Panneau d'indication d'une réduction du nombre de voies de circulation en France

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Panneau C28
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Catégorie Signalisation d'indication
Signification Indication d'une réduction du nombre de voies de circulation
Apparu en 1986
Modèle en vigueur 1986

Le panneau d’indication d’une réduction du nombre de voies de circulation sur une route à chaussées séparées sans accès riverain ou sur un créneau de dépassement à chaussées séparées est, en France, un panneau de signalisation carré à fond bleu, bordé d’un listel blanc, portant en son centre différentes flèches parallèles représentant des voies de circulation, dont celle de gauche comporte un rabattement. Il est codifié C28. Plusieurs variantes peuvent être réalisées selon les dispositions de voies[B 1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Usage[modifier | modifier le code]

Sur une section de route à chaussées séparées sans accès riverain, la signalisation de la réduction du nombre de voies est obligatoire[B 1].

En signalisation de position, le panneau ne doit pas être complété par un panonceau. En présignalisation, il doit être complété par le panonceau M1[B 1].

Lorsque la réduction du nombre de voies correspond à la fin d’une section de route à chaussées séparées sans accès riverain ou à la fin d’un créneau de dépassement à chaussées séparées sans accès riverain, un panneau A18 de signalisation de circulation dans les deux sens est implanté[B 1].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Il existe sept gammes de dimensions pour le panneau d’indication C28, de forme carrée, contrairement aux autres familles de panneaux triangulaires, ronds ou le STOP qui en comprennent cinq. Les deux dimensions complémentaires sont les dimensions dites « supérieure » (1 200 mm de côté nominal) et « exceptionnelle » (1 500 mm de côté nominal)[A 1].

Implantation[modifier | modifier le code]

Distance latérale[modifier | modifier le code]

Sauf contrainte de site, la distance entre l'aplomb de l'extrémité du panneau situé du côté de la chaussée et la rive voisine de cette extrémité ne doit pas être inférieure à 0,70 m[A 2].

En rase campagne, les panneaux sont placés en dehors de la zone située en bord de chaussée et traitée de telle façon que les usagers puissent y engager une manœuvre de redirection ou de freinage dite « zone de récupération », ou leur support au minimum à 2 m du bord voisin de la chaussée, à moins que des circonstances particulières s'y opposent (accotements étroits, présence d'une plantation, d'une piste cyclable, d'une voie ferrée, etc.)[A 2].

En agglomération, les panneaux sont placés de manière à minimiser la gêne des piétons[A 2].

Le support d'un signal peut aussi être implanté sur une propriété riveraine ou ancré à une façade après accord du propriétaire ou par application si cela est possible en vertu du décret-loi du et du décret 57180 du [A 2].

Hauteur au-dessus du sol[modifier | modifier le code]

En rase campagne, la hauteur règlementaire est fixée en principe à 1 m (si plusieurs panneaux sont placés sur le même support), cette hauteur est celle du panneau inférieur), hauteur assurant généralement la meilleure visibilité des panneaux frappés par les feux des véhicules. Elle peut être modifiée compte tenu des circonstances locales soit pour assurer une meilleure visibilité des panneaux, soit pour éviter qu'ils masquent la circulation [A 3].

En agglomération, lorsqu’il y a un éclairage public, les panneaux peuvent être placés à une hauteur allant jusqu'à 2,30 m pour tenir compte notamment des véhicules qui peuvent les masquer, ainsi que de la nécessité de ne gêner qu'au minimum la circulation des piétons[A 3].

Position de la face[modifier | modifier le code]

Le plan de face avant d'un panneau implanté sur accotement ou trottoir doit être légèrement incliné de 3 à 5° vers l'extérieur de la route afin d'éviter le phénomène de réflexion spéculaire qui peut, de nuit, rendre le panneau illisible pendant quelques secondes[A 4].

Visibilité de nuit[modifier | modifier le code]

Les panneaux et panonceaux de signalisation doivent être visibles et garder le même aspect de nuit comme de jour. Les signaux de danger sont tous rétroréfléchissants ou éventuellement dans certaines conditions définies ci-dessous, éclairés[A 5].

Les revêtements rétroréfléchissants doivent avoir fait l'objet, soit d'une homologation, soit d'une autorisation d'emploi à titre expérimental. La rétroréflectorisation porte sur toute la surface des panneaux et panonceaux à l'exception des parties noires ou grises[A 5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. article 5-3
  2. a b c et d article 8h
  3. a et b article 9
  4. article 8a
  5. a et b article 13
  1. a b c et d article 72-7

* Marina Duhamel-Herz, Jacques Nouvier, La signalisation routière en France de 1946 à nos jours, 1994, (voir dans la bibliographie)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ouvrages utilisés[modifier | modifier le code]

  • Marina Duhamel-Herz, Un demi-siècle de signalisation routière : naissance et évolution du panneau de signalisation routière en France, 1894-1946, Paris, Presses de l’École nationale des Ponts et Chaussées, , 151 p. (ISBN 2-85978-220-6)
  • Marina Duhamel-Herz et Jacques Nouvier, La signalisation routière en France : de 1946 à nos jours, Paris, AMC Éditions, , 302 p. (ISBN 2-913220-01-0)