Prem Rawat

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Prem Rawat
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Prem Rawat à Barcelone en mars 2018
Nom de naissance Prem Pal Singh Rawat
Naissance (66 ans)
Drapeau de l'Inde Haridwar, Inde
Nationalité Indien, Américain
Pays de résidence États-Unis
Activité principale
Conférencier international
Ascendants
Sri Hans Ji Maharaj

Prem Pal Singh Rawat, plus connu sous les noms de Prem Rawat ou Maharaji, est né le à Kankhal, Inde du Nord.

Leader d’un nouveau mouvement religieux, les évolutions de son discours et des associations qui relaient son message ont suscité des controverses. Au moins une de ses organisations, Élan vital, est enregistrée comme mouvement sectaire.

Les années 1957 - 1971[modifier | modifier le code]

Prem Rawat est le plus jeune des quatre fils de Hans Ram Singh Rawat, plus connu sous le nom de Sri Hans Ji Maharaj (en) et Rajeshwari Devi, sa seconde épouse, également appelée Mata Ji. Son père, Shri Hans Ji Maharaj était un maître indien qui a longtemps parcouru le nord de l’Inde à pied ou en train pour parler de la paix lors de rassemblements improvisés[1]. C’est à l’insistance de son entourage que la Divya Sandesh Parishad, ou Divine Light Mission (en), a été créée en 1960 en partant du principe que « les religions sont une », que « la paix est indivisible » et à la portée de chacun, et que « des individus mécontents et des nations insatisfaites ne pourront jamais promouvoir une paix durable dans le monde »[2],[3].

Prem Rawat a quatre ans lorsque son père l’invite pour la première fois à prendre la parole devant une assemblée. Il en a six lorsqu’il lui enseigne quatre techniques de méditation transmises de maître en maître. Il a huit ans lorsque son père décède en 1966. À la fin des treize jours traditionnels de deuil, il est reconnu comme son successeur par celles et ceux à qui il s’était adressé pour alléger leur peine. La veille et le jour même, sa mère, son frère aîné et des responsables de la Mission avaient discuté de la succession à huis clos. Ils n’avaient pas envisagé cette tournure des événements mais l’ont alors acceptée[4]. À plusieurs reprises Shri Hans Ji Maharaj avait exprimé le souhait que Sant Ji, surnom qu'il avait donné à son plus jeune fils[5], porte son message au-delà des frontières de l'Inde. Dans cette perspective il l'avait inscrit à l'école catholique St. Joseph's Academy de Dehra Dun afin qu’il y apprenne l'anglais[6].

Prem Rawat en 1966, à l'âge de 8 ans, en deuil de son père, Shri Hans Ji Maharaj

Au cours de ses premières années passées en Inde, Prem Rawat évolue dans un environnement fortement empreint d’hindouisme, d’autant qu’après le décès de son père, la ferveur de sa mère pour cette religion s’était intensifiée[7]. The Divine Light Mission (Mission de la Lumière Divine) relaie alors ses propos sur la paix et organise pour lui des réunions et des festivals tels que Holi, Guru Puja et Hans Jayanti, ce dernier festival ayant été créé pour honorer la mémoire de son père[8]. Plus tard, ses filiales organiseront des festivals du même type en Occident. Le premier sera le Festival of Love qui aura lieu à l'Alexandra Palace de Londres, en 1973[9]. En raison del'âge de Prem Rawat, la direction de cette mission est alors assurée par sa famille, notamment par sa mère, Mata Ji, et son frère aîné Satpal Rawat (en), également appelé Bal Baghwan Ji[10],[11].

En 1968, il rencontre quelques jeunes Occidentaux venus à Dehra Dun[source secondaire souhaitée] pour l’entendre s’exprimer sur la paix. Ils sont tous hippies et contrastent fortement avec les Indiens qui constituent son public habituel et qui, des plus influents aux plus humbles en passant par les plus érudits, appartiennent à toutes les classes sociales[source secondaire souhaitée].

De retour dans leurs pays respectifs, ils l'invitent à venir y donner des conférences. Sa mère, d’abord réticente à le laisser partir si jeune dans une partie du monde dont elle ignore presque tout, finit par en accepter l’idée[12],[13].

Les années 1971 - 1980[modifier | modifier le code]

En juin 1971, à l’âge de treize ans, il se rend au Royaume-Uni pendant ses vacances scolaires. Il y est interviewé par la BBC et prend la parole au Festival de Glastonbury. Un mois plus tard, après s’être rendu à Paris puis à Heidelberg il s'envole pour Los Angeles. L’accueil que reçoit son message en Occident est tel qu’il décide, après de difficiles tractations avec sa mère, de ne pas retourner en classe afin de pouvoir répondre aux nombreuses invitations à prendre la parole qui lui sont adressées[14],[15].

Peu après son désir d’autonomie s’affirme. Il a quinze ans lorsqu’il exprime le souhait de ne plus être tenu à l’écart de la gestion de la Mission. Selon le sociologue James V. Downton (en), cela signifiait « qu'il allait empiéter sur le territoire de sa mère et, comme elle avait l'habitude de tout contrôler, qu’une dispute devenait inévitable »[16],[17]. Celle-ci eut bien lieu et, de ce fait, à partir de décembre 1973, il assume le contrôle administratif de la branche occidentale de l’organisation. Sa mère retourne en Inde, accompagnée de Bal Baghwan Ji qu’elle place à la tête de la branche indienne dont elle conserve le contrôle[18].

En 1974, à seize ans et après avoir obtenu le statut de mineur émancipé, Prem Rawat épouse Marolyn Johnson, une Américaine de huit ans son aînée. Cette union avec une Occidentale suscite à nouveau une vive désapprobation de la part de sa mère qui considère qu’elle ne se conformait pas à ses vœux et bafouait la tradition hindoue[19]. Elle provoquera une rupture définitive entre eux. Mata Ji qualifiera alors son plus jeune fils de playboy[20], ne le reconnaîtra plus comme le successeur de Shri Hans en tant que maître et désignera comme tel son fils aîné Bal Baghwan Ji[18],[21].

Après ce schisme familial, alors que Prem Rawat sort de l’adolescence, des critiques commencent à émerger dans son entourage. L’affirmation de sa personnalité, ses choix de vie et l‘adulation dont il fait parfois l’objet, ne sont pas du goût de tout le monde[22].

Par ailleurs, des divergences de point de vue quant à son rôle apparaissent. Quelques-uns de ses proches collaborateurs projettent d’assumer seuls la responsabilité de relayer ses enseignements en Occident selon les moyens qu’ils jugeraient les plus appropriés. Cette intention est perçue comme une volonté de le reléguer au statut de simple figure emblématique[23].

En 1976, les critiques et luttes de pouvoir s’intensifient et finissent par être étalées sur la place publique, principalement aux États-Unis. S’ensuit alors une période de défections d’anciens collaborateurs devenus ouvertement hostiles. Elle est parsemée d’accusations de dérives sectaires relayées par une partie de la presse américaine[24]. Le public de Prem Rawat se réduit alors considérablement et les associations se réorganisent[25].

En 1977, Prem Rawat devient citoyen américain[26]. Quelques années auparavant, fasciné par les avions depuis son enfance, il avait commencé à prendre des leçons de pilotage dans la perspective de pouvoir se rendre plus facilement auprès des personnes qui souhaitaient l’entendre[27]. En 1979, après avoir obtenu une licence de pilote de ligne, il prend pour la première fois les commandes d’un Boeing 707 acheté d’occasion. Il choisira par la suite de piloter un avion loué, ou un hélicoptère pour les régions difficiles d’accès, afin de répondre aux invitations à parler de paix qui lui sont adressées depuis les cinq continents[28].

Les années 1980 - 2001[modifier | modifier le code]

Séparation entre message et traditions

En 1980, il a 23 ans lorsqu’il décide de tenir compte des particularismes culturels de ses nouveaux publics en abandonnant les termes issus de l’hindouisme ainsi que les rites et traditions de cette religion qui ne subsisteront plus que dans certaines contrées où leur enracinement est profond. Le mot guru est remplacé par celui de « maître » et les réunions centrées sur ses enseignements ne sont plus appelées satsang. Les mahatmas (ou « baïs » lorsqu’il est fait référence à des femmes) venus d’Inde pour enseigner les techniques de méditation sont un temps remplacés par des « instructeurs » occidentaux[29] avant que les avancées de la technologie ne permettent à Prem Rawat de les enseigner lui-même via un DVD lorsqu'il ne peut le faire en présentiel. Ces décisions rendront la nature de son message plus facilement perceptible : son auditoire pourra désormais se focaliser sur le message plutôt que sur une présentation imprégnée de nombreuses caractéristiques de la culture indienne qui s’étaient révélées pour beaucoup sources de distraction, voire de mécompréhension ou de malentendus[30],[31],[32].

En 1983, les ashrams, où vivaient un petit nombre des personnes suivant ses enseignements, sont fermés en Occident[33].

Avec l'apparition des cassettes vidéo puis des DVD, la fonction d’Elan Vital sera de mettre les supports audiovisuels des conférences de Prem Rawat, en plus des quelques transcriptions écrites précédemment proposées, à la disposition de particuliers et associations susceptibles d’en faire la demande[34]. L’objectif de ce nouveau mode de fonctionnement était de permettre un accès à ses enseignements aussi direct que possible[35], leur transmission de bouche à oreille, jusqu’alors coutumière, s’étant révélée source d'interprétations très diverses[36]. Le changement de nom de l’organisation répondait au souhait de Prem Rawat de mettre le caractère universel de son message en évidence[37],[38]:

Des associations de nombreux pays et du même nom adopteront ce mode de fonctionnement simplifié en créant des médiathèques constituées des documents écrits et audiovisuels alors produits, en organisant des projections-vidéo de ses conférences et, à partir de 1998, la réception en direct ou en différé de leurs retransmissions par satellite[39]. Ces retransmissions pouvaient également être réceptionnées à domicile[40]. À l’aide d’un groupe électrogène, elles ont été vues sur des places de villages au Népal, en Inde, dans les Andes, dans le bush australien ou dans les coins les plus reculés de l’Afrique centrale[41]. L’entrée dans l’ère du numérique et le développement de l’Internet haut débit allaient bientôt rendre l'accès à ses enseignements encore plus facile.

Les années 2001 - 2010[modifier | modifier le code]

En 2001, Prem Rawat crée The Prem Rawat Foundation (TPRF)[42] dont l'objectif est de « faire progresser la dignité, la paix et la prospérité afin de répondre aux besoins humains fondamentaux de nourriture, d’eau et de paix »[43].

En 2004, il crée les Clés, une série d’enregistrements vidéo dans lesquels il aborde plusieurs thèmes dont l’approfondissement pourrait être utile à celles et ceux souhaitant apprendre les techniques qu'il propose comme moyen de trouver la paix en soi[44].

En 2006 également, Andrea Cagan publie une biographie de Prem Rawat. Son avant-propos est signé par Emilio Colombo, ancien président du Parlement européen et premier ministre italien :

« Deux définitions de la paix font partie intégrante de notre culture : la paix en tant qu’harmonie et la paix en tant qu’expression d’une justice. La question qui se pose est la suivante : la paix peut-elle réellement exister au sein des nations et des institutions si elle n’existe pas d’abord dans le cœur des êtres humains pour guider leurs actes ? Quelle efficacité y aurait-il à disposer d’une paix de justice si celle-ci n’était pas au préalable ancrée dans le cœur des hommes ? C’est alors qu’au fil de notre quête intime de paix et de plénitude, nous rencontrons le message de Prem Rawat et la pratique intérieure qu’il propose. […] Prem Rawat nous invite à comprendre les fondements mêmes de la vie, à découvrir ce qui se trouve profondément en nous, puis à le projeter dans notre environnement. »[45].

Le Programme d’éducation pour la paix

En 2007, la fondation met en place le Programme d’éducation pour la paix. Il est utilisé pour la première fois dans la prison d’État Dominguez, de San Antonio au Texas[46],[47]. Ce programme est constitué d’une série de dix ateliers interactifs conçus pour « favoriser la découverte par chacun de ses propres ressources intérieures parmi lesquelles la faculté de se relier à la paix en soi ». Il est librement utilisé par des associations et institutions publiques et privées[48], entre autres des maisons associatives, universités, centres de formation pour adultes, refuges pour sans-abri, foyers d’aide aux toxicomanes, personnel d’établissements pénitentiaires et détenus[49],[50], anciens membres de gangs, ex-combattants ayant été impliqués dans des conflits armés, des guérillas (FARC de Colombie ; Tigres du Shri Lanka). En 2021, ce programme était présent dans plus de 80 pays et traduit en 40 langues.

Parallèlement à ces programmes et depuis sa création, la fondation apporte régulièrement une aide humanitaire[51] à des sinistrés de catastrophes naturelles et de zones de conflit ou d’extrême pauvreté, notamment en leur fournissant de l’eau, de la nourriture et une aide médicale en partenariat avec des ONG implantées localement.

En Inde, en partenariat avec la fondation Raj Vidya Kender, elle offre chaque année depuis 2004 des consultations ophtalmologiques gratuites[52] à des centaines de milliers de personnes en grande difficulté[53].

En 2008, Prem Rawat crée une deuxième fondation, Words of Peace Global (Paroles de paix) dont le siège social est établi aux Pays-Bas, pour regrouper les activités liées à la diffusion internationale de ses propos sur la paix. À cette époque, elle produit Words of Peace (Paroles de paix), une émission de télévision élaborée à partir d'extraits de conférences de Prem Rawat qui sera diffusée par des chaînes de télévision locales ou nationales dans une trentaine de pays[54]. Aujourd'hui, cette fondation communique sur les conférences que donne Prem Rawat et subventionne quelques-unes d’entre elles.


En mars 2021, les représentants du ministère de la Justice italien et du département de l’Administration pénitentiaire signent un protocole d’accord visant à mettre ce programme en œuvre dans les établissements pénitentiaires italiens à titre d’outil éducatif et de réinsertion[55].

L'origine de ses enseignements[modifier | modifier le code]

Ron Geaves (en), professeur de religion comparée, précise que lorsque Prem Rawat donne des conférences, il s’exprime de façon spontanée en s'appuyant sur son expérience personnelle plutôt qu’un ensemble de connaissances théoriques ou théologiques[56]. Toutefois, peu après l’arrivée de Prem Rawat en Occident, un certain nombre de chercheurs ont essayé d’identifier la lignée de maîtres dont il pouvait être issu, conformément à la tradition indienne du Parampara (en).

Pour un certain nombre d'entre eux, dont J. Gordon Melton, la base des enseignements de Prem Rawat serait issue du Sant Mat, ou de la tradition Radha Soami[57],[58]

Ron Geaves quant à lui, se référant aux déclarations de Prem Rawat sur sa lignée, associe ses enseignements à la tradition établie par Totapuri (de)[59] qui donna naissance à l’Advait Mat (en) dont Ananpuri Ji fut à l’origine. Figureront ensuite dans la chaîne de succession de cette tradition Advaitanand Ji (en) et Swarupanand Ji (en), le maître de Hans Ji Maharaj (en). Il souligne que si les enseignements issus de la lignée Totapuri ont des points communs avec ceux issus de la tradition Radha Soami, et s’ils ont prospéré dans une même secteur géographique, ils sont néanmoins différents[60].

Mouvement sectaire[modifier | modifier le code]

L’arrivée de Prem Rawat en Occident a très tôt été suivie de controverses.

Leurs causes principales

Des perceptions grandement opposées

Dans les années 1970, de nombreux sociologues ont décrit Prem Rawat comme un leader charismatique[61],[62], [63].

John Gordon Melton a vu dans ce charisme l'une des raisons de la diffusion rapide de son message parmi des membres de la contre-culture des années 1960[64]. L’engouement que ce charisme suscitait auprès d’un grand nombre d’entre eux, la façon quelque peu exotique voire extravagante dont ils l’exprimaient, les rites et traditions de l’hindouisme dont les enseignements de Prem Rawat étaient alors empreints, ont amené un certain nombre d’observateurs à penser qu’ils se trouvaient face à un nouveau mouvement religieux[65],[66],[67].

Dans son étude de 1982, Paul Schnabel a retranscrit les propos de Van der Lans, professeur de psychologie des religions, pour qui Prem Rawat « semblait encourager ses élèves à une attitude non critique, ce qui leur donnait la possibilité de projeter leurs fantasmes de divinité sur sa personne »[68]. En Inde, les appellations de Sant, Satguru ou Maître Parfait avaient été très tôt attribuées à Prem Rawat[69],[70]. Dans le sikhisme et l’hindouisme, ces appellations sont couramment utilisées pour désigner les maîtres spirituels (ou gurus) dans lesquels les personnes qui les ont reconnus comme tels perçoivent les attributs du divin[71],[72]. Elles ont un temps accompagné Prem Rawat en Occident où certains, dans les années 1970, l’ont perçu comme un Messie et présenté comme tel.

Pour Stephen J. Hunt, avec Prem Rawat la notion de croissance spirituelle ne dérive pas – comme c'est traditionnellement le cas avec d'autres gourous – de son charisme personnel, mais de la nature de ses enseignements et des bénéfices qu'en retirent les individus qui les mettent en pratique[73].

Pour Ron Geaves, si Prem Rawat pouvait être considéré comme charismatique et s’il illustrait parfois ses enseignements de citations d’origine hindoue, musulmane ou chrétienne, cela ne suffisait pas à affirmer qu’il tentait de créer une nouvelle religion. Il a précisé que ses enseignements étaient dépourvus des dogmes et croyances qui caractérisent les mouvements religieux et qu’il ne se considérait pas comme une figure de proue exemplaire, rôle souvent attribué aux fondateurs de ces mouvements[74].

Mention en France de l’association Elan Vital dans le rapport Guyard de 1995

Elan Vital était le nom partagé par des associations indépendantes de plusieurs pays[75] mises en place pour fournir un accès direct aux enseignements de Prem Rawat. Ces associations mettaient à la disposition du public des enregistrements audio-visuels et des transcriptions de ses conférences et en organisaient des projections vidéos. Certaines d’entre elles les diffusaient sur des chaînes de télévision câblées ou par satellite.

L’organisation avait été enregistrée aux États-Unis en 1971 en tant qu’association à but non lucratif sous le nom de Divine Light Mission, nom qui lui avait été attribué en Inde à la suite de sa création en 1960[76]. Le statut de charity lui avait été accordé en 1974 par l’Internal Revenue Service en vertu de l’article 501 (c) (3)[77]. En 1983, alors que Prem Rawat libérait les enseignements qu’il transmettait des traditions et rites qui les avaient accompagnés depuis des générations, elle dépose une déclaration de changement de nom auprès du Secretary of State of Colorado[78] et devient Elan vital[79]. Son statut d’association caritative, qui n’existe pas au niveau légal en France, se rapproche du statut d’association d’utilité publique. Ce même statut sera accordé aux associations indépendantes du même nom et aux objectifs similaires d’Angleterre, d’Australie, de Suisse et d’Espagne[80], [81],[82].

Parallèlement en France l’association Elan Vital, active de 1983 à 2002, s’est vue listée dans le rapport Guyard de 1995 sous le nom de Fondation Elan Vital. Alors que la commission parlementaire qui a rédigé ce rapport n’a pas précisé la raison de cette mention, elle a indiqué en introduction de celui-ci ce qui l’avait poussée à établir une liste pour matérialiser ses soupçons et sur quels critères elle s’était basée pour la constituer :

« La Commission n'a pas la prétention de réussir ce à quoi tous ceux qui travaillent sur la question des sectes, souvent depuis de nombreuses années, ne sont pas parvenus, c'est-à-dire donner une définition " objective " de la secte, susceptible d'être admise par tous. Les travaux de la Commission s'appuient donc sur un certain nombre de choix éthiques qu'elle ne cherche pas à dissimuler. »

« Parmi les indices permettant de supposer l'éventuelle réalité de soupçons conduisant à qualifier de secte un mouvement se présentant comme religieux, elle a retenu, faisant siens les critères utilisés par les Renseignements généraux dans les analyses du phénomène sectaire auxquelles procède ce service et qui ont été portées à la connaissance de la Commission :

la déstabilisation mentale ; le caractère exorbitant des exigences financières ; la rupture induite avec l'environnement d'origine ; les atteintes à l'intégrité physique ; l'embrigadement des enfants ; le discours plus ou moins anti-social; les troubles à l'ordre public ; l'importance des démêlés judiciaires ; l'éventuel détournement des circuits économiques traditionnels ; les tentatives d'infiltration des pouvoirs publics. »

En introduction de son rapport également, la commission a indiqué qu’elle avait établi la liste des 173 associations, mouvements religieux et églises après vingt auditions d’une durée totale de 21 heures et donc sans avoir mis en place une procédure contradictoire alors que les rapports parlementaires ne peuvent pas être rectifiés.

Si les intentions ayant mené à la rédaction de ce rapport étaient louables, la méthodologie choisie par la commission parlementaire pour y parvenir était sujette à caution. Toute personne percevant les lacunes de ce rapport devait mener ses propres investigations pour savoir si la présence d’un mouvement particulier dans ce rapport était justifiée. En ce qui concerne Elan Vital, plusieurs sites présentaient les différents moyens de s’informer sur les enseignements de Prem Rawat et le mode de fonctionnement des associations de divers pays. Il revenait alors à chacun de les juxtaposer aux critères énoncés. Dans les années 1990, une époque où peu de foyers étaient connectés à l’Internet, la démarche n’était pas aisée.

Dès sa parution, ce rapport parlementaire a été très critiqué tant en France que dans d’autres pays, notamment pour les conditions dans lesquelles il avait été rédigé, l’usage qui en était fait, et son non-respect des libertés de conscience, d'opinion ou de religion garanties par les textes fondamentaux de la République française. Il a été invalidé en 2005 par le ministère de l’intérieur, entre autres, pour les raisons suivantes :

« La ministre de l'Intérieur a rappelé dans sa circulaire du 25 février 2008 relative à la lutte contre les dérives sectaires[83] qu'il ne s'agit pas dans l'intervention des pouvoirs publics de stigmatiser des courants de pensée, mais de s'attaquer aux faits avérés et pénalement répréhensibles, constitutifs d'une atteinte à l'ordre public, aux biens ou aux personnes. »

« En 2021, un rapport produit par l'Inspection générale de la police nationale, l'Inspection générale de la gendarmerie nationale et la MIVILUDES estime que « les tentatives de listes de groupes sectaires, en particulier celle du rapport parlementaire « Les sectes en France » de 1996, se sont révélées peu probantes, car les groupes appréhendés étaient classés non pas sur des critères objectifs mais sur le degré d'acceptation sociale du moment […], conduisant à la stigmatisation d'associations exemptes de toutes dérives sectaires avérées. Il convient donc de proscrire les argumentations fondées sur cette logique de listes[84]. »

Pour Libération, Prem Rawat est un chef de secte[85].

Pour Le Parisien, il s'agit d'un gourou « estimable maître d'une technique unique de méditation intérieure pour ses disciples, dangereux manipulateur pour ses détracteurs » et relaie les témoignages d'anciens adeptes, qui l'accusent d'enrichissement personnel. Le journal indique aussi que son association Elan Vital est inscrite en 1995 dans la liste des 200 groupes sectaires établie par le parlement français[86].

Le magazine Capital qualifie la formation professionnelle délivrée par Elan Vital d'« illumination », rapportant que cette formation est basée sur une « roue des couleurs » (Success Insights), dont les couleurs sont censées représenter le comportement des participants, par exemple le vert censé correspondre à une docilité envers l’autorité. Le magazine note également qu'une session de base pour une vingtaine de participants est facturée 26 000 euros[87].

En 1982, le rapport parlementaire d'Alain Vivien, Les sectes en France, présente Elan Vital comme une secte.

À la fin des années 1990, un petit groupe d’anciens disciples ont relancé de manière virulente ce genre d’accusations en utilisant internet pour relayer leur colère, à travers un site qui souhaite démontrer que Prem Rawat serait un manipulateur[88][source insuffisante].

En 2020, l'UNADFI publie le témoignage d'une Espagnole dont le mari a rejoint la secte Elan Vital de Prem Rawat[89].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Prem Rawat, Apprendre à s'écouter : comment trouver la paix dans le bruit du monde, Paris, Editions du Seuil, , 274 p. (ISBN 978-2-02-145630-1 et 2-02-145630-7, OCLC 1250260989)
  • Prem Rawat, Quand le désert fleurit… et autres graines de vie, Éditions Leduc.s, (ISBN 979-10-285-1369-6)
  • Andrea Cagan (en), La paix est possible, Vienne, Albatros, , 395 p. (ISBN 978-3-85219-036-5)
  • (en) Ron Geaves, « Globalization, charisma, innovation, and tradition: An exploration of the transformations in the organisational vehicles for the transmission of the teachings of Prem Rawat (Maharaji) », Journal of Alternative Spiritualities and New Age Studies, vol. 2,‎ , p. 44-62.
  • Rawat, Prem et Wolf, Burt, (2005) - Inner Journey: A spirited conversation about self-discovery (DVD). (ISBN 0-9740627-0-7)
  • (en) Prem Rawat, The Prem Rawat Foundation presents: Maharaji at Sanders Theatre, Harvard University, (ISBN 0-9740627-3-1)
  • (en) Prem Rawat, Maharaji at Griffith University, (ISBN 0-9740627-2-3)
  • Geaves, Ron, (2002) - From Divine Light Mission to Elan Vital and Beyond: an Exploration of Change and Adaptation, International Conference on Minority Religions, Social Change and Freedom of Conscience, University of Utah at Salt Lake City.
  • (en) Jeffrey K. Hadden et Eugene M. Elliot III, « Divine Light Mission/Elan Vital », dans Gordon J. Melton et Martin Bauman (Eds.), Religions of the world: A Comprehensive Encyclopedia of beliefs and practices, ABC-CLIO, (ISBN 1-57607-223-1)
  • (en) Lucy DuPertuis, « How people recognize charisma: the case of darshan in Radhasoami and Divine Light Mission », Sociological Analysis, University of Guam, vol. 47, no 2,‎ .
  • (en) James V. Downton, Sacred journeys: The conversion of young Americans to Divine Light Mission, Columbia University Press, , 245 p. (ISBN 0-231-04198-5)
  • (en) Charles Cameron (Ed.), Who Is Guru Maharaj Ji?, Bantam Books, Inc.,

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Hans Jayanti - Livre publié à l’occasion du 100e anniversaire de la naissance de Hans Ram Rawat., New Delhi, DUO, , p. 24 à 37
  2. (en) B. Melton, J. Gordon, Encyclopedia of American Religions, Cengage Gale - 5e édition, , 1150 p. (ISBN 978-08-103-77-141), p. 890 à 891
  3. (en) Ron Geaves, « From Divine Lignt Mission to Elan Vital and Beyond: An Exploration of Change and Adaptation », Nova Religio : The Journal of Alternative and Emergent Religions, University of California Press, vol. 7, no 3,‎ , p. 45 à 62 (ISSN 1092-6690)
  4. (en) Vishal Mangalwadi, The world of gurus, Chicago, Illinois, Cornerstone, , 199 p. (ISBN 978-0-940895-03-4), p. 135-136
  5. (en) H.W. Wilson Company, Current biography yearbook, vol. 35, , p. 21
  6. (en) Mangalwadi, The world of gurus, Chicago, Illinois, Cornerstone, , 199 p. (ISBN 978-0-940895-03-4), p. 136-137
  7. Cagan 2009, p. 151, 156, 284, 395
  8. (en) Hans Jayanti - Livre publié à l’occasion du 100e anniversaire de la naissance de Hans Ram Rawat., New Delhi, DUO, , p. 24-37
  9. (en) Maeve Price, « The Divine LIght Mission as a Social Organization », Sociological Review, vol. 27, no 2,‎ , p. 279 à 296 (DOI 10.1111/j.1467-954X.1979.tb00335.x. S2CID 144659402.)
  10. (en) J. Gordon Melton, The encyclopedic handbook of cults in America. Bibliothèque de référence Garland des sciences sociales, v. 213, New York, Garland Publishing, (ISBN 978-0-8240-9036-4), p. 141-142
  11. (nl) Paul Schnabel, Tussen stigma en charisma: nieuwe religieuze bewegingen en geestelijke volksgezondheid/Between stigma and charisma: new religious movements and mental health, Rotterdam, Faculty of Medicine, Ph.D. thesis, Erasmus university - Van Loghum Slaterus, coll. « Leven en welzijn », (ISBN 978-90-6001-746-3), p. 99
  12. (en) Ron Geaves, « Mondialisation, charisme, innovation et tradition : une exploration des transformations dans les véhicules organisationnels pour la transmission des enseignements de Prem Rawat (Maharaji) », Journal of Alternative Spiritualities and New Age Studies, vol. 2,‎ , p. 44-62 (ISBN 978-1-4196-2696-8, lire en ligne)
  13. Downton 1979, p. 3
  14. Rawat 2021, p. 17 : « Cette année-là, alors que je voyageais pour la première fois aux États-Unis et y prenais la parole, je pus constater que le message d’une paix possible pour tous suscitait réellement un intérêt. Je décidai de prolonger mon périple. Je me rappelle avoir appelé ma mère pour lui annoncer que je ne prévoyais pas de revenir tout de suite… L’objectif de mon voyage était de vérifier si l’Occident était sensible à la question de la paix intérieure. En Inde, une grande partie des gens sont pauvres mais ils ont accès à la connaissance de leur être profond. Les populations les plus riches, d’Amérique et d’ailleurs, ressentiraient-elles le besoin de se relier à soi ? Le doute ne subsista pas longtemps. Je compris vite que les Occidentaux avaient la même soif d’épanouissement intérieur que mes concitoyens. »
  15. Cagan 2009, p. 170, 178 et 182
  16. (en) Ron Geaves, From Guru Maharaj Ji to Prem Rawat: Paradigm Shifts over the Period of 40 Years as a "Master", Westport CT, Greenwood Press, (ISBN 0-275-98716-7), Contribution pp. 44-62 dans Introduction to New and Alternative Religions in America (Vol. 4)
  17. Downton 1979, ch. 12
  18. a et b Downton 1979, p. 192
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