions alfAbarre, Gestuaire, de Sylvie Kandé, Gallimard.

Prix remis le au Procope, à Paris, par la poète Anne-Lise Blanchard.

2019[modifier | modifier le code]

L'Ivoirien Gauz pour son roman Camarade Papa, Le Nouvel Attila.

Finalistes : Le Livre d’Amray, de Yahia Belaskri, Éditions Zulma, Je suis seul, de Beyrouk, Éditions Elyzad, Frère d'âme, de David Diop, Éditions du Seuil, Vert Cru, de Touhfat Moutare, Éditions KomEDIT, Moroni (Comores).

Prix remis le au Procope, à Paris, par l'écrivain Vénus Khoury-Ghata.

2020[modifier | modifier le code]

La Rwandaise Beata Umubyeyi Mairesse pour Tous tes enfants dispersés, aux éditions Autrement.

Finalistes : Amour, Patrie et Soupe de crabe, de Johary Ravaloson aux éditions Dodo Vole, Pourquoi tu danses quand tu marches ?, de Abdourahman A. Wabéri, aux éditions Lattès, Impasse Verlaine, de Dalie Farah aux éditions Grasset.

Prix remis le au Bouillon Racine, à Paris, par Pierre Brunel.

2021[modifier | modifier le code]

Le Camerounais Marc Alexandre Oho Bambe pour Les Lumières d'Oujda, Calmann-Lévy.

Finalistes : Les Funambules, de Mohammed Aïssaoui, Gallimard, La Mer Noire dans les Grands Lacs, de Annie Lulu, Éditions Julliard, Bloody Kongo, de Dina Mahoungou, Éditions L'Harmattan, Le Diable parle toutes les langues, de Jennifer Richard, Albin Michel.

Prix remis le au Bouillon Racine, à Paris, par Pierre Brunel.

2022[modifier | modifier le code]

La Martiniquaise Valérie Cadignan pour L'Enfant du morne, Présence Africaine.

Finalistes : Soleil à coudre, de Jean D'Amérique, Actes Sud, Parias, de Beyrouk, Éditions Sabine Wespieser, Le Trio bleu, de Ken Bugul, Présence Africaine, Le Duel des grand-mères, de Dadié Dembélé, J.-C. Lattès, Entre les jambes, de Huriya, Le Nouvel Attila.

Prix remis le au Bouillon Racine, à Paris, par Pierre Brunel.

2023[modifier | modifier le code]

La libano-ivoirienne Salma Kojok pour Noir Liban, aux Éditions Érick Bonnier[5].

Finalistes : Saara, de BeyroukÉditions ElyzadL'odeur d'un homme, de Fatma Bouvet de la Maisonneuve, Au Pont 9, Le Commerce des allongés, d'Alain Mabanckou, Éditions du Seuil, Mes deux papas, d'Eric Mukendi, Gallimard, Continents Noirs, Les lieux qu'habitent mes rêves, de Felwine Sarr, Gallimard, L'Arpenteur

Jury[modifier | modifier le code]

Président : Pierre Brunel, membre de l'Institut ; vice-présidente : Marie-José Hourantier, professeur des universités titulaire de l'École normale supérieure d'Abidjan, écrivain et metteur en scène ; secrétaire-générale et chargée de communication : Florence de Rougemont, linguiste (Genève) ; trésorière : Valérie Faranton, inspectrice d'académie, inspecteur pédagogique régional de Lettres ; Frédéric Almaviva, comédien, Anne-Lise Blanchard, poète et écrivain ; Jean Derive, professeur des universités (Chambéry) ; Christiane Fioupou, professeur des universités (Toulouse) et traductrice ; Romuald Fonkoua, professeur de littératures francophones à la Sorbonne, rédacteur en chef de la revue Présence africaine ; Alexandre Poussin, écrivain-voyageur; Chekib Abdessalam, écrivain, éditeur (éditions Alfabarre).(liste mise à jour en )

Membre d’honneur : l'écrivaine Maryse Condé.

Anciens membres : Anne Bégenat Neuschäffer (†), Yves Bergeret, Justin K. Bisanswa, Lilyan Kesteloot (†), Vénus Khoury-Ghata, Martine de Rougemont (†), Papa Samba Diop (président du jury de 2015 à 2018), Véronique Tadjo, Sami Tchak, Colette Scherer, Hemley Boum, écrivain, Alain Vuillemin, Jean-François Labouverie, metteur en scène.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le National, 14 mars 2019
  2. « Emmanuelle Moysan a créé sa maison d’édition », sur Ouest France,
  3. Congo actuel, 7 septembre 2017
  4. Agence d'Information d'Afrique centrale, 7 septembre 2017
  5. « Le noir Liban de l’écrivaine Salma Kojok », sur L'Yonne républicaine,

Liens externes[modifier | modifier le code]