Port-musée de Douarnenez

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Port-musée de Douarnenez
Vue de l'estacade du Port-Musée
Informations générales
Type
Port-musée (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Ouverture
1993
Surface
3 000 m2
Visiteurs par an
40 094 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Collections
Collections
marine de pêche
Localisation
Pays
France
Commune
Adresse
Port-Rhu place de l’Enfer, Douarnenez
Coordonnées
Localisation sur la carte du Finistère
voir sur la carte du Finistère
Localisation sur la carte de France
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Le port-musée de Douarnenez, Finistère (France), inauguré en mai 1993, se situe au Port-Rhu sur l'ancienne ria de Pouldavid qui sépare Douarnenez et le quartier de Tréboul. Il prit la suite de l'ancien Musée du bateau, ouvert en 1985 à l'initiative de l'association locale Treizour[1] créée en 1979. Dès 1986, l'association fit don à la ville de Douarnenez de sa collection de coques collectées depuis sa création et le musée devint municipal. Le port-musée est consacré aux bateaux et aux hommes de Bretagne et d'ailleurs. Il possède une collection de référence nationale.

En 1988, la poste émet un timbre dédié au "Musée du bateau à Douarnenez".

Musée à terre[modifier | modifier le code]

Le musée, installé dans une ancienne conserverie de sardines, possède une collection de bateaux premiers, bateaux de plaisance, de pêche ainsi qu'une multitude d'objets. Le musée à flot ouvert du 1er avril à la fin du mois d'octobre est unique en France. Les 5 bateaux ouverts à la visite se laissent découvrir[pas clair] dans la ria du Port-rhu, à proximité de l'île Tristan. Trois sujets : pêche, cabotage et plaisance.
L'estacade a été rénové en 2006. La visite se fait grâce à des films et des audio-guides.

Fréquentation[modifier | modifier le code]

Expositions temporaires[modifier | modifier le code]

Le port-musée présente diverses expositions temporaires, sur les thèmes liés à la navigation ou à la mer. Ces expositions sont installées pour une durée de 4 à 24 mois et parfois créés en partenariat avec des associations.

  • Voyage en couleurs, premières photographies couleurs en Bretagne (1907-1929) du au ;
  • Dans le sillage de Sindbad, jusqu'au
  • Naviguer la tête dans les étoiles, jusqu'au

Animations[modifier | modifier le code]

Des animations, gratuites sur présentation du billet d'entrée, sont proposées l’été et à chaque vacances scolaires. De mi juillet à mi août les animations sont proposées chaque jour: visite sur l'histoire de Douarnenez et de la pêche à la sardine, rencontre avec d'anciens marins pour découvrir le ramendage de filets mais aussi le tannage des voiles, le matelotage, etc., ainsi que des dégustations de produits locaux...

Musée à flot[modifier | modifier le code]

Le musée à flot ouvert du 1er avril à la fin du mois d'octobre est le premier en France avant celui de Dunkerque.

Les bateaux ouverts à la visite se laissent découvrir[pas clair] dans le cadre de la ria du Port-Rhu, à proximité de l'île Tristan. Trois sujets sont proposés : pêche, cabotage et plaisance.

En 2023, c'est la fin d’une longue page d’histoire pour le Notre-Dame-de-Rocamadour, dernière des grandes unités de pêche à la langouste mauritanienne, il sera déconstruit. Pour restaurer entièrement le langoustier du Port-Musée, inscrit aux collections des musées de France depuis 1991, il aurait fallu trouver près de trois millions d’euros. Des inquiétudes se font jour car d’autres bateaux du Port-Musée pourraient connaître le même destin[2].

Hors musée[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Site officiel de Treizour « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  2. Marion Gonidec, « À Douarnenez, le langoustier Notre-Dame-de-Rocamadour va être déclassé avant d’être déconstruit », sur Ouest-France.fr, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Michel Le Boulanger, Douarnenez, de 1800 à nos jours: essai de géographie historique sur l'identité d'une ville, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-86847-515-2, lire en ligne), chap. VIII (« Le destin contrasté des ports »), p. 335-363.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]