Paolo Rossi (1900-1985)
Paolo Rossi | |
Portrait de Paolo Rossi. | |
Fonctions | |
---|---|
Président de la Cour constitutionnelle italienne | |
– (2 ans, 4 mois et 21 jours) |
|
Prédécesseur | Francesco Paolo Bonifacio |
Successeur | Leonetto Amadei |
Président de la Commission parlementaire contre la mafia | |
– (3 mois et 1 jour) |
|
Législature | IVe |
Prédécesseur | Commission créée |
Successeur | Donato Pafundi |
Vice-président de la Chambre des députés | |
– (5 ans et 20 jours) |
|
Président | Giovanni Leone |
Législature | IIIe |
Ministre de l'Instruction publique | |
– (1 an, 10 mois et 14 jours) |
|
Président du Conseil | Antonio Segni |
Gouvernement | Segni I |
Prédécesseur | Giuseppe Ermini |
Successeur | Aldo Moro |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bordighera ( Italie) |
Date de décès | (à 84 ans) |
Lieu de décès | Lucques ( Italie) |
Sépulture | Gattaiola |
Nationalité | Italienne |
Parti politique | Parti social-démocrate italien |
Conjoint | Simone Augustine Ribière |
Enfants | Francesca Duranti |
Entourage | Irene Brin (cousine) |
Diplômé de | Université de Gênes |
Profession | Avocat pénaliste |
Religion | Catholique |
|
|
Ministres de l'Éducation d'Italie | |
modifier |
Paolo Rossi ( à Bordighera, Italie – à Lucques, Italie) est un avocat, écrivain, résistant, professeur, homme politique et juge italien. Il a été le premier président de la Commission parlementaire antimafia.
Biographie
Paolo Rossi est le fils de l'avocat pénaliste de Gênes, Francesco Rossi, et de Iride Garrone[1]. Il devient lui aussi un avocat dans les années 1920. Il s’inscrit au registre des avocats de la Cour d'appel de Gênes à l’âge de 21 ans et, à 28 ans, il s’inscrit au registre de la Cour de Cassation[2]. En 1926, persécuté par les fascistes, il voit son bureau de Via Roma à Gênes saccagé et incendié.
En 1932 il écrit son premier livre, La pena di morte e la sua critica qui sera cesuré car contraire à la peine capitale soutenue par le régime fasciste.
Il se marie avec Giuseppina Bagnara, dite Giugi, et il aura une fille, l’écrivain Francesca Duranti.
En 1937 il écrit son deuxième livre Scetticismo e dogmatica nel diritto penale, lui aussi censuré par le régime[3].
Pendant la guerre, la famille déménage près de Lucques à Gattaiola. À cette époque il rejoint la résistance et il aide, avec sa femme, beaucoup de jeunes à fuir les rafles fascistes.
En 1945 il publie son livre I partiti contro la democrazia et quelque temps après il devient professeur de droit pénal à l'Université de Pise.
Le , il devient membre de l’ constituante et il fait partie de la Deuxième Sous-Commission pour la Constitution. Dans la même année il devient aussi professeur de Droit penal à l’Université de Gênes.
Membre du Parti social-démocrate italien il est élu député dans les quatre premières législatures, et il assume dans deux d'entre elles, la vice-présidence de la Chambre et la présidence de certaines commissions d'enquête. Il a également été ministre de l'Éducation du au pendant le premier gouvernement Segni.
En 1958 il est nommé Vice-président de la chambre des députés, et en 1961 Président de la Commission concernant les problèmes de la Alto-Adige.
Il est le premier président de la Commission parlementaire Antimafia créée pendant la III Assemblée législative (du au ), qui, à l’époque s’appelait la Commission parlementaire d'enquête sur la mafia en Sicile[4]
En 1969 il est nommé juge de la Cour constitutionnelle[5] et il en devient le président du 1976 à 1978[6]. Pendant ces années, de 1970 à 1973, il publie une recueil de quatre volumes sur l’histoire d’Italie « Storia d’Italia dal 476 ai giorni nostri ».
Il est l'auteur de nombreux textes, à la fois dans le domaine juridique et politique.
Il a également été président de l’association Corpo nazionale giovani esploratori ed esploratrici italiani (CNGEI)[7]
Il meurt à Lucques le , et il est enseveli dans le petit cimetière de Gattaiola.
Distinction
Il est fait Chevalier Grand Croix de l’Ordre du Mérite de la République italienne le [8].
Bibliographie
- (it) Bartolomeo di Monaco, Scrittori Lucchesi, 2012. (ISBN 978-1447729327)
- (it) Graziano Lori , Paolo Rossi, un intellettuale democratico, 2009
Notes et références
- [1]
- [2]
- [3]
- La Chambre des députés
- [4]
- treccani.it
- (it) Mario Sica, Histoire du Scoutisme en Italie, Rome, Bleuet, (ISBN 978-88-8054-7747), p. 266
- [5]
Liens externes
- Naissance à Bordighera
- Naissance en septembre 1900
- Décès en mai 1985
- Décès à Lucques
- Décès à 84 ans
- Personnalité italienne du XXe siècle
- Juriste italien
- Personnalité politique italienne du XXe siècle
- Ministre de l'Instruction publique de la République italienne
- Président de la Cour constitutionnelle de la République italienne